Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

The Fragile


Par : Snake-suicide
Genre : Fantastique, Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 06/02/2011 à 15:08:44 par Snake-suicide

- On est perdu...
- Non, laisse moi quelques secondes petit homme...

Pilgrim commença à humer l'air, le jeune garçon enfila son pull en laine pendant se temps

- Je suis trempé !
- Figure toi que moi aussi !
- Tu n'as pas froid ?
- Non, ça ira... Par là ! Il désigna la gauche de sa petite patte
- Sûr ?
- Indéniablement...

Il se mit alors à ramer dans cette direction

- Je me demande si nous allons réussir Pilgrim... je ne me sens plus trop bien...
- Malade ?
- Non, toute cette eau...
- Tu t'es rappelé... N'est ce pas ?
- Oui...

Il continua à ramer silencieusement pendant longtemps, très longtemps, jusqu'à ce que le soleil se lève

- Laisse la barque filer dans cette direction et repose toi petit homme, je te réveillerais en cas de problèmes !

Il s'exécuta avec un petit sourire, le sommeil l'emporta rapidement mais celui ci fut tâché de cauchemar...

- Réveille toi mon ami, réveille toi, nous sommes arrivé
- Je... hein ? Arrivé ? Vivant ?
- Oui, arrivé et vivant !

La garçon se releva rapidement, il était dans un port, un grand port où s'affairait de nombreuse personne qui chargeait des bateaux, tout autour, il y avait de nombreuse tour, les comparses accostèrent et quittèrent le port rapidement sans éveiller trop l'intention

Ils arrivèrent dans le centre ville et ils furent émerveillé, des tonnes de sapin décorés, des guirlandes par centaines placé de maison en maison, de nombreuses personnes de petites tailles mêlé au grande marchaient dans les rues, ils ressemblaient à des lutins, tout le monde semblait heureux, les vitrines des magasins étaient superbement décorés de guirlande brillante et clignotante

- Où sommes nous Pilgrim ?
- Nous sommes dans la fantastiques ville de Noël !
- Je ne savais pas que... cette ville existait !
- Elle n'existe qu'à Noël !
- C'est à dire ?
- Disons que hors période de Noël, c'est plutôt vide !
- Je vois, c'est magnifique !
- Arrêtons nous a cette petite auberge, je la connais bien et nous serons bien reçu
- Tu... Tu es déjà venu ici ?
- Cela fait bien longtemps mais oui, je suis venu ici..
- Mais... Quand ?
- Les chats n'ont pas qu'une vie mon ami...

Ils rentrèrent à l'intérieur de l'auberge, chaleureuse, assez silencieuse, calme, magnifiquement décoré, toute les personnes souriante, la petite bonne femme qui s'occupait du bar lâcha un petit cri, une exclamation ravie, elle quitta le comptoir et s'approcha des deux aventuriers, elle était assez rondelette et le teint rouge, elle se pencha sur Pilgrim

- Te revoilà donc !
- Encore une fois Mirtha !
- Et qui accompagne tu ?
- Lui, c'est mon maître, mon plus fidèle ami
- Bonjour !
- Bonjour jeune homme ! Alors tu as la chance d'avoir Solenbum en compagnon !
- Solenbum ?
- Mirtha, ce n'est plus Solenbum désormais je me nomme Pilgrim ! Mon ancien maître est mort en 1815, paix à son âme !
- Euh...
- C'était un brave homme ! Je me souviens encore ! Allez, vous avez le droit à des consommations gratuites ! Du lait pour toi Sol... Pilgrim, je suppose
- Parfaitement !
- Et pour le jeune homme ?
- Euh un... truc... chaud... un chocolat...
- Très bien je vous prépare ça ! Allez vous asseoir ! Lâcha t-elle avec un petit rire

Ils allèrent donc se poser a l'une des tables en bois, là où il y avait des banquettes confortables, quasiment au fond

- 1815 ? Ton ancien maître ? Un brave homme ? Je ne comprends rien !
- Je vais tout t'expliquer mon ami...

La femme apporta le lait dans une grande gamelle pour Pilgrim et un bol de chocolat chaud avec sucre et une carafe de lait pour le garçon, elle leur adressa un sourire chaleureux avant de repartir

- Donc, comme je te l'ai dit, les chats ont plusieurs vies, ce n'est pas un mythe, ni une légende et mon ancien maître est mort en 1815
- Mais... Qu'as tu fais pendant si longtemps ?
- J'ai voyagé avant de mourir et de renaître entre tes mains !
- Combien de vie te reste t-il ?
- Il m'en reste 5, c'est déjà bien suffisant
- Tu as une longévité incroyable ?
- Nous avons tous une longévité incroyable mon ami !
- Et... Comment ce fait elle qu'elle connaisse ton maître ?
- Cette ville... Est hors du temps mon ami, en dehors de décembre, elle n'existe pas !
- Je... Je suis fou en faites ? Rien de tout cela existe ! C'est ma tête qui déconne ! Depuis que Sonia est morte ! Tout tombe en miette ! Je ne comprends rien ! Je deviens fou, je deviens fou !
- Mon ami, calme toi et écoute moi, tout ce que tu vis est réel, absolument tout, toute les personnes que tu côtoie actuellement existe ! Tu dis y croire ! Ne pas laisser tout cela disparaître ! Tu dois y croire !
- Si je n'y crois pas, tout disparaîtra n'est ce pas... Tout ce que tu fais, c'est me redonner l'envier de croire en Noël, de re croire en ça mais... Mais je peux le faire disparaître ! Si je n'y crois pas ! Tout disparaît !
- Je n'essaye pas de te faire croire, je veux t'aider !
- Je veux rentrer ! Je veux rentrer ! Je vais supprimer tout ça de mes pensées et je vais repartir ! Chez moi ! Et oublier tout ça !
- Très bien, nous allons repartir... Mais il faudra faire le chemin inverse...
- Quoi ?
- Si tu veux retourner chez toi, il faut refaire le chemin mais en sens inverse !
- Non, il suffit juste que j'oublie !
- Non, ça ne marche pas comme ça mon ami, tout est réel, si tu veux rentrer chez toi, tu dois faire le sens inverse

Il se prit la tête entre les mains avant de boire le contenu de son bol en une traite quasiment

- Pilgrim, peux tu me promettre... Que tout ça... N'est pas le fruit de mon imagination ? Que tout ce que nous visons... est bien réel ?
- Je te le promet
- D'accord, on va mener ce voyage jusqu'au bout... Quand devons nous prendre le train ?
- Oh nous sommes en retard !

Il s'empressa de boire son lait avant de descendre de la banquette, il remercia Mirtha avant de se tourner vers son compagnon

- Vite ! Il va partir sans nous !

Le garçon s'empressa de saisir son sac de boire le reste de son bol et de sortir avec Pilgrim, ils se dirigèrent tout les deux à vive allure droit devant eux en évitant de percuter passants, ils arrivèrent finalement sur un terrain vague, la nuit commençait à tomber, la neige tombait à flot


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