Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 26


Publié le 26/11/2009 à 20:17:49 par MassiveDynamic

Hs : Bon et bien l'heure de conclure la fic est arrivée. Considérez ce chapitre comme un épilogue, et après cela, Riposte Graduée c'est terminé. L'idée d'un préquel ou séquel reste envisageable, mais ça ne sera pas avant plusieurs mois, et ça ne verra d'ailleurs probablement jamais le jour.

Merci à tous ceux qui ont lu cette fic, j'ai eu vraiment beaucoup de mal à la mettre en forme et je regrette de ne pas avoir mieux développer les intrigues que je voulais, quoi qu'il en soit, merci à tous. Je vous quitte sur un épilogue léger, court, mais franc. Et pour ceux qui désirent suivre mon avancée, vous pouvez toujours découvrir ma seconde fic "J'ai vu" qui se dirige également vers sa fin.

Dernière musique pour cette fic, je vous conseille de la laisser jouer jusqu'à la fin, elle fera office de générique de fin...

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Epilogue : Un monde meilleur

"Harper... on y va. "

Oui, je suis en vie. Malheureusement, ils n'auront pas tous eu cette chance. Nous nous étions écrasés aux environs de Prépyat. Un lieu irradié. Complètement désert. Sans aucune voie d'avenir. J'ai perdu une jambe dans le crash. Et avant ça, j'ai perdu mon avenir. J'ai perdu Julie. J'ai eu beaucoup de mal à accepter sa mort. Et je n'ai même pas pu me venger. Le corps de Sébastien coupé en deux trainait à quelques mètres de la carlingue du jet. Ray et Karl, les deux seuls survivants, m'avaient porté jusqu'au point de ralliement prévu par Baird. Morgane n'a jamais était retrouvée. De même pour la dépouille de Roxane. Tout porte à croire que Karl et moi n'étions plus que les ombres de nous-même. Les derniers debout de la Section VIM. Après le crash, nous étions perdus. Karl et Ray me portaient dans une ville fantôme, craignant les créatures, alors qu'ils étaient encore en état de choc. Ma jambe saignait abondamment. Je me sentais partir. Ma vision se brouillait. Puis j'ai fini par perdre connaissance après avoir perdu une trop grande quantité de sang. Ray pensait à m'abandonner. Je les ralentissais. Mais Karl n'a pas voulu lâcher prise. Il m'a porté. Ils ont oublié leurs blessures pour quelques heures et m'ont porté jusqu'à la zone d'extraction. Pendant notre fuite et alors que j'étais toujours inconscient, Ray avait pu établir un contact radio avec Baird. Et c'était incroyable. Baird, de son jet, nous faisait entendre ce qu'il captait. Des cris de joies. Des rires d'enfants. La joie. L'espoir. La révolution. L'explosion de Paris avait totalement libéré la France. Un véritable soulèvement s'était enchainé, les serveurs qui contrôlaient la population ayant été détruits, tout le monde avait retrouvé son libre arbitre. La situation était chaotique et poétique à la fois. Nous avions libéré un pays d'une tyrannie. Et j'ai bien cru mourir en martyr.

Mais d'autres projets m'attendaient. Ray et Karl sont bien entendu parvenus à la zone d'extraction. Tout le monde est monté dans le jet. Baird nous a évacué à un QG provisoire de résistants à Lyon. Il parait que notre accueil fut héroïque. Hélas, je l'ai manqué. Je ne me souviens que du lendemain. Je me suis réveillé avec une jambe robotique greffée à la place de mon ancien membre. Au moins, j'étais tiré d'affaire. Dans la semaine qui suivait, une résistance mondiale s'était levée. Le contrôle de l'Almo fut réduit au fil des mois, au cours d'affrontements sanglants. Après avoir parvenu à libérer la Russie et à nous allier à eux, des centaines de millions de personnes prirent les armes volontairement. Ce fut violent. Ce fut un génocide. Mais au final, nous étions les vainqueurs. Aujourd'hui, c'est la fin de la guerre. Le QG de l'Almo en Antarctique vient d'être bombardé. C'était leur dernier refuge. Aujourd'hui, nous sommes libérés. Tout est terminé. Et nous étions en première ligne. Une nouvelle section avait était constituée, des sectionnaires par millions prirent l'Antarctique d'assaut. Et à l'instant où vous lisez ces quelques mémoires, je me trouve en Antarctique. Je foule des ruines qui hier encore représentaient l'instrument du diable. Désormais, ce ne sont que les restes d'un passé bien sombre. Demain, des gens paraderont. Demain, que l'on soit asiatique, arabe, caucasien, noir ou blanc, nous paraderont tous ensemble. Nous venons d'accomplir le meilleur en oubliant le pire. Tous nos problèmes étaient mis de côté. Un seul ennemi commun qui n'est plus. Tout est terminé. Le monde se souviendra de cette guerre. Mais elle ne saura jamais comment le soulèvement a commencé. Moi, je ne vous oublierai jamais. Julie. Roxane. Morgane. Sebastien. Chuck. Tom. Tous les résistants morts pendant l'infiltration de Paris. Vous tous, vous resterez à jamais gravés dans ma mémoire tant que j'aurai un souffle de vie. Je suis désolé que tout cela se soit si mal passé pour vous. J'aurai aimé que vous pussiez voir ça.

"Harper, on décolle. Ramène-toi. "

"Une seconde, je termine ma lettre. "

Je dois m'en aller. Toi, étranger qui lira cette lettre, toi seul connaîtra la vérité. Tous nos périples se trouvent là-dedans. Et si personne ne la trouve, qu'importe, elle fait maintenant partie du passé. Je la poserai sur ces morceaux de roches éparpillés autour des structures métalliques en ruine de ce dernier QG. Il est temps pour moi de retourner en France. De voir à nouveau des enfants sourire. D'avoir à nouveau une vie. Et il est temps pour moi d'organiser vos obsèques à vous tous, et surtout toi, Julie. Nous avons été les pionniers de ce nouveau monde.
Pour conclure cette lettre, toi qui la lit, je terminerai sur ces quelques mots : Profite de ta vie. Que tu sois un adulte, un vieux ou un simple gosse. Profite de la vie, rends chacun des jours que tu vivras unique, respire l'air pur à grandes bouffées. Nous avons fait en sorte que tu puisses vivre. Ne gâche pas ce cadeau. Vis.


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