Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Comment as-tu pu?


Par : KirKill
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 07/10/2009 à 02:15:37 par KirKill

Tout d'abord ce texte n'est pas de moi, je l'ai trouvé sur internet et l'ai trouvé très touchant.
Le nom original est "How could you?"
Le texte original(En anglais) peut se trouver ici http://jimwillis0.tripod.com/tiergarten/id21.html
Copyright et tout le tralala à Jim Willis :noel:

Pour les anglophobes, je me suis dit que je me devais de vous faire lire ce texte d'une manière ou d'une autre, et l'ai donc traduit, il est certain que le texte n'est pas aussi bon que l'original, je ne suis après tout qu'un humble canadien bilingue :hap:

Voici donc le texte, "Comment as-tu pu?"

Quand j'étais un chiot, je t'amusais avec mes cabrioles et te faisais rire. Tu m'appelais ton bébé, et en dépit des chaussures mâchées et des oreillers déchiquetés, je suis devenu ton meilleur ami.

Chaque fois que j'étais méchant, tu secouais ton doigt vers moi et me demandais "Comment as-tu pu?" Mais tout de suite après tu me faisais rouler sur le ventre pour me gratter affectueusement.

Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupés, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et l'écoute de tes confidences et rêves secrets. Je croyais que la vie ne pouvait pas être plus parfaite.

Nous faisions de longues promenades et des courses dans le parc, promenades en voiture, les arrêts pour acheter de la crème glacée (j'avais seulement le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens" comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu retourne à la maison à la fin de la journée.

Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et sur ta carrière, et plus de temps à chercher une femme. Je t'ai attendu patiemment, et t'ai consolé après chaque déchirement de coeur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et jouait avec joie lors de tes retours, et quand tu es tombée en amour.

Elle, maintenant ta femme, n'est pas une personne "chien" - mais je l'ai accueillie dans notre maison, et ai essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que vous étiez heureux.

Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un prisonnier de l'amour.

Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutait leurs inquiétudes et leurs rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.

Il y avait un temps où, quand les autres te demandais si tu avais un chien, tu aurais sortit une photo de moi de ton portefeuille et leur aurait raconté des histoires sur moi. Ces dernières années, tu répondais seulement "oui" et changeait de sujet. Je suis passé du statut de "ton chien" à "seulement un chien», et tu t’es offensé de chaque dépense en mon nom.

Maintenant, tu avais une nouvelle opportunité de carrière dans une autre ville, et tu allais déménager dans un appartement qui n'autorise pas les animaux. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il fut un temps où j'étais ta seule famille.

J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous soyons arrivés au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasse et as dit «Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et t’ont regardé avec peine. Ils comprennent la réalité face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers."

Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié: «Non, papa! S'il vous plaît ne les laissez pas prendre mon chien!" Et je me suis inquiété pour lui, et quelles leçons tu lui avait appris sur l'amitié et la loyauté, l'amour et de responsabilité et de respect pour toute vie.

Tu m'as donné une caresse d’au revoir sur la tête, évité mes yeux, et refusé de prendre mon collier avec toi. Tu avais eu une échéance à respecter, et maintenant j'en avais une aussi. Après ton départ, les deux gentilles dames ont dit que tu savais probablement que tu allais déménager des mois auparavant et que tu aurais pu me trouver une maison où vivre. Elles ont secoué leur tête et ont dit : « Comment a t’il pu? »

Ils sont aussi attentifs à nous dans le refuge que leur horaire chargé le permet. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l’appétit il ya plusieurs jours déjà.

Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me précipitais à l'avant, espérant que c'était toi qui avais changé d'avis - que ce n'était qu'un mauvais rêve ... ou j'espérais qu'il y aurais au moins une personne qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.

Quand j'ai réalisé que je ne pouvais pas rivaliser avec les ébats à l'attention des chiots heureux, inconscients de leur propre sort, je me suis retiré dans un coin et j'ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'est approchée de moi à la fin de la journée, et je l’ai suivie le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille.

Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m’a dit ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'anticipation de ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le prisonnier de l'amour n'avait plus de jours.

Comme c'est dans ma nature, j'étais plus préoccupé pour elle que pour moi. Le fardeau de ce qu’elle faisait pesait lourdement sur elle et je le savais, de la même manière que je connaissais ton humeur chaque jour.

Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a coulé sur sa joue. J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il ya tant d'années.

Elle a glissé l'aiguille hypodermique dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi, a regardé dans ses yeux aimable et murmuré: "Comment as-tu pu?"

Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a déclaré: «Je suis tellement désolé." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignoré, abusé, abandonné, ou devoir me débrouiller par moi-même - un lieu d'amour et de lumière très différent de cet endroit.

Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de lui faire comprendre avec un bruit sourd de ma queue que mon "Comment as-tu pu?" n'était pas dirigé contre elle. Il était dirigé vers toi, mon bien-aimé Maître, je pensais à toi. Je pense à toi et je t’attends toujours. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté que je l’ai fait.
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Ce texte dénonce les gens qui abandonnent leurs animaux, ces bâtards :snif:


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