Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Naissance d'un fantôme


Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 10 : Opération lumberjack (suite)


Publié le 11/09/2013 à 11:37:53 par GrosPorc-Malade

Je chargea alors mon adversaire de toutes mes forces. Je lançais alors mon poing gauche en direction de son visage. C'était peine perdue... Cet homme était une vrai armoire à glace. Il saisit mon poing dans le creux de sa main et d'un coup, j'entendis tout mes os craquer craquer à l'unisson.

Il me regarda d'un air amusé avant de me frapper avec le plat de son front. La puissance du coup me fis reculer de quelques mètres. Je massais mon front avec ma main droite pour tenter en vain de calmer la douleur.
L'homme ne bougeait pas d'un pouce. Il semblait amusé par ma faiblesse. Ceci eu le dont de m'énerver encore plus.
Je dégainais alors mon revolver de la main gauche. A peine eu-je le temps de braquer ma cible que ce monstre s'étais rué sur moi. Il saisit mon revolver d'un coup sec et me frappa violemment le visage avec la crosse avant de le jeter en dehors de la tente.

Fou de colère, je sortis me relevais et sortis mon couteau. Je faisais des mouvement circulaires amples et rapides en direction de sa gorge. Tout ces efforts étaient inutile. L'homme sautillait en arrière tout en rigolant, évitant ainsi la moindre attaque.

J'étais épuisé... Mes attaques se firent de plus en plus molles et de moins en moins précises.
En guise de contre-attaque, ce géant russe me donna un puissant coup de pied dans le genou gauche, me mettant ainsi à genou. Dans la seconde qui suivit, il m'ébranla le visage d'un coup de poing.

Je tombais à terre... Chacun de ses coups était semblable à des coups de marteau. Mes réflexes, encore étrangement vivaces, me remirent debout. Le décor semblais tourner autour de moi.
Je m'étais fait allumer copieusement le crâne... J'avais l'impression de vivre un coma éveillé. Mes sens me lâchaient un à un... Je ne sentis même pas la douleur lorsque le russe me frappa à l'estomac. Je restait debout, hagard. Mon ouïe me laissait percevoir qu'un affreux bourdonnement.

Je crus entendre le son de la voix de Eva au loin.

"Apho ? Apho ?!..."

Je souriais nerveusement. Cette femme avais vraiment du talent. Elle et ses trois compagnons avais du venir à bout de la dizaine de russes à l'entrée du campement... Elle venais surement m'annoncer notre belle victoire... Si seulement elle savait...

C'est un étrange sentiment de légèreté qui me sortit de ma torpeur. J'étais désormais à plus de deux mètre du sol, au bout des tronc qui servaient de bras de cet ours russe. Il me lança en direction de la sortie de la tente.
Je m'écroula alors sur le sol poussiéreux du camp... Inerte.

J'entrouvrais fébrilement les yeux. Eva courrait vers moi. Elle courait comme si le diable en personne était à ses trousses. A la vue de mon adversaire qui venais de sortir de la tente, elle s'arrêta net.
Elle avala anxieusement sa salive sans lâcher son terrible adversaire du regard.

"V...Va t'en... Va t'en Eva..." marmonnais-je en vain. Elle était trop loin pour entendre ma faible voix.
Visiblement à cours de munitions, Elle sortit son couteau de sa Rangers et avança lentement vers le russe.
Nos 3 compagnons avait du retourner au campement, pensant que la bataille était finit.

Le russe, jusqu'alors très calme, hurla de toute ses forces et chargea Eva. Elle fléchis légèrement les jambes, prête à bondir...

Encore quelque foulées la séparait du véritable taureau qui arrivait sur elle. Lorsqu'il fût assez proche, Elle fit un bond sur la gauche tout en donnant un coup de côté avec sa lame.

Le russe stoppa sa course. Et plaqua son énorme main sur la plaie hélas peu profonde que Eva avait laissée sur son flanc gauche.
Le russe esquissa un sourire et avança en marchant vers Eva.

Je commençais à me relever. Ma vision restait encore flou mais je pouvais marcher.

Eva s'élança sur l'homme pour le surprendre. En réponse à cela, il tenta de lui asséner un crochet du droit qu'Eva esquiva de justesse en se baissant avant de planter son couteau dans le bras droit de son adversaire. Il fît alors quelque pas en arrière et prononça quelque jurons russe tout en retirant la lame de son bras qui commençais à saigner abondamment.

J'allais chercher la longue machette que le russe avait laisser dans la tente auparavant. J'avais la tête qui tourne. La trajectoire que je suivais en marchant décrivais une courbe que je devais régulièrement corriger sous peine de rater ma destination.

Pensant son adversaire affaiblit, Eva s'élança sur lui. Elle arma sa jambe droite avant d'assener un coup de pied fouetté vers les cottes du monstre russe. Le coup toucha sa cible mais le russe bloqua la jambes de la jeune femme entre ses côté et son bras.
Maintenant en équilibre sur une jambe, Eva tentait d'attraper le bras libre de son adversaire.
Ce dernier usa de sa force colossale pour la soulever de terre et la rabattre violemment sur le sol.
Eva eu juste le temps de rentrer sa tête entre ses épaules pour protéger sa nuque avant que son dos viennent s'écraser sur le sol dur et pierreux du camp.
Elle était alors allongée parterre et le russe venait de lâcher sa jambe pour lui frapper le visage.
A peine eu t-il le temps de s'approcher à quatre pattes qu'Eva décocha un puissant coup de pied en direction du visage du russe. Le coup le fit tomber à la renverse.

Eva bondit et se placa alors à califourchon sur le torse de l'homme avant de lui marteler le crâne de coup de poing.

Avant même que sa résistance physique l'ai abandonné... J'approchais du russe, la machette trainant sur le sol derrière moi. Je poussais un puissant hurlement, puisant dans mes ultimes forces pour brandir mon arme en l'air.

Eva eu à peine le temps de retirer ses bras que j'abaissais violemment la lame sur le cou de ce monstre.

Lentement, les muscles de l'homme se relâchèrent... Ses bras vinrent s'étendre le long du sol.
Sa tête était séparé de son torse de seulement quelques centimètres.
Il était vaincu...

"Et... A... Anaîs... ?" me demanda Eva, encore haletante de l'effort physique intense.

Je fermais les yeux et me relevais tout en marchant en direction de la sortie du camp.

"Non.... Pas elle... Non..." dit-elle en s'allongeant au sol, les mains sur le visage.

Elle avait visiblement perdu trop de personnes qui lui était chère... Cette guerre lui avais tout pris. Nous pensions nous venger... En réalité, nous avions seulement remué le couteau dans la plaie...

La campement était hors d'était de nuire... Mais le coup à payer était bien trop grand... Notre soif de vengeance nous conduisit à vouloir tuer une quinzaine de russe sans s'être réellement préparé. Quinze russe sont mort ce soir. Ce n'est rien comparé à l'immensité de ce qui restait à faire... Qu'avions nous gagné ? Seulement la mort de deux être cher.

L'opération Lumberjack était un échec et une grave erreur... C'est donc le coeur remplit de tristesse et de dégoût que nous rentrâmes à "la maison"


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