Note de la fic : Non notée

dead fiction


Par : supertetris750
Genre : Horreur, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : sombre captivité


Publié le 02/12/2010 à 20:15:26 par supertetris750

« Debout abruti ! C'est l'heure de ta pitance ! ». un bruit métallique retentit.

Je ne savais pas du tout ce qui se passais et je ne reconnaissais pas la voix de la personne qui me parlait.
J' ouvris un oeil, puis l'autre, et j' aperçu une gamelle contenant des os accompagnés d'une sorte de viande à l'allure pré-mâchée et à l'odeur pestilentielle.
Cette vision d'horreur me fit vite reprendre mes esprits, et mes souvenirs me revinrent aussitôt :

j' étais quelques jours auparavant dans le système de CARTHAGEN 2, au commande d'un vaisseau spatial chargé de réparer le MERIDIAN 7 qui avait lancé un appel de détresse dans la zone.

Mais ce n'était rien d'autre qu'un piège tendu par d'infâmes pirates de l'espace. Une fois sur les lieux, ils avaient abordé et détruit mon vaisseau, en ayant au préalable tué tout mon équipage et récupéré tous les objets de valeur.

Et cela faisait bientôt trois semaines qu'ils me retenaient dans leur salle de détention, dans une cellule surveillée jour et nuit par un gardien. j' ignorais pourquoi ils me laissaient en vie, même si je me doutais qu'ils allaient réclamer de l'argent auprès de la fondation de recherches galactiques (FRG) en échange de ma libération.

Je relevai la tête et j' aperçu derrière les barreaux la silhouette d'un pirate de l'espace assez maigre portant une sorte de bandeau qui lui couvrait la moitié droite du visage, sûrement à cause d'une blessure grave. C'était mon nouveau gardien de cellule depuis la veille. L'autre avait été tué lors d'une attaque d'un bataillon de la FRG qui passait par hasard sur le trajet du MERIDIAN 7. Apparemment, le nouveau avait plutôt l'air de ne pas être enclin à discuter.

« qu'est-ce que tu as à me regarder ? »lance-t-il d'un air froid et austère.
je tentai d'engager une discussion :
« Et bien...je... heu... »
« Contentes-toi de manger le contenu de ton assiette et fermes-la. C'est tout ce que tu as à faire. »

Cette réponse agressive me fit comprendre que je ne devais pas trop approcher ce type, sous peine d'être mis en pièce. Je replongeai donc mon regard vers mon assiette. Rien qu'à voir mon soi-disant repas j'avais déjà envie de vomir. Impossible de voir, ni même de penser à ce cauchemars odorant.

Je décidai donc de laisser l'assiette de côté, et de retenter une discussion avec le terrifiant personnage appuyé contre la grille de ma cellule. Son visage était très dur et sévère. Il ne semblait atteint par aucun évènements, ni émotions. Rien ne lui faisait peur, rien ne l'impressionnait. C'était incroyablement déstabilisant.
Je réfléchis longuement à ce que j'allais pouvoir lui dire, et je décidai de lui parler de sa famille pour tenter de l'attendrir. Après tout, même les brutes ont un point faible, non ? J'amorçai donc ma deuxième tentative :

« Avez-vous une fami... »
« Je t'en pose des questions ? Non ! Alors ferme-la ! » me coupa sèchement le gardien d'un ton agressif. « sinon, je ferai en sorte que tu te taises... », il se tourna vers moi, la main sur sa Lame d'énergie SIGMA
« ...définitivement. »

Mon sang ce glaça, et je ne pus m'empêcher de déglutir. À cet instant, ses yeux ne reflétaient que haine, carnage et souffrance. Ses yeux d'assassin sans regret et sans pitié me perforaient de leurs regards. Je ne voyais en lui qu'un être sanguinaire qui ne vivait que pour donner la mort. Il était dénué de sentiments, il n'était ici que pour supprimer les autres personnes autour de lui, alliés ou ennemis, sans aucune distinction.

Je devinais en lui, rien qu'en le regardant, un lourd passé d'horreur et d'atrocité. Ses mains et sa lame étaient souillés par le sang, il ne faisait plus qu'un avec les ténèbres et le chaos. Je compris alors une chose que je n'aurais jamais aperçue sans cet échange mortel de regard : c'était un assassin.
Puis il se retourna en ajoutant :

« Du moins, je vais devoir attendre que l'on soit arriver pour me débarrasser de toi. Mais je te conseille de faire attention, je n'ai jamais été patient... »
À cet instant, un autre pirate entra dans la salle :

« eh ! Creed ! Amène-toi ! Le chef nous réunis dans la grande salle, on n'est bientôt arriver, il paraît. Il va nous expliquer le déroulement des opérations. »

ainsi, l'assassin s'appelait Creed. Un nom bien étrange en vérité. Certainement un nom de code, ou un surnom. En tout cas, il lui allait comme un gant.
« j'en ai rien à foutre. » répliqua-il sauvagement.
« t'es pas obligés de me parler comme ça ! »
« je te parle comme je veux » répliqua Creed, indifférent.
« euh...bon bref », poursuivit l'autre un peu intimidé, « on a besoin de toi là- bas. Allons-y.
« au moins, sa m'occupera un moment ».
les deux hommes sortirent de la salle et me laissèrent baigner dans la solitude.

Quelques minutes plus tard, j'entendis des paroles prononcées derrière le mur gauche de ma cellule. En l'observant, je découvris que les barreaux d'une bouche de ventilation étaient tordu, tout en haut.

En escaladant la grille de ma cellule je devais certainement pouvoir partir. J'avais mis trois semaines à m'en rendre compte !
Mais m'enfuir n'était d'aucune utilité. J'étais bloqué à bord du vaisseau et je serais vite rattraper si on découvrait mon départ. Le simple fait de savoir que c'était Creed qui me poursuivrait me dissuada de passer à l'acte.
Pourtant, j'entendais des voix de l'autre côté, et la curiosité me rongeait.

Je ne pus finalement m'empêcher d'escalader la grille et de rentrer dans la bouche d'aération par le trou, au prix de quelques contorsions. Tout au bout du long couloir étroit se trouvait la source du vacarme.
Je rampai jusqu'à arriver à une autre grille, qui donnait sur le pont du vaisseau.


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