Note de la fic : Non notée

Je_suis_un_meurtrier,_enfin,_l_autre_dans_ma_tete.


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3


Publié le 19/08/2013 à 01:19:41 par Pseudo supprimé

Je commence à stresser. J'ai peur des retombées que peuvent avoir mes crimes.
Sur le moment, quand je passe à l'action, je me sens comme flotter, comme seulement spectateur de mes actes, c'est à la fois une sensation très agréable et en même temps effrayante.
Être un meurtrier, c'est vraiment pas simple. Il faut ne négliger aucun détail, sinon, tout est foutu.
Heureusement, quand je tue, c'est plus comme si une autre facette de ma personnalité prenait les choses en main.
Je deviens pour ainsi dire perfectionniste et mes raisonnements sont plus poussés.

Néanmoins, ça reste étrange.
[c]J'écoute cette musique en boucle, ça me détend (un peu).[/c]
[c]
[/c]

Bon, je suis crevé, je reprends le journal demain !




J'ai passé une journée horrible.
Ceux que je croyais mes amis sont revenus me parler.

Ils m'ont demandé de les suivre, on a quitté le bahut, puis on a marché dix bonnes minutes pour arriver jusqu'à la vieille fonderie.

Bryan a sorti un couteau de sa poche. Brandon, une longue barre de fer. J'ai tout de suite compris leurs intentions.

Kévin est resté en retrait et filmait avec son iPhone.

Steven, lui, m'a attrapé par derrière et m'a exercé une forte pression sur ma gorge avec son bras, Brandon en a profité pour me rouer de coups avec la barre, tandis que Bryan faisait mumuse avec son couteau, il l'observait dans tous les angles, le faisait tourner entre ses doigts.

Brandon s'est arrêté de me frapper, Bryan a pris sa place, et me donna un coup vertical avec la pointe du couteau, ce qui fit une fente dans mon T-Shirt. Celui que j'avais pris au wesh. Je m'en foutais un peu, le problème, c'est que ce con a glissé ses mains sur mon torse en passant par la large entaille qu'il avait faite, et a commencé à me caresser, puis a baissé ses mains.

L'étreinte de Steven faiblissait un peu. J'en ai profité pour lui donner un coup de pied, a mon avis, il a du se le prendre dans les burnes, il tomba à terre en criant.

J'ai repoussé Bryan avec trois coups de genou à suivre, j'ai pris son couteau et je lui ai planté dans la gorge. Brandon chargea avec sa barre.

Esquive. Je me place à sa gauche et lui plante le couteau dans les cotes, j'ai bien du lui en casser deux ou trois. Il a crié et lâché son arme, je lui ai sauté dessus et lui ai charcuté l'abdomen jusqu'à-ce qu'il n'émette plus aucun son. Kévin ne s'est arrêté de filmer que quand j'ai tourné la tête vers lui et lui ai lancé un regard noir.

Il a laissé l'iPhone tomber à terre et se briser en deux. Il l'a piétiné, puis s'est agenouillé devant moi et m'a imploré en pleurant.

- Tu crois pouvoir t'en tirer en chialant comme une merde, c'est ça ?
- Nan, avec ça !

Il a sorti un flingue de sa poche.

- Je connais le coup là, Kévin. C'est juste un airsoft, j'ai le même, sauf que moi j'ai enlevé la petite étiquette qui indique le nombre de joules.

Il s'est mis à gueuler comme un cochon qu'on égorge, et m'a tiré une bonne vingtaine de billes avant de se remettre à quatre pattes et de sanglotter :

- Je t'en prie Éric, laisse-moi vivre ! Je ferais ce que tu voudras, absolument tout, je cacherais les corps et je dirais rien, je serais ton esclave si tu veux mais par pitié ne me tue pas !
- Ok, donc tu vas commencer par buter Steven.
- Avec quelles armes ?
- Ah oui c'est vrai, laisse-moi faire.

J'ai chopé Steven, je l'ai soulevé et je lui ai fracassé le crâne contre le sol. J'ai entendu les os se craquer et beaucoup de sang a coulé, il se relèvera pas de sitôt je pense.

- Maintenant, tu vas rester là jusqu'à ce soir, je vais te ligoter et te bâillonner pour être sur que tu te fasses pas la malle.
- Ok.

J'ai passé un peu plus de dix minutes à chercher une corde, j'ai trouvé un genre de pilier auquel l'attacher, et j'ai fait son bâillon avec le T-Shirt de Steven.

Je suis revenu au lycée, et j'ai suivi les cours comme si de rien n'était.

Puis je suis revenu à la fonderie vers vingt heures, la nuit venait tout juste de tomber. J'ai fait acheter une pelle à Kévin, puis nous sommes partis en forêt. Je lui ai ensuite légué tout le sale boulot, on a aussi enterré mon T-Shirt.

- C'est bon Éric, j'ai fait tout ce que tu m'avais demandé. T'as besoin de quelque chose d'autre ?
- Non, absolument rien ! Pour te récompenser, je te laisse la vie sauve et des tic-tac !
- Oh, merci.

Je lui tends de la mort aux rats, qu'il goba aussitôt, qu'il est naïf ce Kévin !
Il s'écroula par terre. Vu le dosage, ça n'a rien d'étonnant. Il y en avait pour tuer un cheval.

Pour me débarrasser du couteau, j'ai pensé à la Seine. Je ferais ça ce week-end.


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