Note de la fic : Non notée

OMG_J__ai_tue_ma_grand-mere_!!!


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 14 : Dernière ligne droite


Publié le 19/08/2013 à 01:12:24 par Pseudo supprimé

OMG J'ai tué ma grand-mère !!!

Chapitre XIII


Ce fût une longue route à parcourir. Demain est arrivé si vite, sans avoir eu le temps de dire au revoir à hier... Les souvenirs qu'il me restent sont ils encore réels ? Ou bien ont ils été brouillés par les larmes ?
Peut-être que, cette fois, demain la pluie aura cessé de tombé, et la brume disparaîtra, dans un nouvel aujourd'hui. Quelque chose, quelque part, dehors, continue de m'appeler... Il s'agissait bien sûr de ma PS3 !!! :bave: :noel:
J'étais en voiture, menottés, en direction du tribunal, dans un costard de pingouin, le docteur Ferrarpasser que j'avais appelé la veille a été hyper sympa avec moi, il m'a fourni des fringues descentes pour le procès, de la vraie bouffe, et il me soutenait vraiment à fond, il croyait mon histoire, j'en avais limite honte de profiter de lui... :(
M'enfin :noel:
Nous arrivâmes assez rapidement au tribunal, yavait des caméras partout, une foule immense, j'étais devenu une vraie star :ouch:
Mon affaire avait mis tout le pays en émoi, faut dire que la liste était longue et que le bordel à St Nathanaël avait pas arranger les choses... :noel:
Les flics m'ont frayé un chemin à travers les foules, ce qui n'empêcha pas un p'tit malin de me balancer un pavé, que j'esquivai de justesse, atterrissant sur le crâne d'un policier... :rire:
Je continuai à avancer et j'entrai dans le Palais de Justice, yavait des flics PARTOUT, ça rigolait vraiment pas... :(
On m'amena à l'intérieur, même pas besoin d'attendre, le procès allait se dérouler tout de suite. Nous pénétrâmes (j'en spotted quelques uns qui ont ri à "pénétrâmes" :hap: ) dans la salle, c'était assez grand. Je m'assis sur le banc des accusés, le docteur à côté derrière moi et mon avocat commis d'office à côté, avec un peu de chance, j'étais peut-être tombé sur un Phoenix Wright capable de démonter toutes les accusations et de me faire sortir clean de c'bordel :noel:
Enfin, fallait pas rêver, c'était une sorte de Clark Kent, en moins classe (c'est dire) et maigrichon. :(
Le stéréotype du moche à lunettes, pas sur de lui et qui bégaye, comme si ça suffisait pas...
Tout le monde prit part, la salle était blindée. Le procès allait pouvoir commencer.
Sommairement, ils ont déballé toute ma vie, comme me l'avait fait le commissaire Tartopaume lors de notre première rencontre, mais cette fois ci, c'était vraiment plus détaillé, ils balançait tout tout tout, expliquant que j'étais un raté sans avenir, ultra violent, etc... :honte:
Bon, ils avaient pas tout à fait tort dans l'fond, mais quand même ! :noel:
Le parquet préconisait 20 ans de prison, l'accusation en réclamait 35, ah ok... :hum:
Ils m'ont tous descendu du mieux qu'ils pouvaient, mon avocat ouvrait pas sa gueule (et je le comprenais malgré moi... :-( ), le seul moment que j'attendais avec impatience, c'était le témoignage de Mr Ferrarpasser, mon sauveur :bave:
Mais avant ça passage obligatoire à la barre pour moi :(

-L'accusation appelle Paul Allender à la barre.

Je vous passe tout le blabla protocolaire... :sarcastic:
Le substitut du procureur s'adressa à moi :

-Dis moi...
-Dîtes*
-... Très bien. Dîtes moi, pourquoi avez vous commis tous ces meurtres ? Nous aimerions comprendre...

-OBJECTION !

Mon avocat avait bondit de sa chaise, comme une puce épiléptique, c'était epic ! :bave:

-Pour quel motif ? :doute:
-Euh... :peur:
-Rejeté. Veuillez réfléchir avant de dire des conneries Maitre Cloquettes. :(

.... :hum: Quel boulet celui là, ça lui suffit pas de servir à rien, il faut en plus qu'il se ridiculise... :honte:

-Je repose ma question...
-Inutile, j'ai très bien entendu. :hum:
-Alors répondez.
-Ce sont les voix dans ma tête...
-Allons donc, des voix... :rire2:
-Elles... Elles me disent de faire du mal au gens (discours d'attardé de 7 ans spotted, question de crédibilité :noel: )... Et si je leur obéis pas, j'ai la tête qui gonfle jusqu'à exploser, je perds le contrôle de mon corps et... et... je deviens un monstre... !! :snif2:
-Oh... :( Euh... :(
Pas d'autres questions... :(

Enorme, je gérais trop... :content:
C'était le moment pour mon bienfaiteur de passer à la barre :

-La défense appelle monsieur Ferrarpasser à la barre.

Tout le protocole présentez vous blablabla passé, les questions commencèrent.

-Dr Ferrarpasser, comment avez vous connu l'accusé ?
-Et bien, il a séjourné environ 2 mois dans l'hôpital Gérard Schivardi (:noel: ) où j'exerce, j'ai beaucoup eu l'occasion de discuter avec lui.
-Et qu'en avez vous pensé ?
-Et bien, il se trouve que Paul est un jeune homme tout c'qu'il y a de plus banal au premier abord, mais en discutant avec lui, on se rend vite compte qu'il souffre de troubles mentaux, il n'est manifestement pas normal.
-Mais encore ?
-Vous l'avez bien vu, il m'a parlé des voix qu'il entendait dans sa tête, des voix qui le poussaient à commettre des meurtres, meurtres qui étaient la seule solution pour le calmer quand ses voix lui parlant lui faisait perdre le contrôle de son esprit, les voix dont il vient de nous parler il y a quelques minutes. :)
-Et que préconisez vous ?

Tout se déroulait à merveille, toute l'assistance était bouche bée, c'était le moment où il allait leur dire de me libérer :content:

-Hum.. Pour moi, sa place n'est certainement pas en prison...

Epic win ! :bave: !!! :fete:

-... Mais dans un hôpital psychiatrique !

... :ouch:
ROFLMAOZEDOFGWTFBBQOVER9000 ??? :ouch: "Hôpital psychiatrique" :ouch:
Cet enfoiré voulait m'envoyer chez les fous, le traître !
Sans réfléchir, je me levai et pris la parole :

-Enfoiré !!!! Vous deviez me rendre ma liberté !!!! Pas m'envoyer chez les fous !!!! <img src=(">
-... Que... Il n'a jamais été question de te remettre en liberté Paul, tu dois aller là bas, pour ton bien !
-"Mon bien ??!!!" Vous vous f...
-SILENCE !

Le juge m'avez coupé net dans mon discours. J'avais complètement oublié qu'on était dans un tribunal.
J'avais plus trop l'air crédible là, du coup je me suis par terre en boule et je roulais sur le dos en me tapant la tête, comme un autiste. :rire:

La salle était en ébullition, et le juge m'ordonnait de me calmer, ça avait l'air de marcher :noel:
Des flics me relevèrent et me posèrent sur ma chaise, le juge allait rendre son verdict.

-Dans l'affaire opposant PaulAllender au ministère publique, l'accusé est déclaré irresponsable. Il sera placé dans l'hôpital psychiatrique de Ste Marie Mamelon-Crépu jusqu'à ce que les médecins décident qu'il ne représente plus une menace pour lui même ou pour la société.

*PAF*

Au moment où le juge avait tapé de son marteau sur sa table, le monde s'était une nouvelle fois arrêté de tourner pour moi. J'allais pas aller en prison, mais c'était pire, j'allais finir chez les fous. Dans une camisole de force, une boule dans la bouche, à me faire droguer toute la journée, j'allais devenir un légume, une sorte de déchet humain, un corps régi par des fonctions cérébrales totalement bousillées, si c'était pour finir comme ça, je préférais encore mourir. PUTAIN, tout ça parce que j'avais été un PUTAIN de con, pourquoi j'ai pas dit à ma PUTAIN de grand mère que ses PUTAINS d'émincés de poulet et sa PUTAIN de sauce étaient PUTAIN de bons, PUTAIN ! <img src=("> :snif2:
Je n'avais que ce que je méritais, j'avais décimé ma famille et massacré plus d'une dizaine de personnes, ma place n'était certainement pas en liberté, mais à l'écart, reclus de la société, de ce système qui n'était pas fait pour les gens comme moi, là où IRL les G33K &amp; les N0L1F3 étaient pointés du doigts par des moutons conformistes qui faisaient tout pour rentrer dans l'moule. :honte:
On peut le dire, j'avais une vision bien manichéennes, simplistes &amp; arrangeantes des choses.
Mais au fond de moi, j'avais beau accuser les autres, les rendre responsable de mon malheur, je savais que tout était de ma faute, et que j'étais un raté, qui avait raté sa vie. Un type bien banal, en somme, qui n'arrive à faire parler de lui qu'en massacrant des gens... :-(
Ma descente aux enfers n'était pas prête de s'arrêter ; en réalité, elle ne faisait que commencer.


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