Note de la fic : Non notée

[Concours]Profitons_des_vacances


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7 : C'était ici


Publié le 19/08/2013 à 01:17:39 par Pseudo supprimé

MassiveDynamic


( Désolé je suis trés adroit pour rentrer les videos et j'ai accessoirement la flemme.( Note de Sheyne :hap: ))

J'ai du mal à respirer.

Je ne sais plus quoi faire, je suis à court d'idées, de solutions, d'options, c'est ma dernière tentative, mon baroud d'honneur. Tu me disais "cours", je courrais. Tu me disais "va", j'allais. Puis tu m'as dit "fuis". J'ai fui. Tu ne pensais pas que ça serait pour de bon, je savais que je ne reviendrai plus. Tu pensais me revoir un jour, je savais que la dernière fois où ma tête s'était tournée, ce vingt décembre, tournée vers toi, je te voyais pour la dernière fois, nos yeux se croisaient timidement, nos coeurs battaient de manière synchronisée l'espace d'un dernier instant. Puis, plus rien. Tu est devenue un souvenir, je t'ai remplacée par une autre. Tu ne comprenais pas, et même maintenant, tu ne comprends pas, n'est-ce pas ? Non, tu ne comprends pas. Nous avions vécus de beaux moments tous les deux, une petite épopée, qui s'achève d'une bien belle façon pour l'une, mais de la pire pour l'autre. Tu avais pourtant gagné mon coeur, j'étais tout à toi, mais tu n'as pas su t'ouvrir totalement à moi pour alimenter cette flamme, qui, petit à petit, brise après brise, s'amenuisait, pour ne plus être du tout. J'ai connu le paradis, maintenant l'enfer, parce que j'ai été idiot. Trop con pour voir que tu étais la bonne, pas assez pour être resté plusieurs années avec toi. Trop masculin, aussi, pour m'être laissé séduire par une autre. Avant de me rendre compte qu'elle aussi avait du "trop". Trop superficielle, trop naïve, trop radine, trop possessive, trop jalouse, trop têtue, trop, trop, trop. Une liste de défauts, car je ne voyais que les défauts, car tout me poussait à nouveau vers toi, toi, l'unique, la seule, mon âme soeur, je devais faire marche arrière, je le voulais, toi aussi, probablement, mais je ne pouvais pas. Pas après être parti pour de bon, pas après avoir fui lâchement, te laissant seule, toi, et ton petit toi, ce nouveau né de maintenant qui n'était qu'un foetus.

J'avais peur de m'engager, probablement, peur de perdre ma liberté d'une certaine façon. Alors j'ai préféré disparaître, du moins, de ton champ de vision, et de ton entourage. Je suis désolé, profondément, infiniment, et j'ai beau m'excuser, c'est trop tard, je ne peux plus rattraper mon erreur. On ne récole que ce que l'on sème, hein ? Mais merde, j'ai beau t'aimer, oui, j'ai fait une connerie, oui, j'ai été lâche, mais je ne mérite pas ça. Tu te fourvoies, tu es aveuglée par tes sentiments, animée par une haine vengeresse, tu bousilles ta vie et celle de notre enfant pour détruire la mienne. Tu ne te contrôles plus, et c'est trop tard, quoi que pas encore, tu pourrais appeler les urgences, te rétracter, mais nous le savons tous les deux, tu ne veux pas, oh non, tu ne veux pas, tu préfères rester plantée là à me regarder crever.

J'ai du mal à te regarder.

Ma respiration s'accélère, j'ai des convulsions, c'est la dernière ligne droite, on dirait bien. Tu es à moi, tu le sais, nous le savons, car nous nous aimons, et personne ne peut plus nous dissocier. Tu as laissé tomber l'arme à feu timidement après m'avoir criblé de ta haine profonde, et maintenant tu restes plantée là. Mais l'arme demeure à ma portée, car si tu ne les plus, je peux faire en sorte que tu le sois à nouveau, ma dulcinée. Nous pourrons nous aimer, à nouveau, ailleurs, là où il n'y a plus de trahisons, pas de jalousies, pas de sentiments... à la con, comme la colère, ce qui me traverse actuellement la tête, ou la vengeance, chose qui t'as bouffée au point de tout foutre en l'air. J'espère que notre orphelin d'enfant vivra une vie pleine de joie et qu'il répandra l'amour autour de lui. Le moment est venu, enfin, d'être réunis à nouveau. Et alors que tes yeux pleurent, tu ne vois pas les balles qui te pénètrent. Tu ne me vois pas, avant de tomber. Mais ne t'en fais pas, nous nous reverrons tous deux bientôt. Tabula Rasa. Un nouveau départ pour tous les deux. Je t'aime.

J'ai du mal à t'imaginer.


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