Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Chloe et moi


Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 54 : Le sacrifice de Chloe


Publié le 28/02/2016 à 17:56:40 par 5xBan

Je ne savais pas quoi penser de ce que je venais d'apprendre.
Je n'avais aucune preuves mais j’étais sur qu'il s'agissait de cela.
Inspirant un grand coup je me redressai de tout mon long et me passai les mains sur mon visage avant de les déposer sur mon crane.

Il ne pouvait s'agir que de ça, c’était sur, mais je n'arrivais pas a comprendre pourquoi elle aurait fait ça ? Si on suivait la logique elle aurait tous fait pour m’éloigner d'Aëlita et pourtant elle avait abandonné.
J'avais besoin de savoir, je voulais absolument savoir, malheureusement Chloé n’était pas en état de me dire quoi que ce soit. Sentant mes jambes s'endormir je me relevai et fis quelques pas dans la pièce sous le regard attentif de Laurence.

-Quelque chose ne va pas ? Me demanda ce dernier

-Non, tout va bien. Lui dis-je sans lui prêter la moindre attention

J'avais l'impression d’être un imbécile, je n'ose imaginer ce qu'elle a du ressentir en avouant une faute qu'elle n'avait pas commise. A sa place j'en aurais été incapable, pourquoi, pourquoi bon sang ?

-Qu'est ce qu'il t'est passé par la tête ? Pensai-je en me tournant vers Chloé

Laurence resta silencieux pendant un moment et se contenta d'observer la scène ne comprenant visiblement pas ma réaction, il ne pouvait pas être en train de me mentir ça ne faisait aucun sens, même si Chloé lui avait demandé de jouer le jeu il aurait arrêté a l'instant ou je lui ai dis que j’étais au courant. Je l'aurais sentie a sa réaction, Laurence était honnête.
Aëlita devait sûrement être au courant, elle était bien trop maligne que pour l'ignorer, quand elle s'est rendue compte que Chloé avait abandonné elle a sûrement du jubiler de plaisir. Dans un sens la réaction d'Aëlita était logique, elle n'avait aucun intérêt a me le dire. Et au beau milieu de tout cela, il y avait moi, un caniche déchiré entre deux filles.

-Je suis désolé de devoir te dire cela mais les visites sont terminées Joëlle. Dit Laurence attirant mon attention

Évidemment, il fallait que cela tombe maintenant, je n'avais aucune envie de partir, je voulais rester auprès de Chloé, ne serait ce qu'une nuit.
Cependant, c’était déjà un miracle que j'ai réussi a venir jusqu'ici, c’était sûrement mieux que rien, la journée ne faisait que débuter. J'avais encore du temps devant moi, je pourrais sûrement revenir la voir un peu plus tard.
Laurence pourra sûrement me donner les horaires, mais pour l'instant je n’étais plus le bienvenue. Me rapprochant de lui je levai le bras pour le saluer une dernière fois. Mais a l'instant ou ma main toucha la sienne la scène sembla se figer sur place, le regard de Laurence se fixa sur moi.
Je soutins son regard durant quelques instants avant de me rendre compte que quelque chose n'allait pas, tenant toujours sa main, sa poigne diminua avant de devenir quasi-inexistante, l'instant ou je baissai les yeux sa main tomba en poussière, non, tomber n’était pas le bon verbe.
Sa main venait de se désintégrer en nuée de poussières qui se mit a flotter dans les airs, puis comme soufflé par un courant d'air Laurence disparut en entier de la tête jusqu'au pieds. Je reculai pris de surprise face a la scène se déroulant devant moi. Les restes de Laurence flottèrent dans les airs avant de disparaître, la chambre d’hôpital sembla fondre avant de disparaître dans l'obscurité, puis comme sortant d'un tunnel une nouvelle scène vint remplacer l'actuelle. C’était indescriptible comme situation, la chambre avait littéralement été aspiré avant d’être remplacé par un autre décors.

Le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer j’étais de retour devant ma porte d'appartement, tournant la tête autour de moi je fis quelques pas vers l’arrière avant de m'immobiliser.

-Non ! Hurlai-je en frappant le mur

Est-ce que je venais de rêver ?
Non, ça ne pouvait pas être possible, je ne voulais pas que ça soit vrai.
Si c’était le cas, cela voudrait dire que tout ce que je venais d'entendre n'avait été que pur illusion. Saisissant mon téléphone je vérifiai l'heure pour être sur, il était 14h24. Ça ne servait a rien, je n'avais pas vérifié l'heure en sortant, je serrai le poing hors de moi. De toutes les hallucinations que j'avais c’était bien la pire. Refermant la porte de mon appartement je dévalai les escaliers en pestant contre moi-même.
Arrivant dans la rue je tournai la tête de droite a gauche sans raison particulière, j’espérais y voir quelque chose qui me prouverait que je n'avais pas rêvé mais a part les passants ou les voitures il n'y avait rien.
M'agrippant les cheveux je fis un tour sur moi-même en me pinçant les lèvres. Je ne savais plus quoi faire, j’étais a l’hôpital il y a de cela quelques instants et j’étais maintenant de retour chez moi. Il fallait que j'aille vérifier, je devais le savoir, même si j'avais a courir jusque la bas. Prenant mon élan je m’élançai a travers les rues esquivant les voitures.

« Je dois savoir, je dois savoir,.. » Me répétai-je en boucle

Je finis par atteindre mes limites et ma respiration se fit de plus en plus difficile, il m'aurait suffit de prendre un taxi mais j’étais devenue incontrôlable. L’hôpital était encore loin mais çà m’était complètement égale, quitte a m'y faire transporter en ambulance j'allais m'y rendre.
Traversant les rues je fus klaxonné a l'intersection d'une rue, tournant la tête dans la direction je m’arrêtai sur place. Je ne vis pas tout de suite qui était le chauffeur a cause des vitres, dans le fond je n'en avais rien a foutre.
Sûrement un mec mécontent de me voir débouler comme cela, j'avais autre chose a foutre que d’écouter un vieillard me faire la moral et j’étais déjà prêt a repartir quand Clayden extirpa sa tête et me fixa d'un air étonné.
A l'instant ou je le vis, une partie de ma colère disparut par elle-même.

-Viens, on discutera en chemin. Me dit Clayden m'invitant a rentrer dans sa voiture

Conscient du trafic derrière lui j’obéis sans faire le difficile et prit place dans le véhicule, une fois que j'eus finis d'attacher ma ceinture Clayden redémarra sous le bruit de quelques klaxons. Je ne m'attendais pas a voir Clayden ici et encore moins en dehors de nos rencontres habituelles, en somme c’était bien la première fois que je le croisais comme cela dans la rue. La principal raison a cela est que je ne sortais jamais autrefois.
Je suppose qu'il devait être tout aussi choqué que moi de me voir dehors.
Ce qui en disait déjà long sur ma vie social, mais qu'importe, c’était Clayden, pas un étranger.

-Je ne pensais pas te voir dehors comme cela. Dit-il

-Je pourrais te dire la même chose. Répondis-je observant les rues défilées.

-Qu'est-ce qu'il t'a pris de courir comme ça sans regarder ?

-J'ai besoin d'aller vérifier quelque chose.

-Ça doit être sacrement important alors si tu est prêt a risquer ta vie.

-Tu exagère toujours tout, j'ai juste traversé quelques rues.

-Et toi tu as tendance a ne pas mesurer le danger quand il se présente a toi.

Et si il savait tout ce que j'avais vécu ces dernières semaines il serait bien étonné. Le danger je l'avais frôlé de près et traverser sans regarder c’était du flan a coté de ce que j'avais du faire.

-Toujours pas de nouvelle de ton amie ? Demanda Clayden sans quitter les yeux de la route

-Non toujours pas, je commence a devenir inquiet, ce n'est pas normal.

-Ne t'en fais pas, je suis sur que tu va la retrouver.

Je laissai échapper un petit rire discret, Clayden semblait si sure de lui, a l’écouter tout semblant si simple. A part l’énorme château je n'avais pas beaucoup de pistes sur Aëlita, elle pourrait très bien être caché dans mon placard que je ne la verrais même pas.

-J'allais me rendre a l’hôpital juste avant de tomber sur toi.

-Oh, tu veux rendre visite a ton autre amie, Chloé c'est ça ?

-Oui, j’espère pouvoir lui rendre visite.

-Tes amis ont de la chance d'avoir quelqu'un qui s’inquiète autant pour eux.

-Je me dis qu'ils feraient la même chose pour moi.

-C'est le bon état d'esprit Joëlle. Répondit-il en m'administrant une petite tape sur l’épaule

Saisissant mon épaule il me secoua légèrement de droite a gauche avant de me relâcher, je me laissai faire en souriant. Clayden avait le don de toujours me rendre le sourire, il le savait et faisait a chaque fois tout son possible pour me faire sourire, autant dire que ce n’était pas très difficile.

-Je suis content d’être tombé sur toi. Lui dis-je

-Tu veux que je te dépose la bas avoue le. Rétorqua-il en riant

-Quoi,non, c'est pas a ça que je pensais, mais maintenant que tu propose l'idée.

-Petit futé va, j'avais quelques courses a faire mais je suppose que je peux faire un petit détour.

Changeant de direction, Clayden s'engagea dans une descente.
Il semblait visiblement bien connaître le chemin, j'avais encore du mal a m'y retrouver moi qui avait l'habitude de toujours prendre un taxi. Non pas par flemme de marcher mais uniquement parce que j'avais un très mauvais sens de l'orientation. Je me serais sûrement perdu si Clayden ne m'avait pas trouvé, c’était peut-être le destin au fond. Maintenant que Vincent n’était plus la je ne connaissais plus personne possédant une voiture bien que je n'avais encore rien demandé a Daniel. Mon raisonnement semblait égoïste mais j'en avais absolument besoin pour me déplacer plus vite.
Le bus n’était pas fiable et je n’étais pas assuré d'avoir un taxi a chaque fois. Avec les moyens que j'avais désormais je pourrais sûrement m'acheter une voiture mais bien que je savais conduire je n'avais pas encore passé mon permis. Par simple flemme de me déplacer ou d’étudier. Pourtant j’étais persuadé d’être bien meilleur que celui ayant passé des journées a lire la théorie. J'allais devoir trouver une alternative, Clayden avait sûrement mieux a foutre que de jouer l'escorte pour mes petits besoins.
C’était un bon ami, mais il avait sa propre vie a coté, bien qu'il n’était pas marié cependant. Il semblait tout de même toujours fort occupé.
Plongé dans mes pensées je ne remarquai pas que nous étions déjà arrivé.
Réagissant avec un léger retard je mis un certain temps a sortir de la voiture, me retournant une dernière fois Clayden me salua de la main avant de démarrer en klaxonnant. Je l'observai s’éloigner pendant un instant puis me retournai vers le bâtiment. Il n'y avait pas autant de monde que lors de ma dernière visite, je n'aurais pas a attendre trop longtemps pour savoir ce que je voulais, du moins j'avais espoir que cela serait le cas.
Les portes automatiques s’écartèrent a mon approche et une bouffée de chaleur me frappa en plein visage, l’écart de température était impressionnant. Je reculai même la tête sous l'effet avant de me rendre compte que c’était juste de l'air, remettant mes manches en place je me dirigeai directement a l'accueil ignorant les personnes présentes dans la petite salle sur la gauche, c’était sans aucun doute la salle d'attente.
En me voyant approcher, la personne a l'accueil me gratifia d'un sourire et me dit de sa plus belle voix.

-Bonjour, comment puis-je vous être utile ?

-Je suis venue voir une amie.

-Je vois, le nom et prénom de votre amie ?

-Bien sur, Chloé...

Je m'interrompis, je ne connaissais pas son nom de famille, je me suis l'avoir entendu il y a de cela longtemps déjà mais je n'arrivais plus a m'en souvenir. Je me sentais honteux, moi qui m’étais fait tous ces beau discours sur Chloé et l'amour que j'avais pour elle et je ne connaissais même pas son nom de famille. Sentant la jeune femme s'impatienter je me grattai la tête tentant de remettre le doigt de suite puis m'avouant vaincu je déclarai.

-A vrai dire, je ne connais pas son nom de famille

-Je vois, ce n'est pas grave, je vais voir ce que je peux faire

Baissant les yeux vers son écran d'ordinateur elle tapota pendant plusieurs minutes. Je profitai de ce bref moment d'inaction pour regarder autour de moi, rien de surprenant, c’était l'entrée d'un hôpital. Avec les distributeurs de boissons, les chaises ainsi que les revues pour aide a patienter. Ça m'a toujours fais rire de voir des distributeurs dans un hôpital, le diabète sortant de son long séjour n'avait qu'a venir se servir ici pour se suicider.

Je souris bêtement a ma propre blague soufflant du nez.

-Monsieur ?

-Pardon, oui ? Répondit-je en me retournant

-Nous avons bien une Chloé, 18 ans c'est cela ?

-Oui voila.

-Elle ne reçoit pas de visite pour le moment monsieur.

Comment avais-je fais pour entrer la première fois alors ?
Peut-être que les visites étaient organisées par tranches d'horaires ?
Il se pourrait que je sois arrivé a un moment ou les visites étaient autorisées, mais sachant que Chloé était toujours dans les vapes me permettre de lui rendre visite ne faisait pas grand sens a mes yeux.

-Est-ce que vous m'avez déjà vu venir ici ? Lui demandai-je ayant bien conscience de l’étrangeté de ma question

-Je reçois tellement de personnes monsieur, si je devais mémoriser chaque visage je n'en finirais plus.

Super, excellent, je n’étais pas plus avancé que tout a l'heure.
C'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre, j'en avais strictement rien a faire de ce qu'elle pouvait me raconter, il fallait que je trouve un moyen de rejoindre Chloé, il fallait que je puisse vérifier par moi-même si ce que j'avais vu était réel ou non.

-Je ne serais pas long madame, j'ai juste besoin de la voir.

-Je regrette mais elle n'est pas en état de vous recevoir

-S'il vous plaît, c'est très important pour moi. Insistai-je

-Je comprend monsieur mais je suis au regret de refuser

-Fais chier. Clamai-je frappant le comptoir du poing

Ce n’était pas mon intention a la base, je l'avais juste laissé échapper par mégarde, j’étais déjà a bout de nerf et les réponses de cette bonne femme ne m'aidait en rien, j'avais juste besoin de 5 minutes pas plus. J'avais conscience de l'image que j’étais en train de renvoyer en ce moment même mais c’était la mon grand défaut, j'avais tendance a ne plus réfléchir correctement une fois en colère. Me rapprochant de nouveau de l'accueil je lui demandai de la plus belle voix que je fus capable de produire.

-Est-ce que je pourrais au moins voir le docteur Laurence au moins ?

-Le docteur Laurence n'est pas disponible actuellement je vous invite donc a attendre a...

Je n’écoutai pas la suite de sa phrase et m’éloigna d'un pas rapide.
Espèce de traînée, je n'avais pas de temps a perdre avec ses belles paroles, si elle n’était pas prête a m'aider, les portes automatiques n'eurent pas le temps de s'ouvrir et je percutai la vitre coupé dans mon élan.
Tentant de me contenir je patientai tant bien que mal et quittai les lieux.
J'avais donc rêvé, Chloé était belle et bien fautive, ma visite n'avait qu'un seul but, un seul foutu but, vérifier si oui ou non j'avais rêvé mon passage a l’hôpital, sachant que je n'avais pas pu voir Laurence rien n’était dit mais j'avais hélas déjà une idée de la réponse. J'en voulais a Aëlita, j'en voulais a Chloé, je m'en voulais a moi-même. J’étais perdu, je n'avais plus personne et quand je pensais enfin avoir trouvé une solution a mon malheur elle venait de fondre sous mes yeux. Cette soirée, cette fichu soirée. J'avais eu raison d'avoir des doutes, j'aurais du rester au manoir avec Aëlita, elle aurait sûrement accepté si j'avais insisté légèrement. Mais au lieu de ça il a fallut que je tente ma chance et a cause de Marc tout était foutu désormais.
Chloé était dans un lit d’hôpital, Aëlita avait disparu et Mars était toujours dans la nature. J’étais en train de ruminer quand un battement de cœur plus puissant me stoppa dans ma course. Un autre battement plus fort encore m'arracha une grimace alors que je portai une main a mon torse. C’était de pire en pire, j'avais déjà eu une crise auparavant mais jamais rien d'aussi douloureux. Respirer devint de plus en plus difficile ainsi que tenir l’équilibre, m'appuyant contre un lampadaire je tentai de tenir debout.
J’étais déjà assez loin de l’hôpital, cependant si je venais a m'effondrer ici je serais bon pour un autre séjour interminable et je ne pouvais pas me permettre de perdre une minute de plus. Prenant de grandes inspirations je tentai vainement de calmer mon rythme irrégulier me torturant la poitrine.
Il y avait pire qu'une douleur physique, une douleur qu'on ne pouvait pas guérir, un mal nous rongeant de l’intérieur, j’étais totalement impuissant.
Il n'y avait aucune blessures visibles, pas de trace, rien que je pourrais bander ou soigner, j’étais condamné a attendre que l'effet soit passé.
Mes jambes se mirent a trembler et j’avançai bientôt par petit pas, j'allais bientôt déboucher dans une rue principal et mon comportement allait attirer l'attention sur moi, je ne pouvais pas le permettre.
Chaque battement était maintenant une torture, j'avais la sensation que mon cœur avait été doté d'une vie propre et voulait désespérément s’échapper de sa cage. Je serrai les dents et tentai de faire quelques pas supplémentaires, j'avais de plus en plus de mal a avoir de l'air et ma vue devenait de plus en plus sombre. Comme si je venais de rater une marche je m'effondrai sur le sol en haletant, ça n'allait pas mieux, j’étais doucement en train de céder a la panique, il ne fallait pas qu'on me voit comme ça. Me remettant très lentement debout je m'immobilisai dans cette position, je n'avais plus la force de bouger, je venais d'atteindre mes limites
Au moindre mouvement je risquai de m'effondrer de nouveau comme une vulgaire marionnette, c’était stupide, j'avais été prévenue pourtant.
Et comme pour signer ma fin, je fus comme foudroyé par une ultime douleur déchirante, ouvrant la bouche aucun son n'en sortit.
Je ne sais plus ce qu'il s'est passé a cet instant la mais je me souviens de la manière dont mes bras se sont relâchés comme déboîtes, j'ai fais quelques pas en arrière avant de m'effondrer vers l'avant.

Quand a la suite, je n'ai jamais su.


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