Le lendemain, je décide de me lever avant les autres pour aller voir le Capitaine, il est 8h30. Je n'arrive toujours pas à croire que Cédric et Seb nous ont retrouvé, mais pour l'instant je dois parler au Capitaine. Evidemment, il est réveillé, adossé contre le mur de son pavillon, une cigarette à la bouche.

-Salut Bastien. Viens, on va faire le point avec Michael.

-Salut Michael, dis-je en entrant.

Nous nous asseyons à la même table que l'autre jour, le Capitaine prends la parole :

-Michael et moi avons réfléchi. On pense que la meilleur solutions serait de voler vers l'Islande, mais reste le problème de tout ces gens à déplacer.

-Pourquoi ne pas y aller en bateau ? Demandais-je.

-C'est pas bête, on y a déjà pensé, dit Michael, je suis du même avis.

-Le problème du bateau c'est que c'est tellement lent qu'il nous faudra aussi des réserves à bord.

-Toute façon Capitaine, le scientifique m'a demandé quelque chose qui devrait vous plaire...

Je lui explique la situation pendant dix minutes.

-Wow, Michael, tu m'en avais pas parlé comme ça hier.

-Désolé Capitaine.

-Bon, reprit-il, on va aller déplacer le camp jusqu'à un port, et on divisera nos unités pour aller chercher ce matériel. Pendant ce temps ils se mettrons en place dans la bateau, ils seront déjà plus en sécurité qu'à découvert. Mais en attendant, on doit aller chercher des provisions dehors. Il faut que je convainc le Général qui a un niveau d'intelligence du niveau d'une moule.

Sur ces mots il se leva et se dirigea vers la sortie, avant de se retourner et de me dire :

-Si tu veux nous accompagner, prépare toi, on part dans une heure.


Je retourne donc chez moi pour prendre mon arme et le maximum de munitions, Nathan est réveillé et évidemment il veut m'accompagner, Cédric aussi mais Seb lui dit qu'il ont besoin de repos, Mika leur propose alors de leur faire visiter la ville, ils acceptent.
Nathan et moi nous dirigeons donc vers le pont, ou une vingtaine de militaires et deux camions-benne nous attendent.

-Les camions sont destinés au transport de marchandise, nous on prends les 4x4, comme d'habitude, compris soldats ?!

-OUI CAPITAINE ! Crièrent-ils en c½ur.

Rien de tel qu'un discours militaire dont l'armée à le secret pour remettre des hommes d'aplomb. Je monte avec le Capitaine et son équipe, notre objectif est la ville de Guissény, de forte densité on y trouvera sûrement ce qu'il faut.

Le convoi s'élance dans le territoire Breton peuplé de marais, de châteaux antiques, et lacs et d'étangs. Nous passons une petite ville anonyme, puis une autre.

-Ennemis à 7 heures Capitaine !

-Feu à volonté, et on accelère !

-Pris !

Chaque véhicule du convoi à une mitrailleuse fixée sur le toit, même les camions, ça fait cinqs mitrailleuses qui tirent simultanément sur les infectés, en quelques secondes la quinzaine d'ennemis présents s'effondrent.
Nous arrivons rapidement à un supermarché Hyper U.

-C'est ici qu'on va prendre les denrées alimentaires, allez allez allez on bouge ! Crie le Capitaine.

Douze soldats y compris nous, sortent des véhicules, pendant que les autres gardent le convoi.

-Allez on se bouge, dit un sergent que je ne connais pas.

Tout le monde prends un chariot et fait plusieurs aller-retours, remplissant progressivement les bennes.
Pour alimenter 15,000 personnes, il en faut des denrées. Et de tout genre, ça va du paquet de pâtes à la bouteille de lessive. Heureusement le Capitaine m'a dit que juste après notre retour un deuxième groupe partira, puis un troisième.

-CAPITAINE ! On a un groupe de plusieurs d'ennemis en approche rapide !

-Feu à volonté, position défensive, on décolle !

Le groupe se resserre autour du convoi, attendant les retardataires.

-Ca commence à chauffer ici ! Bougez vous !

Les infectés tombent par dizaines mais d'autres arrivent, dans quelques minutes ils seront des centaines.

-C'est bon ! Allez allez allez !

Je cours vers le 4x4 et m'empresse de m'asseoir à son bord. Le convoi reprends sa route, avec au moins un cinquantaine d'infectés à nos trousses.

-Ils ne nous rattraperont pas ! Cessez le feu, CESSEZ LE FEU, gardez vos munitions !

Le convoi rentre sans aucune perte avec 3 tonnes de marchandises. Dès notre arrivée un autre s'élance sur le pont. Nathan et moi rentrons. Je décide d'aller voir le pavillon d'Alexis et des autres, après tout ils font partis du groupe et doivent savoir à quoi s'en tenir.