Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Projet Source Rouge


Par : picsou_riche
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Ceci est mon histoire...


Publié le 05/08/2014 à 13:48:08 par picsou_riche





Et elle n'est pas arrivée à partir de rien.
Au début j'étais une fille normale dans un monde normal, du moins c'est ce que je croyais être. Nous étions en 2013, sept milliards d'humains vivants sur cette planète dénommée la Terre. Et déjà, c'était une planète malade. Malgré les événements presque banalisés au sein d'une société hypocrite tels que les règlements de compte, les opérations militaires et les crises économiques fictives, nous vivions tous en laissant le temps s'écouler normalement, comme si de rien n'était. Le monde était misérable, mais il fonctionnait « normalement ». Les riches devenaient de plus en plus riche et les pauvres de plus en plus pauvre et parfois les riches étaient ruinés et les pauvres enrichis. Les guerres avaient laissé place à une nouvelle forme de conflit : le terrorisme. L'argent était devenu la seule préoccupation de tous êtres vivants, même s'ils ne voulaient pas se l'avouer, car au fond, l'argent était synonyme de vivre. Mais pour moi, toute cette petite vie quotidienne et monotone c'est arrêtée brusquement au bout de dix-sept années. Jusque ma mort... Je ne sais plus.

Tout ce dont je me rappel, c'est après mon réveil. Je ne me souviens ni de comment je suis morte, ni de ce qu'il y avait eu entre le moment de ma mort et quand j'ai ré-ouvert les yeux, ni comment j'ai pus les ré-ouvrir, je ne savais même pas que j'étais morte à ce moment là je dois avouer. J'étais juste couchée sur une table d'opération métallisée et froide. Il y avait quatre personne dans la salle. Je ne voyais que des ombres qui gesticulaient autour de moi, je n'entendais pas ce qu'ils pouvaient dire parce que je ne percevais que de vagues murmures incompréhensibles. J'étais dans les vapes, comme sous anesthésie, tout autour de moi tournait au ralenti : les images, le son, le temps. J'ai voulu parler, bouger... C'était impossible. J'étais simplement paralysée, à peine tourner la tête de quelques centimètres sur un côté me demandait des efforts considérables et terriblement épuisants, alors tenter de la lever pour mieux voir où je me trouvais... Une idée qui ne m'avait même pas traversée l'esprit. Tout ce que je pouvais voir, c'était ce plafond au dessus de moi, il était blanc... Comme si le Paradis m’appelait, je fermais les yeux, je me disais que j'étais à l'hôpital, qu'il m'étais arrivé quelque chose et que j'allais mourir là en voyant ce plafond blanc, cette lumière vers un autre monde. J'avais tord... Parce qu'en vrai, j'étais déjà morte. Et eux ne m'avaient pas vu encore, trop occupés à autre chose. Je ne sais pas ce qu'il y faisait, mais je pouvais sentir une main gantée sur ma cuisse droite nue.
Petit à petit, je commençais à reprendre mes esprits, lentement je pouvais distinguer les mots correctement, je pouvais voir dans les conditions normales pour un œil d'un humain sans que cela ne soit ralentit. Ils parlaient de quelque chose que je ne comprenais absolument pas, d'un projet secret. Je ne saurais jamais dire de quoi il s'agissait à ce moment, mais aujourd'hui je le sais... Vous le découvrirez bien assez tôt, parce que ce que vous allez lire, c'est mon histoire. Enfin je continue mon récit. Ayant enfin la force je m'étais levée, ce qui avait eu pour effet une stupeur chez ceux qui m’observaient. Ils avaient de blouses blanche de la tête au pied, couvrant absolument tout le corps, sauf leurs visages où ils portaient un masque bleu. Il devait s'agir de scientifique et je devais me trouver dans une sorte de laboratoire. Il y avait quatre mur crème pour former la pièce, avec des outils, des armoires métallisées elles aussi, des ordinateurs et autres choses que l'on trouve dans des laboratoire en général. L'un d'entre eux avait eu si peur en me voyant qu'il s'était enfuit de la pièce en laissant la porte ouverte, tant mieux car il y avait besoin d'une carte d'identification pour l'ouvrir. Les trois autres étaient pâles, ils ne bougeaient pas et me dévisageait. Je lisais la peur dans leurs regards, sans que je ne comprenne pourquoi. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que je remarquais qu'un d'eux avait ses yeux braqués sur ma poitrine, et en baissant les yeux je découvris que j'étais totalement nue. Gênée je pris rapidement la couverture qui me couvrait en partie alors que j'étais allongée, je me suis entièrement couverte comme si je sortais de la douche et m'étais avancée vers la sortie. Aucun d'eux n'avaient bougé.
Une fois sortie, je déboulais dans une série de couloir vide avant de tomber dans un hall d’accueil. Il y avait énormément de monde, habillés de blouses blanches bleus ou rouges, en civils ou des gardes de sécurités, ce que je ne comprenais pas c'est pourquoi ils avaient l'air si surpris et effrayés en me voyant encore une fois, le scientifique qui s'était enfuit ne semblait pas les avoir prévenus, c'était assez bizarre. J'étais encore dans l'incompréhension par rapport à leur attitude, après tout je n'étais qu'une fille normale. C'est du moins ce que je croyais, avant de voir mon reflet dans l'une des fenêtre du bâtiment. Mes yeux étaient rouges, il y avait quelques traces de sang qui coulait de ces derniers, et je remarqué que je n'avais pas de respiration au même moment, aussi j'avais la peau livide. En me voyant dans cet état je compris que je n'étais pas une fille si normale, moi même effrayé de ma propre condition je reculais en titubant sous le choc. Voilà pourquoi ils avaient si peur de moi, j'étais morte, et j'étais effrayante. Pleins de questions s'offraient à moi, que faisais-je ici ? Qui m'avait tué ? Pourquoi étais-je en « vie » ? Et surtout, quel était ce fameux projet dont parlaient les scientifiques ? Toutes ces questions sans réponses me hantaient à la seconde même, j'en avais envie de vomir. Je m'étais dirigée en courant vers la sortie sous les regards de ces Hommes qui me dévisageant comme si j'étais un monstre ou un extraterrestre. Je me suis enfuie, les hommes de la sécurités se sont mis à ma poursuite après quelques instants, le temps de réaliser que j'étais dehors et qu'ils reviennent à la réalité, mais j'ai courus, j'ai courus sans m'arrêter dans cette ville que je ne reconnaissais même pas...

Ceci est mon histoire, mais aussi celle de trois autres filles qui tout comme moi ont vécus des choses difficile, avant ou après leur mort, elle se déroule sur de très longues années, aujourd'hui ceux qui sont nés en 2013 ont vieillis de plusieurs dizaines d'années. Nous sommes en 2053, dans un monde aujourd'hui devenu instable par ma faute. J'ai changé le visage de l'humanité, du monde et de la définition des mots « vivre » et « mourir ». J'étais une jeune fille pourtant insignifiante il y a quarante ans.


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