Note de la fic : :noel: :noel:

Salarié de Caterpillar


Par : Xylophage
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 01/06/2009 à 18:31:52 par Xylophage

C'est ma seconde fiction, ma première étant Assassin ( http://www.jeuxvideo.com/forums/1-50-28941915-1-0-1-0-fiction-assassin.htm ) . Cette fiction est une ode au stakhanovisme moderne et au travail capitaliste. Spécial dédicaces aux grévistes, mes amis de toujours :-) .

C'est assez étrange, je sais, mais c'est des idées farfelues qui me traverse l'esprit, qui se mixent et qui donnent ça :rire: .

Comme pour la première fic, un lien pour Noelfic regroupant tous les chapitres sera donné :ok: .

Introduction -

Le ciel est bleu. Il fait beau. Dehors, une horde se masse encore devant le bâtiment gris. Olivier Besancenot, le célèbre facteur, milite lui-même avec les autres.Cela fait maintenant trois jours que Jérome et 18 autres salariés de Caterpillar séquestre leur patron. La radio vient d'annoncer une arrivée de CRS imminente à leur encontre.

Jérome avait 19 ans lorsqu'il obtint son CAP, qui le dota de quelques capacités en mécanique et en manufacture. Il réussit à se faire embaucher assez aisément par l'entreprise qui à l'époque recrutait dans la région. Après 24 années de bons et loyaux services, où peu à peu il gravit les échelons, jusqu'à obtenir le poste de délégué des salariés, il y a 4 ans. En Janvier dernier, il apprend que 750 salariés vont perdre leur poste. Deux mois plus tard, une centaine d'employés passe au chomage partiel. C'est là que les médias commencèrent à s'en mêler, voire à titrer avec les évènements de Caterpillar. Jérome et une dizaine d'autres salariés, les plus anciens, les plus expérimentés et les plus appréciés, décidèrent qu'il fallait frapper un gros coup : capturer le patron. C'est ainsi que depuis trois jours, ils séquestrent le patron, attendant une réaction en leur faveur.

Jérome devait fuir, il avait entendu à la radio que des procédures seraient faites contre les séquestreurs. Proxénète dans sa jeunesse, il ne pouvait se permettre d'agrandir son casier judiciaire, possédant deux femmes et un enfant. En catimini, il sortit par la petite porte de derrière, jamais ouverte depuis des années. Devant lui, un immense champ de colza s'étendait. Au loin, la route.


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