Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Les chroniques du temps


Par : jonyfic
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 29/05/2010 à 21:23:24 par jonyfic

Bien évidement, comme chaque matin, je tournais le robinet, toujours dans le même sens. C'est peut être cette lassitude qui me fait oublier que chaque matin, c'est la même chose. Je met un pied sous la douche, puis l'autre, je tourne le robinet à fond et

-HAA ! RACHELLE !

Et comme chaque matin depuis ces 13 ans elle me répondit
-Oui papa ?

C'est marrant comme on ne peut pas en vouloir à une voie aussi douce... Je pris mon peignoir, l'enfilai rapidement, puis m'approcha de l'escalier. Je posai ma main sur le rebord et regarda ma fille dans les yeux.

-Rachelle, combient de fois t'ai-je dis DE NE PAS BOUFFER TOUTE L'EAU CHAUDE ?
-HA oui, désolé papa, et elle me dit ça d'un air si innocent et ironique en même temps...
Je soufflai un coup, et dans un elan monotone,
-Aller, file, je ne veux plus te voir ici...
-A ce soir papa !

Il fallu remettre la chaudière en marche mais après deux heures, j'eus enfin de l'eau à peu près chaude. Je descendis, et me dirigea vers la table. Ma vie est un long chemin droit, dont les ouvriers n'ont pas fait de virage et qui ne possède aucun obstacle. Certain pourrai rêver d'une vie comme ça, mais pas moi, enfin, j'espère que ça n'arrivera pas à ma fille.

J'entendis, comme d'habitude le bruit fort désagréable de mon microonde m'indiquant que mon café était fin prèt. Je pris ma tasse, et m'approcha de la fenêtre. Encore un magnifique beau temps. Mes yeux se perdirent d'abord dans le bleu infinie du ciel, sans aucun nuage. Le ciel, il doit ressentir la même chose que moi, tant de lassitude... Puis mes yeux furent rattrapés par le néant noir de ma tasse de café. Un noir profond, où même la lumière ne aventurai pas.

J'avais la main dans une poche, et la tasse dans l'autre. Je montai lentement le café à ma bouche. Encore un rare moment de bonheur avant une journée de travaille infernal, mais toujours interrompu de la même manière. Je posa ma tasse délicatement sur le coin de la table, puis me retourna. Mon téléphone sonnai. Je le débrancha, il avait suffisamment charger pour le moment. L'écran s'était allumé et était devenu bleu/vert en affichant seulement un nom. Encore et toujours le même nom : Ray ! J'hésitais. Était-ce un jour spéciale pour que je m'octroie le droit de ne pas décrocher ? Le droit de vivre autre chose ? Mon doigt se baladai du bouton vert au bouton rouge de l'appareille. Non. C'est souvent mauvais d'hésiter. Je me suis donc résilier, après plusieurs sonneries, à décrocher...

-Oui Ray ?
-Au putain ! Jeff ! T'en a mis du temps à décrocher ! Il se passe un truc ÉNORME !
-Quoi ? Le ciel te tombe sur la tête ?
-OUI BORDEL !
-Quoi ? Tu te fou de ma gueule là ?
-Non ! Une météorite ! ÉNORME !
-Laisse tomber, d'autre ont du la trouver avant nous...
-NON ! Elle est tombé dans mon jardin ! On a le droit d'exploitation !
-Non , c'est vrai ?!
-Si je te le dis !
-Oh MON DIEU ! MERCI MON DIEU ! J'arrive tout de suite !

Immédiatement, je raccrochai, attrapa mon manteau, mes clés. Défonça presque la porte pour arriver à la Jeep. La mon chien se tin derrière moi puis s'assit en remuant la queue.

-Non, Toufi, je t'emmène pas, désolé.

Il fit son petit sifflement habituelle puis reparti jouer ailleurs.
-Ha sacré Toufi !

Bon, j'enjambai la porte de ma Jeep puis pris la route à surement deux fois la vitesse autorisé. Du désert, rien que du désert à perte de vue et juste une route tracé par d'innombrable aller et venue de véhicule.

J'arrivais enfin chez Ray. Je me garai devant chez lui, coupa le contacte puis sorti impatient.

-Ray ! Ray ! T'es où putain !

Je le cherchai du regard, mais ne le trouvant pas, je décidais d'aller directement dans son terrain, de l'autre côté de sa maison. Je passa la clôture sans problème puis vis Ray, là, à genou. C'était si extraordinaire que ça ? Je m'approchais et lui posai ma main amicale sur son épaule, le plus doucement possible. Puis je lui chuchotait :

-Hey Ray, ça va ?

Je m'avançais encore et je vis son visage. Il pleurait. Puis je regardai le cratère. Il devait bien faire un rayon de 200m. Pour qu'une météorite fasse un trou pareille, il aurai fallu qu'elle fasse au moins la taille d'une voiture mais là...

...le cratère était vide...


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