Note de la fic : :noel: :noel:

Les 84 jours les plus longs


Par : stef
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : jour 1 , matin


Publié le 16/06/2010 à 00:09:05 par stef

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I want to break free
I want to break free
I want to break free
from your lies
You're so self satisfied I don't need you
I've got to break free
God knows, God knows I want to break free.


Rien ne valait la vraie musique, même en 2057. Je prenais le tramway. Pour être exact, je prenais le tramway aérodynamique à impulsion arrière qui carburait aux proxydes iodryques. Je ne faisais pas d'études en nouvelles technologies pour rien. Je devais me rendre à l'immense complexe d'étude d'Aériapolis afin d'assister à un cours. Aériapolis était un immense complexe universitaire qui réunissait tous les étudiants des vingt kilomètres à la ronde.

I've fallen in love
I've fallen in love for the first time

And this time I know it's for real
I've fallen in love, yeah
God knows, God knows I've fallen in love.


"Veuillez vous préparez à l'arrimage du tramway au centre d'étude." En entendant cela, j'ordonnai avec la voix la fermeture de mon Ipud. C’était le dernier modèle sortie d'Apple, après l'Ipod, l'Ipad, l'Iped, etc. Ensuite, je le rétrécis puis me levai de mon siège. Je saluai la conductrice qui, comme à son habitude, se contenta de grogner puis pris la porte téléportant afin d'arriver dans mon hall de cours. En fait, quand on entrait dans le complexe, un laser nous scannait pour savoir qui on était puis nous téléportait dans notre secteur pour éviter de se perdre dans l'immensité des lieux. Je pris la direction de l'amphithéâtre pour assister à mon cours de technologies dynamiques : ce n’était pas le cours le plus intéressant mais c'était quand même sympathique... A mesure que je me rapprochais, je voyais et j'entendais la cohue d'élèves qui se bousculaient comme des idiots pour entrer dans la salle polyvalente. En tant que deuxième année, je savais exactement ce qu'il fallait faire et ne pas faire pour rentrer rapidement.

Le plus simple, c'était d'éliminer les élèves petits groupes par petits groupes jusqu'à pouvoir passer tranquillement. Tout d'abord, éliminer les filles et les peureux: comme l'amphithéâtre voisin était un cours sur les animaux des marécages, une simple petit alerte pouvait permettre de faire fuir une bonne cinquantaine d'élèves Il n'en resterait plus qu’une centaine. Je montai sur la chaise la plus proche, raclai ma voix et criai bien fort afin d'attirer l’attention : "Je demande à tous les élèves de rester calme, un grorrix s'est enfui de l'amphithéâtre des monstr... Euh des créatures des marécages. Je vous pris de garder votre calme et de faire attention où vous marchez!". Pendant deux secondes, personne ne dit un bruit puis d'un coup tout le monde se remit à crier: les filles et les peureux s'enfuyaient le plus loin possible de l'amphithéâtre comme prévu. Les autres voulurent rentrer encore plus vite et poussaient de plus en plus fort. Pour information, les grorrix était un croisement entre des lapins nains et des grenouilles, cela ressemblaient à des grenouilles qui faisaient environ la taille d'une main .L’inconvénient, c’étaient leurs grandes dents dû à leurs croisements avec les lapins nains. Ces bestioles étaient très agressives: dès qu'elles se sentaient en danger, elles libéraient une odeur dix fois pire que celle d'un putois.

Bon maintenant, il ne me restait plus qu'à employer la deuxième phase de mon plan, la technique du bélier. Et quand on parlait du bélier, la voila qui arrivait, ma bélier : il s'agissait de Sophia, la plus embêtante et la plus lourde du complexe. C'était le genre de fille de riche qui se vanter tous le temps et qui est suivi par trois amies qui ne la lâchait jamais. Après une entrée remarquée, elle décida, comme je le pensais, de s'assoir sur SON siège afin d'attendre pour entrer dans la salle. A ces ordres, ses fidèles camarades coururent chercher l'immense siège sur lequel uniquement Sofia pouvait entrer dedans tellement il était immense. Ses amis : Kate, Blander et Lilia n'avaient même pas remarqué que je l'avais trafiqué. Tout marchait comme sur des roulettes, elles allèrent le déposer comme d'habitude bien en face de la porte de la salle. Ensuite, Sofia se prépara à s'asseoir dessus. Je m’écartai alors de l'entrée mais restai tout de même assez près de la porte. Sofia, elle, insouciante, posa ses majestueuses fesses sur son siège. Un grand CLIC se fit alors entendre. Tout le monde se tourna vers elle. Elle était également intriguée et regardait partout autour d'elle. Un bruit de moteur se fit entendre et d’un coup, le siège se mit en marche et décolla comme une fusée vers la porte. Par réflexe, tout le monde se jeta par terre. Le siège les rasait de près mais il continua sa route jusqu'à s'encastrer sur la porte.

Ne prenant même pas de nouvelles de Sofia ses amies étant là, je me dépêchai d'entrer dans l'amphithéâtre pour aller m'asseoir à ma place. J'entendais déjà des bruits de pas venant des couloirs qui se rapprochaient. Je continuai de regarder Sofia depuis ma place : j'étais fier de mon moteur que j'avais créé. Il était basé une ancienne friteuse et des ustensiles diverses de cuisine. J'avais utilisé en guise d'essence des épluchures de fruit mélangées avec du sucre et du clonyphale de radium que je m’étais procuré en cours. Pour la mise à feu, je m’étais tout simplement basé sur le poids de Sofia et grâce à un système d'inversion des forces, mon carburant s'enflamma. Tout le monde était à la porte quand le professeur arriva. Le cours débuta enfin...


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