Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le manoir de Mister Jack.


Par : Leyoh
Genre : Horreur, Science-Fiction
Statut : Terminée



Chapitre 10


Publié le 19/04/2013 à 02:38:25 par Leyoh

19 Janvier 2019, 15h02. Notre héros se retrouve désormais seul, tandis que ses amis ont rejoint le grenier pour s'enfuir.

Seul. Me voilà seul contre toute ces merdes. Ce n'était même pas moi qui avait gardé la lampe torche. Fait chier. Qu'est-ce que j'allais faire si je tombais sur des zombies, ou je ne sais quoi encore... Rah, bordel, je ne savais pas ce qu'il m'avait prit de partir tout seul... Quoiqu'il en soit, j'étais déjà descendu d'un étage. Le dernier ? On aurait bien cru. Un grand hall coloré, et resplendissant de mille couleurs. On aurait dit une salle de bal. Non, attendez, c'était une salle de bal !

Je n'en croyais pas mes yeux. Des gens dansait, ensemble, sur un air de bal. Masqué, d'ailleurs, car ils en portaient tous un, de masque. Je me cachait alors rapidement derrière ce que je pouvais, c'est à dire le buffet, placé pas très loin de l'escalier. J'en profitais alors pour ramasser un couteau qui trainait là. Ça pourrait toujours servir.

Je me déplaçait derrière le buffet, et observait la petit fête. Là, il était là, cet enfoiré de Jack. Mon regard se durcissait, mes sourcils se fronçaient. Je me promis de buter ce salopard.

La musique s'arrêta.

Jack se mit à applaudir.

"-Mes amis... Ce fût un magnifique bal que vous m'avez accordé là..."

Alors... Attendez... Je n'avais pas rêvé tout ce qui s'était passé avant... Me dîtes pas... Que si ? Il ne s'était rien passé ? Alors... Non, il reprit, et je déchanta rapidement.

"-Mais c'est la fin, hin hin hin..."

La salle s'assombrit quelque peu, les couleurs se ternirent. Tout le monde baissa la tête en même temps, comme si on les avait débranchés. Jack disparu dans son épaisse fumée noire. Les autres restèrent immobiles.

Je me releva, intrigué, perdu. Qu'est-ce qu'il se passait ?

"-Tu as de la chance d'être encore en vie, jeune homme."

Je sursauta violemment, et en me retournant, tomba sur le buffet. Jack était derrière moi. Comment avait-il fait ça ? Comment ? Et pourquoi ? Pourquoi j'étais là ? J'avais envie de disparaitre, moi aussi, que tout revienne à la normale, je voulais que toute cette histoire ne soit plus qu'un mauvais rêve. Des larmes roulaient sur mes joues. Il s'approchait alors de moi, et attrapa ma main tenant le couteau, le dressant alors au dessus de moi.

"-Mais je vais te priver de cette chance. Maintenant."

Je voulais hurler, expulser ma terreur par ma bouche, mais je n'y arrivais pas. Je n'arrivais même pas à me défendre. Je le regardais dans les yeux, et tentais seulement de reculer : en vain.

Mais alors que je croyais que la fin était venue pour moi, voilà que les adultes, les anciens danseurs, se remirent à bouger, ce qui semblait choquer Jack. Je tourna la tête, et les vit reprendre vie. Ils bougeaient un peu comme des automates, mais ils étaient libre de leurs mouvements. Je les reconnus. C'était tout les adultes de la ville. Ils étaient... Empaillé ? Oui, on aurait bien dit qu'ils l'étaient. Mais leur âme n'avait apparemment pas quitté leur corps... Ils s'approchaient de nous. Pour m'aider ? Ou pour l'aider lui ?

Jack n'attendit pas d'avoir sa réponse, que déjà il abattit le couteau dans mon thorax. Bim, en plein dans les poumons. Je n'arrivais déjà plus à respirer. Il retira la lame de mon corps, et s'éloigna lentement, à reculons. Cependant, les automates se jetèrent sur lui, et le maintenèrent fermement. Ils me regardèrent. Je regardais Jack. Je tourna la tête, cherchant un autre couteau. Bingo, en voilà un plus gros. Posant ma main sur ma blessure, je me relevais, lentement, et avec beaucoup de difficulté. J'attrapais le couteau, et m'approchais de lui, en titubant. Ma vision se brouillé. C'était la fin. Ma fin. Mais aussi la sienne. J'aurais ma vengeance, et je rejoindrais ma famille. Enfin, je quitterais ce monde de merde, que j'haïssais tant. Enfin je pourrais apprécier l'éternité loin du système pourri de ce monde plus corrompu que l'enfer.

Je le regardais, et les automates le mirent à genoux. Je le regardais maintenant de haut.

"-Game... Over..."

Ce fut les derniers mots que je pu laisser s'échapper de ma bouche. Je brandis la lame, et la planta dans sa gorge. Une giclée de sang en sortit, pendant que je remuais la lame de toute mes forces - ou du moins, du peu qui m'en restait - pour le faire souffrir et être sur qu'il ne s'en sorte pas. Je ne pu pas savoir si j'avais réussit le boulot, même si j'avais ma p'tite idée. J'attrapa le collier que m'avait donné le gardien du manoir, et tombais en arrière, puis perdit connaissance. Ma douleur au thorax s'estompa.







Étais-je mort ?

Cela en avait tout l'air. Je me sentais libre. Libre comme l'air.








Alors c'était ça, la mort... ?


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