Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Dead Time, Tome 1


Par : DEN2OO7
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Chapitre 4


Publié le 09/09/2011 à 12:21:56 par DEN2OO7

Chapitre 4


• C'est alors que la lumière fut. Elle fut si intense et soudaine que les soldats regardant dans leur viseur respectif furent éblouis et ne pouvaient tirer.

Le Lieutenant Frasier s'en était aussi rendu compte :

-Ah ! Bordel ! Tirez dans le tas !!!

Mais les hommes étaient encore étourdis, ils ne voyaient plus rien. Par sécurité, personne ne se mis a tirer. C'était la procédure afin d'éviter le feu ami.

Mais une voix aussi féminine qu'inattendue se fit entendre, elle surgissait du groupe d'individu non identifiés se trouvant en face :

-Non ! Ne tirez pas ! Nous sommes des scientifiques ! Par pitié !

Marc avait retrouvé la vue et vit une dizaine de personnes en blouses blanches, apeurées, se dissimulant derrière des bureaux. Elles relevaient la tête pour voir ce qu'il se passait. Elles étaient aussi étonnées que les soldats.

"-Contre ordre ! Cessez le feu !" Dit il même si aucun coup n'avait été tiré.

Le commando regardait la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Elle était sans dessus dessous. Des feuilles jonchaient le sol par centaines, du matériel de chimie, ainsi que des écrans de contrôle étaient brisé sur des tables. Une porte, sur la droite, était barricadée, et infranchissable. Il se passait quelque chose d'anormal. Une chose de plus d'ailleurs. Tous les hommes de sciences étaient a genoux sur le sol ou accroupis, ils étaient sur le point de pleurer. La peur les ravageait.
La scientifique qui avait prit la parole continua :

-Vous êtes français ? Comment est ce possible ? Et cet équipement, vous venez de l'époque moderne ?

-Quoi ? Mais de quoi elle parle la blondasse capitaine ?

Marc se retourna : "Pour l'instant ta gueule Judi."
L'officier voyait que le temps pressait, un vrai siège se tenait ici, et apparemment ce qu'il y avait derrière la porte ne devait absolument pas rentrer.

Il arma son FAMAS, et le pointa tout droit vers la jeune femme.

-Je vois que vous avez déjà vos réponses, mais maintenant désolé jeune fille, c’est moi qui pose les questions. Ou on est ici ?

Elle se retourna pour regarder ses confrères un à un.

-Vous êtes dans…un bunker.

-Ah ouais ? Et qu’est ce qu’il se passe dehors ?

-Il y a une épidémie foudroyante dans le bâtiment, les contaminés deviennent extrêmement violents et cherchent a tuer tout le monde. Les consignes sont de se barricader.

Marc regarda les tubes a essais brisés un peu partout dans la pièce.

-C’est vous qui avez créé cette situation ?

Un autre homme en bouse blanche se leva :

-Grand Dieu non ! Nous ne sommes que de simples chercheurs !

-Toi ta gueule, c’est a ta copine que je parle. Pourquoi vous êtes étonné qu’on soit tous français ? On est toujours en France n…

Mais Marc n’eu pas le temps de finir sa phrase. Une porte blindée tomba du plafond et vint renforcer les barricades. La lumière s’éteint alors, et des lumières a la couleur orange vinrent illuminer la pièce. Une voix mécanique angliciste ponctua la situation :

« Attention, Alien life detected in this sector , Attention, please be quiet, security arrives »

Tous les scientifiques cédèrent a la panique :

-Ho mon Dieu ca y est ! c’est la fin ! Nous allons tous y passer !

Marc ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il ne savait pas à quel ennemi il avait affaire, seulement qu’il était extrêmement dangereux. Il ne savait pas non plus d’où ils pouvaient venir, la pièce étant hermétiquement fermée. Les soldats s’impatientaient :

-Bordel ! Qu’est ce qui se passe ? On fait quoi la ?

Mais le jeune officier les tenait toujours :

- Fermez-la ! La ferme ! Il faut que je réfléchisse !

-Il va falloir réfléchir vite alors !

Les scientifiques commencèrent a crier, a prier. La panique était totale, et pourtant personne ne bougeait, personne ne savait quoi faire. Ils attendaient la mort, et étaient paralysés de peur. Marc ne s’entendait plus penser.

-FERMEZ VOS PUTAINS DE GUEULES OU JE VOUS FLINGUE TOUS !

Mais les cris redoublèrent d’intensité. Marc ne faisait qu’ajouter a la panique générale. Il en avait maintenant assez. Il leva son arme au plafond, et tira une rafale. La déflagration était tellement violente qu’elle imposa le silence.

-Le premier qui parle, le sergent 45 se fera un plaisir de le descendre.

Celui-ci s’approcha du groupe de chercheurs, fusil a l’épaule :

-Avec plaisir capitaine…

Soudain, des bruits de pas se firent entendre tout autour de la pièce. Venant de n’ importe où. Marc compris alors :

-Ils viennent des bouches d’aération. C’est comme ça qu’ils peuvent contaminer votre bunker en entier.

Il s’approcha de la chercheuse, elle était en pleurs.

-Ou se trouve l’aération de la pièce ?

-Elle…elle est juste la.

Elle montrait du doigt un bureau plaqué au mur.

-Les gars, enlevez moi ça.

Deux soldats vinrent déplacer le meuble, et dévoilèrent effectivement une brèche dans la pièce.

-Les amis, c’est par ici que le père Noel va se pointer, préparez vous !

Personne n’avait prit la peine de répondre a Judi de la fermer, tous les soldats étaient maintenant concentrés. Ils fixaient tous la bouche d’aération. Les bruits continuaient, toujours plus proches. Les soldats commencèrent a avoir peur :

-Ils viennent pas ! Ils viennent pas ! Ils foutent quoi putain ! Venez bordel !

-La ferme ! Silence !

Marc tenait a faire régner l’ordre.

C’est alors qu’il comprit ce qu’il se passait, il se retourna vers les chercheurs :

-C’est un labo ici pas vrai ?

-Oui… tout a fait, répondit l’un d’eux.

-Donc il y a aussi des hottes d’aération au plafond pour évacuer les vapeurs chimiques ! Equipe Bravo ! Scrutez le plafond ! Ils peuvent nous prendre a rev…

Mais il était déjà trop tard, en un rien de temps, la situation devenait incontrôlable. Lorsque chaque soldat fixait le mur, ces contaminés tombèrent du plafond, enfonçant la paroi de tout leur poids. L’embuscade et la surprise était totale. En une fraction de seconde, tout échappait au lieutenant. L’ampoule orange qui illuminait la pièce vola en morceau, plongeant la pièce dans le noir. Des coups de feu furent tirés dans la panique, mais personne ne faisait mouche. Des cris d’agonie et de douleur fusaient.

-Regardez dans les lunettes thermiques, explosez-les !

Un semblant d’organisation naissait

-Ennemi a droite ! A gauche ! Ils sont partout ! Ils sont parmi nous !

Marc savait quoi faire dans ce cas la :

-Tout le monde a terre ! A plat ventre maintenant !

Certaine formes rouges dans le viseur de Marc s’exécutèrent, d’autres non.

-Maintenant flinguez tous ce qui se trouve debout !!!

Les hommes s’exécutèrent, et vidèrent leurs chargeurs sur ces monstres doués d’intelligence et savamment meurtriers. Tous s’écroulèrent.

Des bruits métalliques familiers résonnèrent dans la pièce. Ce qui était rassurant pour tout le monde ici. Marc gardait les rennes :

-Personne ne bouge. Attendez.

« Attention, no alien life detected. Thank you for your cooperation »


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