Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Purpose


Par : Pronche
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 13


Publié le 31/03/2013 à 00:51:08 par Pronche

— Dis-moi, cela fait combien de temps que tu n’as pas mis cette veste ? Car j'ai l'impression qu'elle est neuve.
— Elle l'es. Je ne l'ai jamais portée.
— Même pour tes remises de médailles ?, demanda la louve aux cheveux de feu, étonnée.
— Anthony les prenait toujours à ma place. Ces ‘réunions’ où des gens t'acclament et te félicitent alors que secrètement, ils ne peuvent pas te supporter, très peu pour moi. Pareil pour les politiques. J'ai été invité à des galas, et autres cérémonies remplies de riches et hommes d'affaire qui voulaient juste se faire connaître en s'approchant de moi et espérer obtenir des faveurs de la part de mon neveu.
Kiara le regarda d'un air surpris tandis qu'il retirait son t-shirt. Puis, rapidement, il se débarrassa son jean pour le remplacer par un pantalon à galon de soie, de couleur bleu foncé, presque nuit.
— Ton neveu ?
Un soupir s'échappa de la bouche d'Ethan.
— C'est une information que j'évite de divulguer à qui que ce soit car ça pourrait se retourner contre moi. Bref, il s'avère que je ne sois pas le seul membre encore vivant de la famille Gray. Le président terrien actuel en fait partie. Il s'agit du fils de ma petite sœur, au sixième ou septième degré. Tu n'imagine pas le choc que ça m'a fait d'apprendre une telle nouvelle.
— Je suppose que tu as décidé d’établir un contact avec lui ?
— Exact. La première fois s'est plutôt bien passée et on est restés joignables. Bien sûr, d'un commun accord, aucun d'entre nous deux ne révéla le lien familial qui nous unissait. Cela aurait pu avoir de graves conséquences sur nos vies publiques et privées. On a partagés quelques repas ensemble et il semblait intéressé par ses racines. Évidemment, ça m'a plu et nous avons passés des heures à chacun discuter de son côté de la famille, comparant les physiques et caractères de chacun.
— Et tu n’as jamais voulu en profiter pour donner un coup de pouce à ta carrière militaire ?
Ethan fit non de la tête.
— Nope. Je le lui ai clairement dit lors de notre premier rendez-vous et il semblait partager mon avis, même si quelques temps plus tard, l’occasion s’est présentée. Un poste de conseiller en stratégie militaire plutôt bien payé et pas trop ennuyant. J’ai refusé, prétextant que je n’avais jamais eu l’étoffe d’un stratège et que je préférais rester sur le terrain. Ce qui entièrement vrai.
La Keidran resta silencieuse. Alors qu’il allait mettre sa chemise, elle l’interrompit en posant une main sur son épaule.
— Ethan, je voulais à nouveau m’excuser pour tout à l’heure.
Il lui lança un sourire franc. Elle ne savait pas qu’il avait vécu cette expérience pour le moins…traumatisante, alors, comment pouvait-il lui en vouloir ?
— C’est le passé. Laissons-le là où il est, ça ne nous fera pas avancer.
— Mais…., elle commença à protester mais y renonça en regardant dans ses magnifiques orbes bleu acier. J’aimerais faire quelque chose, pour te prouver que je t’aime et que je suis sincèrement désolée. Tout ce que je te demande est de fermer les yeux et de ne surtout pas bouger.
— Si tu veux, répondit-il en obéissant.
L’instant d’après, le jeune homme sentit quelque chose de chaud et mouillé sur sa clavicule droite. Mais avant qu’il n’ait pu se poser la moindre question, une douleur aiguë se manifesta, ainsi qu’une pression sur, et autour, de l’os. Il serra la mâchoire lorsque la pression s’intensifia et que du sang commençait à couler le long de son torse. Finalement, la douleur s’atténua. Lorsque l’humain rouvrit les yeux, Kiara se tenait face à lui, du sang sur les babines et sur les dents. Il jeta un coup d’œil vers sa clavicule et vit de fines perforations, prenant la forme de la cavité buccale de la louve.
— Que….pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
Un léger et triste sourire flotta sur ses lèvres.
— Il s’agit d’une ancienne tradition, une marque d’appartenance. C’était utilisé à une époque lointaine, lors que la population masculine se voulait très faible. D’une façon, ça voulait dire que ceux qui possédaient cette marque étaient déjà pris.
— Donc tu es entrain de dire que je ne suis qu’un vulgaire bout de viande à tes yeux ?, réplica-t-il, faisant semblant d’être vexé.
Elle ignora la pique et décida de nettoyer la plaie avec un mouchoir. Une fois qu’elle eut finie, Ethan mit sa chemise et la boutonna avant d’enfiler sa veste, de la même teinte que le pantalon. Ensuite, il ouvrit les petites boites carrées qui contenaient ses médailles de guerre et les attacha au niveau de son pectoral gauche, en-dessous des plaques de métal qui représentaient son grade. Finalement, il passa un coup de brosse dans ses cheveux pour y remettre un peu d’ordre. Il avait beau ne pas aimer les bureaucrates, il lui fallait tout de même être présentable pour espérer obtenir quelque chose d’eux.
Rapidement, le major fouilla dans ses poches l’espace de quelques secondes avant de se souvenir pourquoi ce qu’il cherchait ne s’y trouvait pas. Alors qu’il allait demander à sa colocataire de lui passer les clés de la voiture, ces dernières apparurent sous son nez. Il sourit, les prit et remercia la louve en déposant un baiser sur sa joue avant de quitter l’appartement.
La pluie avait cessé quelques heures auparavant mais avait tout de même laissée des traces de son passage dont les nuages gris qui recouvraient encore le ciel ainsi que les trottoirs encore mouillés et une atmosphère humide, presque lourde. Garée à quelques mètres, face au bâtiment, se trouvait la Clio. De nombreux résidus de pluie se trouvaient sur sa carrosserie. Sans un mot, Ethan déverrouilla le véhicule, entra, le démarra et partit.
Les rues et routes de la capitale se voulaient plutôt vides pour une fin d’après-midi, à l’heure de sortie des bureaux, certainement à cause de l’averse. Son point d’arrivée était le Palais Présidentiel, là où l’attendait le Président, le Premier Ministre ainsi que des conseillers. Pourquoi ? Ça, le jeune homme n'en avait pas la moindre idée. Mais il se doutait que cela avait quelque chose à voir avec la dégradation des relations humain/Keidran. La personne qui l’avait contactée s'était gardée de lui fournir des détails sur les raisons de l’appel, expliquant juste qu’il fallait que le jeune Gray rejoigne au plus vite le lieu de vie du chef de l’Etat. Si c’était un cas d’extrême urgence, il était sûr qu’une petite infraction au code de la route comme excès de vitesse pouvait être facilement oublié. D’un geste expert, il écrasa la pédale d’accélération et fit grimper très rapidement le compte-tour avant de passer la troisième. Il commença à se frayer un chemin dans la circulation, donnant des coups de klaxon par-ci, par-là. Après plusieurs minutes, le jeune homme arriva devant un grand portique vert sombre. Le portail en lui-même se voulait simple : deux énormes plaques d'acier d'une épaisseur de trois centimètres montés sur un système d'ouverture motorisé et automatisé. Ethan s'arrêta et sortit de la voiture. Immédiatement, les deux soldats qui gardaient la porte posèrent leurs mains à leurs armes.
— Veuillez partir, vous n'avez pas le droit de vous stationner ici !, avertit l'un des deux, sur un ton calme et professionnel.
Pour toute réponse, Ethan mit la main à la poche gauche de son pantalon et sortit sa carte d'identité.
— Je suis Ethan Gray. Le secrétaire en charge du cabinet du Premier Ministre m'a donné rendez-vous ici.
Entendant cela, les gardes se détendirent légèrement mais restaient tout de même sur le qui-vive. On leur avait fait passés l'information à propos de l'arrivée du célèbre soldat mais les usurpations d'identités ainsi que les fausses pièces étaient monnaie courante de nos jours.
— Retournez à vos postes soldats, je m'occupe du reste.
Le nouvel interlocuteur se trouvait sous le porche, observant attentivement la scène qui se déroulait sous ses yeux.
— Votre voix ne m'est pas inconnue, je suppose que vous devez être M. Simmons.
Un rouge-gorge aux yeux noisettes, au plumage bleu nuit avec quelques reflets vert kaki, sortit modérément de l'ombre de la bâtisse et s'approcha de l'humain. Comme tout bureaucrate, celui-ci se trouvait vêtu d’une chemise blanche, un pantalon noir ainsi qu’une veste bleue et une cravate rouge.
— C’est exact. Il est rare d’avoir la chance de rencontrer « Le Sauveur » au moins une fois dans sa vie.
— Il n’y a pas nécessité à m’appeler par les multiples surnoms que m’ont donné vos concitoyens. Ethan suffira amplement.
Pour un volatile, Simmons possédait une forte et chaleureuse poigne. Le jeune homme pouvait clairement lire le soulagement dans son regard, tellement celui-ci était évident.
— Il vaudrait mieux que je vous fasse ouvrir les portes pour que vous puissiez garer votre véhicule. La raison pour laquelle j’ai fait appel à vous vous sera révélée.
Il se contenta d’hocher la tête avant de rentrer dans la voiture bleu nuit. Ensuite, il attendit que le portique s’ouvre entièrement pour s’engouffrer dans la cour intérieure. Un style ancien avait été appliqué pour la création du palais présidentiel. De nombreuses pierres à la teinte beige claire avaient servies à la fondation des murs. Entre chaque pan de mur, il y avait une haute fenêtre, sur les trois étages qui composaient le bâtiment. Ethan se gara sur le côté gauche, de façon à permettre aux autres véhicules de sortir sans problèmes. Lorsqu’il ressortit, ses pied se posèrent contre du gravier possédant une fine couche blanche volatile et salissante, semblable à de la poussière.
— Veuillez me suivre, il serait plus préférable de discuter à l’intérieur.
Sans un mot, l’ancien soldat le suivit. Ils entrèrent dans la bâtisse. Toujours silencieusement, le duo continua sa route, naviguant entre couloirs et escaliers avant d’arriver à une porte. Le guide l’ouvrit, dévoilant une vingtaine de bureaux et pratiquement autant de Keidrans. L’un d’entre eux s’approcha de Simmons avant de lui tendre un dossier de couleur gris, ce dernier donna aussitôt le tas de feuilles à l’homme aux yeux bleu acier.
Avant même qu’il ait pu commencer à le feuilleter, le secrétaire lui parla.
— M. Gray, sur ordre direct de notre président, il m’a été demandé de vous contacter. Je suppose que vous êtes au courant à propos d’une attaque contre un transport scolaire ?
— Evidemment.
— Cet acte est l’une des pires abominations auxquelles nous ayons eus affaire jusqu’à maintenant, surtout envers des enfants.
— Je sais que c’est un choc. Surtout lorsque cela arrive à de pauvres innocents qui n’avaient rien fait pour mériter ceci. C’est la raison pour laquelle vous avez fait appel à moi ?
Le rouge-gorge hocha la tête positivement. Tous deux continuaient à marcher parmi la rangée d’offices. Les personnes présentes regardaient l’humain d’un air surpris et quelque peu haineux de la part de certains. Mais aucun ne pipa mot en voyant en voyant la panoplie de médailles dont une venant de leur propre corps militaire. Oui, Ethan avait aussi été récompensé par le président en place à l’époque. Ce fut la seule fois où il se présenta en personne pour recevoir une médaille (mais caché par son armure, pour rester anonyme).
— Serait-ce….’lui’ ?, souffla l’un d’entre eux, assez audible pour atteindre les oreilles du jeune Gray.
— Tout laisse à penser qu’il s’agit d’une attaque venant de gens de votre peuple. Notre gouvernement et le vôtre ont tentés de trouver un accord pour savoir qui gérerait l’enquête mais aucun compromis n’a été trouvé sur le moment. Votre rôle est de nous aider à trouver une solution qui arrangera tout le monde.
— Je vois, pourquoi ne pas l’avoir laissé à vos agents ?
— Territoire interstellaire. Chacune des deux races a un droit de regard sur ce qui se passe dedans. Et puis, l’école d’où viennent les enfants est sur une colonie.
Un soupir s’échappa de la bouche du major.
— Ça va être plus compliqué que ce que je pensais mais allons-y.
Finalement, le volatile fit entrer l’humain dans une pièce de taille moyenne, à la moquette fine et dure, contenant une table ovale et de couleur marron en son centre. Ainsi que plusieurs chaises autour, toutes prises par une personne. Collée au mur situé à la gauche d’Ethan, se trouvait un hologramme qui diffusaient une transmission en direct avec un bureau qu’il ne connaissait que trop bien.
— Messieurs, voici la personne que vous attendiez. Ethan Gray.
Ce dernier se tourna vers l’unique personne qui s’était levée. Il s’agissait d’un dogue argentin au pelage complètement blanc et aux yeux noirs, mesurant une bonne demi-tête de plus que lui. Il le reconnu immédiatement, il s’agissait du président Keidran. Celui-ci arborait un petit sourire franc et une expression semblable à celle du secrétaire, presque libéré d’un fardeau. L’ancien mercenaire s’approcha de lui et lui serra la patte.
— Je suis désolé de vous avoir dérangé M. Gray mais nous avons vraiment besoin de votre aide.
— En tant que quoi M. Povalski ? Médiateur ?
— Oui.
Il le regarda droit dans les yeux, sans aucune émotion.
— C’est pour cela que j’ai été congédié de ma fonction de professeur ?
— Hélas, c’est une des raisons. Vous m’en voyez navré. Je comprends parfaitement que cela vous pose problème mais c’est pour un plus grand bien.
Ethan tenta de rester calme, et bon sang, que cela lui était difficile. La personne responsable de la perte de mon boulot se trouvait face à lui. Certes, il s’agissait du président mais l’envie de le réprimander au point qu’il se fasse dessus le démangeait fortement.
— Evidemment, votre nouveau rôle ne sera pas sans salaire, cela va de soit.
— J’aimais ce que je faisais Monsieur, vous auriez pu engager quelqu’un de plus compétent dans ce domaine et dont c’est le métier.
— Tu étais la seule personne valide pour ça Ethan. La seule qui ne soit pas influencée par l’un ou l’autre camp. , lança Jack, sur un ton compatissant.
Ses yeux croisèrent ceux de son neveu.
— Laissons cela de côté pour le moment et concentrons-nous sur la raison qui m’a mené ici. Pas besoin de me faire un résumé, j’en ai eu un de la part de M. Simmons. Allons directement aux choses.
Toutes les personnes présentes approuvèrent. Le jeune homme regarda autour de lui et tomba sur un tableau blanc, utilisable avec des feutres et effaçable. Il s’en approcha et s’empara du feutre qui s’y trouvait.
— Très bien, nous allons commencer par le commencement. Qu’est-ce qu’on sait ?
— Qu’il s’agit d’une attaque perpétrée par les humains, dit l’un des conseillers présents.
— Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il s’agit de nous ?
Le conseiller en question lança un regard surpris au jeune Gray.
— Vous oseriez insinuer que nous serions derrière cela ? Jamais nos concitoyens oseraient faire une telle chose !
— Avez-vous des preuves du contraire ?
— Oui, pas beaucoup mais oui.
—Même si vous en disposez, tous les scénarios sont plausibles. Je suis d’accord sur le fait qu’il faudrait que ce soit des personnes avec un esprit dérangé pour commettre un tel acte. Qui que ce soit, ils voulaient marquer le coup et, possiblement, laisser un message. Ils ont réussis. Ensuite ?
— Nous avons récupérés les images et après analyse, nos experts sont formels. Il s’agit de vaisseaux de manufacture humaine.
Ethan haussa un sourcil et se tourna vers l’hologramme.
— Vous niez ce fait ?
— Non. Les documents nous ont aussi étés parvenus et nous en avons tirés la même conclusion.
— Je vois. Alors ça change pas mal de choses. Soit nous avons réellement affaire à un attentat perpétré par des humains soit, c’est un coup monté pour fragiliser nos relations. L’un comme l’autre, la relation est délicate.
Il passa une main sur son visage et soupira. Son cerveau fonctionnait aussi vite qu’il était capable pour trouver une solution à tout ça. Pour lui, il était certain que Purity était derrière ça. Envoyer un petit escadron pour abattre une cible aussi facile. Tout le monde croirait qu’il s’agit d’une attaque isolée et non le début d’un génocide. Et il fallait les laisser continuer à penser ça, pour donner une fausse sensation de maîtrise de la situation aux terroristes. Jusqu’où le groupuscule avait-il réussi à s’infiltrer pour organiser un massacre pareil ? Il ne le savait pas et c’est cela qui l’effrayait.
— On confie l’enquête aux autorités Keidrans.
— Qu’est-ce qu’il vous fait croire qu’ils réussiront à découvrir qui est derrière tout ça ?, demanda un homme, au visage ridé et chauve.
Le major le regarda avec le sourire le plus arrogant et ironique qu’il puisse faire.
— Certes, l’école se trouve sur une colonie et l’attaque s’est faite dans l’espace interstellaire mais des familles réclament la vérité, ils veulent savoir et ils en ont le droit. Les Keidrans dirigeront mieux cette affaire car ce sont des membres de leur peuple qui nous ont quittés et ils ne s’arrêteront que lorsque ce sera fini. Ils déploieront plus de moyens et d’effectifs pour résoudre cette affaire. Et puis, leurs autorités sont largement moins corruptibles que les nôtres.
— Quoi ? C’est inacceptable ! Comme osez-vous nous traiter de corrompus !?
Il s’agissait de l’homme qui était intervenu quelques instants plus tôt, qui avait haussé la voix.
— Ce n’est qu’un fait réel. J’en ai été témoin mais je n’ai rien dit car c’était à propos de choses sans importances. Je ne dénonce pas des frères et sœurs d’armes mais les remets plutôt dans le droit chemin. Ma décision est définitive et irrévocable. Vous avez acceptés que je décide car vous n’en n’étiez pas capable. Si cela ne vous plaît pas, ne tentez pas de vous plaindre auprès du président Gray car même lui ne me fera pas changer d’avis et puis, hors de question de céder pour le bon plaisir d’un bureaucrate qui vit dans son petit monde et n’a jamais posé le pied sur le terrain.
Jack ne put s’empêcher de sourire légèrement en voyant la tournure que prenait la situation. Ça se passait comme il le voulait. Ethan devenait une entité autonome, influente et se basant uniquement sur la logique et les faits pour rendre sa décision. Sa capacité à ressortir des ‘dossiers’ pour nuire à certains le rendaient très dangereux. Encore aujourd’hui, l’un de ses conseillers venait d’en faire les frais.
Ethan se tourna vers le dogue argentin après que la réunion se soit achevée et le pointa du doigt.
— Il va falloir que nous parlions vous et moi, j’ai certaines choses à vous expliquer à mon sujet.
La première carte venait juste d’être abattue, annonçant le début du jeu et des hostilités.


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