Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Des vacances de rêve


Par : Rumble22
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 16/12/2008 à 18:18:54 par Rumble22

Un mauvais rêve

En sursaut, je me réveillai, ouvris les yeux et passant mes jambes par-dessus la couette dans laquelle je m’étais blotti durant mon sommeil, je m’assis sur le bord de mon lit.
« - Alors t’as dormi en attendant mon arrivée ?
-Hey Florentine ! T’es arrivée !
-T’es perspicace toi, remarqua-t-elle dans un sourire ironique. C’est mon lit celui-là ? Je peux y poser mes affaires ?
-Oui, vas-y, y a pas de souci, lui répondis-je en me grattant la tête tandis que mon teint virait au rouge pourpre. »
Florentine s’en aperçut d’ailleurs bien assez vite et me glissa un regard amusé de ses grands yeux bleus. Je m’en approchai et caressai sa chevelure de blé.
« - Euh, Antoine, tu me mets mal à l’aise là. Qu’est-ce qui t’arrive ? »
Je me ravisai et ôtai ma main de ses cheveux. Pas de doutes, celle-là était bien la vraie Flo’. Le toucher soyeux de ses nattes omettait toute suspicion à ce sujet. Toute sa personne coïncidait avec la jeune fille que j’avais connue trois ans auparavant. Ses traits fins et décontractés, son nez d’une finesse incommensurable et ses longs cils qui nappaient agréablement ses beaux yeux. Ses lèvres douces et pulpeuses et son silhouette gracieuse ; oh oui, c’était bien ma Florentine ça !
« - Elle est passée où l’autre fille ? »
Mon interlocutrice me fixa un instant, interloquée.
« - Une autre fille ? finit-elle par demander. Je ne savais pas que tu fréquentais d’autres filles que moi, ajouta-t-elle, pleine de malice.
Décidément, elle était toujours aussi douée pour me mettre dans mes petits chaussons cette fille. Mon état devenait critique, il fallait que je fasse quelque chose pour atténuer le rouge vif qu’arborait à présent mon visage.
« - Roh, c’est bon, je te charie mon tit Anto.
-Oui, oui, je sais… répliquai-je bêtement. On… On descend ?
-Un instant, je finis de déballer mon sac et je viens.
-D’accord, je t’attends dehors. »
Je quittai la pièce et m’adossai sur le mur qui jouxtait la pièce, sifflotant un de mes airs préférés, une musique de Nirvana. Jetant de temps à autre un regard à l’intérieur de la chambre, j’attendais le moment où elle sortirait de son sac la lingerie. Puis l’instant solennel arriva. Discrètement, je passai la tête dans l’encornure et l’admirait pliant ses petites culottes finement brodées, savourant au passage le froufrou du tissu et le parfum délicat qu’exhalaient les sous-vêtements.
« - Antoine, je te vois, me jeta-t-elle dans un petit rire amusé.
-Moi ? Ah non non non non, je fais rien moi. »
D’un air décomplexé et innocent je me mis à siffloter.
Après quelques minutes, Florentine sortit de la pièce et lumineuse comme toujours, m’invita à la suivre dans les escaliers. Je le fis volontiers, les yeux rivés sur ses formes avantageuses. J’empruntai la première marche et pour parler franchement, descendre des escaliers la vue concentrée sur tout autre chose n’est pas le truc le plus aisé. Comprenez-moi alors si, par malheur, j’ai loupé la deuxième marche. Après tout, ça arriverait à tout le monde. N’empêche que cette fois-là, j’en ai un peu voulu à Florentine ; me demander de la suivre était une incitation à la distraction.
Toujours est-il qu’elle eut tout juste le temps de s’écarter de ma trajectoire, tandis que moi, roulé en boule, je finissais ma course dans le mur qui m’attendait sagement à la sortie des escaliers.
« -Aie, ça fait mal… »


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