Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Cité n°1518... L'apocalypse...


Par : Rym0
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 07/11/2008 à 22:41:06 par Rym0

14 Janvier 2022

Cette foutue lumière qui m'éblouis... je n'arrivai pas à ouvrir les paupières, l'éclat lumineux de la lampe brûlait littéralement mes yeux, c'était insupportable. Il me fallut attendre une bonne heure avant de pouvoir me lever. Où j'étais ? Je n'en savais rien mais j'étais seul. Affolé les premières minutes, je me calmai tout en me remémorant les évènements passés.

«-Merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ? soupirais-je, où peuvent bien être les autres ? Et qui m'a ramené ici ?»

Tant de questions qui pour l'instant étaient sans réponses. Remis de mes émotions, j'examinais minutieusement la pièce où je fut déposé. C'était sûrement un taudis abandonné. Les murs étaient assailli par la moisissure, les vitres des fenêtres étaient inexistantes malgré la présence de volets. Une odeur nauséabonde flottait dans les airs. Une chose est sûr : j'étais plus en prison et c'était surement l'une des choses les plus importantes. En visitant le taudis, je trouvai des vêtements civils posés près de la porte. Qui que se soit, il avait pensé à tout car habillé en prisonnier, j'aurais pas tardé à retourner en prison sans passer par la case départ... J'enfilai rapidement les vêtements, un peu trop grand pour moi mais c'était mieux que rien. Avant de sortir et d'affronter le monde extérieur, je décidai d'ouvrir les volets pour essayer de me situer et là se trouvaient devant moi deux immeubles gigantesque quasiment collés.

«-On est où au juste ? dis-je stupéfait.»

Je ne tardais guère à sortir de l'appartement pour essayer de trouver mes frères Noeliste car être seul dans un tel contexte était la dernière des choses à faire. Soudain, une sonnerie retentit... il y avait un cellulaire dans ma poche.

«-...
-Rymo ?
-Oui, c'est moi...
-Ecoutes, c'est moi qui t'es déposé à l'appart' et tout le reste, c'est moi aussi. T'es pas en lieu sûr mon frère mais nous étions dans l'obligeance de te déposer quelque part car tu nous ralentissais considérablement... Tu dois nous rejoindre au plus vite, tu vois les deux grandes tours ? Tu les contournes et tu suis le chemin. Tu trouveras sans problèmes.
-Ok... ok, pas de problèmes, j'arrive.
-Et n'oublie pas, si quelqu'un t'interpelle, tu l'ignores et tu cours ! TU COURS !»

Merde, j'avais oublié de lui demander qui il était. Aussitôt, je me mis en route, sortis de l'immeuble aussi délabré que l'appartement où j'étais auparavant. Je me dirigeai alors vers les deux tours les fixant sans détourner mon regard et accélérant le pas. L'endroit où j'étais semblait derrière, un silence pesant régnait à des kilomètres environs. L'envol d'une dizaine de corbeaux vint briser celui-ci.

«-Ils m'ont fait peur ses sales piafs ! chuchotai-je...»

Quand tout d'un coup, je fus saisi par derrière. C'était qui encore ? Me débattant fougueusement, je réussi alors à m'échapper quand deux autres personnes arrivèrent. La première chose que j'eus remarqué fut leurs sourires troublant et leurs yeux implorant la pitié. Non, ce n'est pas possible... non, non, non, pas ici... tout sauf ça ! Malheureusement pour moi, c'était bel et bien des Hapistes... Voilà dans quelle merde je suis tombé...

«-HAPOWER ! cria le jeune homme corpulent.
-...
-T'es qui ? Et que fais-tu ici ? demanda l'Hapiste en gardant son sourire provocateur.
-Je suis un No... un... nouveau dans la cité... répondis-je espérant être encore dans la cité n°1518.
-Mmmh... répliqua-t-il tout en avancent sa face répugnante vers mon visage.
-Il ment, j'en suis sûr, c'est surement un de ces prisonniers Noeliste qui se sont échappés, ses autistes ! s'exclama celui qui me tenait fortement.»

Les trois Hapistes se regardèrent puis celui qui avait l'air d'être le chef de la bande des trois m'assena un sale coup de poing dans l'estomac me faisant cracher du sang.

«-Fils de ...»

Un second coup encore plus fort que le précédent vint heurter mes côtes. A ce moment, je pensais sincèrement que mon heure était venue, que c'était la fin, que ces Hapistes allaient me tuer quand une alarme assourdissante venait interrompre les malfrats.

«-Chef, il faut se casser et vite ! Laisse tomber ce péquenaud, il ne pourra plus faire grand chose avec les côtes brisés... cria celui qui me tenait tout en me lâchant et en cavalant.»

Ils s'en allèrent donc tous me laissant par terre, vomir du sang. L'alarme était toujours présente mais que signifiait-elle ? Il devait y avoir une bonne raison pour que les Hapistes décampent de cette manière. J'essayais éperdument de me cacher près d'une ruine.

«-Cette alarme... je me demande ce qu'il va m'arriver... marmonnai-je tout en me recroquevillant.»


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