Note de la fic : Non notée

L'amour, la mort et Moi


Par : SerialFicker
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Le réveil.


Publié le 09/07/2010 à 16:14:21 par SerialFicker

Qui suis-je ? Où suis-je ?
Voila les questions que je me posais il ya maintenant deux semaines.
Atteint d'un grand coup sur la tête, je me réveillais miraculeusement une semaine après dans l'hôpital de ma petite ville de Saint Avold. Les médecins m'expliquèrent que j'ai été atteint d'amnésie rétrograde, c'est à dire que j'avais oublié en partie mes souvenirs depuis ma plus tendre enfance. Bien sûr je sais toujours calculer, manger, boire... toutes ces choses innées en l'homme qui ne disparaissent qu'au moment de la mort.
L'amnésie est une éxperience incroyable, avoir 17 ans et n'avoir aucun souvenir du passé est une sensation étrange, comme celle de voir ses parents pleurer au chevet de mon lit, tristes de voir leur fils ne plus les reconnaître.
Le réveil fut difficile, la lumière du soleil à travers les rideaux d'une chambre d'hopital l'été me déchirait les yeux. Comme un bébé naissant, je n'avais aucune conscience des choses autour de moi. Bientôt on m'apprit que je m'appelais Kévin :noel:, que j'avais 17 ans et que j'avais un frère aîné de 19 ans. J'étais en Première L juste avant ces vacances. J'allais passer en Terminale malgré l'accident, ce qui signifiait que j'allais passer le reste de mes vacances à combler mon absence de connaissances en la matière. Ces vacances s'annoncaient géniales du début à la fin...
Pour revenir au coeur du sujet, l'accident en question était une chute en VTT d'une extrême violence. Je n'en ai aucun souvenir évidemment mais une chose était certaine : je ne remonterai plus jamais sur un vélo !
La première fois que que je fus devant un miroir, je vis un jeune homme de 17 ans, cheveux courts et bruns, maigre et affaibli par l'accident. Pas de trace d'un sourire sur le visage.
Mon premier sourire vint lorsque deux amis à moi vinrent me rendre visite. Ils s'appellent Arnaud et Pierre, deux bons amis. Tellement de bons amis que lorsqu'ils ont passé la porte, je croyais les connaître depuis toujours, comme si rien n'avait pu perturber notre amitié.
On discuta de tout et de rien, surtout de moi, ils me remémoraient nos bons vieux délires et j'en ris beaucoup. Apparemment, javais toujours eu de l'humour et le sens de la fête.
Lorsqu'ils partirent, ma mère revint à mon chevet. Je remarquais de suite son embarras, elle me dit d'une voix à peine audible :
-Kevin, il faut encore que je te dise quelque chose.


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