Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Island, sex, sun 'n drugs


Par : Exxplicit
Genre : Action, Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 27/01/2013 à 21:37:06 par Exxplicit

Chapitre 8 :


Je regardais attentivement autour de moi avant de me hâter dans cette baraque. Si je me faisais voir, une fois à l'intérieur, je serais foutu, surtout si y'a pas de lumière comme la supérette... Une fois fixé, je me précipitai vers l'entrée du restaurant. Putain !! C'est fermé, comment je vais faire pour entrer ? Je réfléchissais tout en jetant des coups d’oeil autour de moi. Je fis le tour du restaurant en m'éclairant avec mon téléphone, qui ne devait plus avoir beaucoup de batterie, pour chercher une quelconque entrée. Il y avait une porte derrière mais elle était fermée aussi, et sinon, je n'avais trouvé qu'une fenêtre qui n'avait pas les volets fermés. Le seul problème, c'est que mon seul moyen de rentrer était de casser cette fenêtre, mais si je cassais la fenêtre, je ferais du bruit mais en plus je créerai alors une entrée pour les autres. Pas le choix, au pire je la barricaderais avec quelque chose, et encore, il fallait toujours que l'intérieur soit "tranquille" pour que je m'y résigne à y rester.

Je pris une pierre qui trainait non loin de là et la balança violemment contre la vitre. Il fallut recommencer une fois pour parvenir à briser cette fenêtre. Je l'enjambai alors et pénétrai à l'intérieur. J'étais dans les toilettes du restaurant et... PUTAIN DE MERDE ! La porte des WC dans lesquels j'étais était coincé avec quelque chose de l'extérieur, comme si quelqu'un avait cherché à les condamner. Je donnai des coups d'épaules à mainte reprise dans le but d'ouvrir cette foutue porte. Au bout de 5 minutes, je me jetai des dernières forces qu'il me restait sur la porte et celle-ci s'ouvrit d'une telle facilité qu'on aurait dit qu'il n'y avait plus rien derrière. Je m'étalai violemment sur le sol et je fus aussitôt pris d'assaut par une personne. Celle-ci m'empoigna par le col et me menaça avec un couteau.

- Dit moi qui t'es ?! m'ordonna le type.
- ... S...S...Stan Longuevie, bégayai-je.

J'avais la gorge sèche et en plus de la peur, j'eu du mal à parler. Le type me balança au sol

- C'est bon t'es pas comme eux.

Il remit en place la table qui servait à bloquer la porte. C'était un homme qui devait avoir tout juste la trentaine, brun avec des cheveux plutôt court et assez musclé.

- Tu pourrais faire moins de bruit la prochaine fois...
- Désolé... Mais qu'est-ce se passe ici ? C'est quoi tout ça ? J'ai vue un mec bouffer une nana... C'est quoi cette merde ?!
- C'est bon calme toi. T'es à l’abri ici. Je suis comme toi, je viens sur cette île pour m'amuser et voila qu'il se passe ça cette nuit. T'es resté combien de temps dehors ?
- Je sais pas, j'ai passé un bon moment évanouie, je me suis réveillé y'a une heure peut-être...
- T'as vraiment eu de la chance. T'aurais pu finir comme un bon nombre ont fini.
-... Mais c'est quoi le mec que j'ai vu tout à l'heure ?
- Des cannibales gamin, ils ont débarqués en milieu de soirée et ont sauté sur tout ce qui bouge, j'en ai vu quelques un... C'est une tribus locale je suppose.

Des frissons me parcoururent le dos

- Des cannibales ?! Mais putain ! Qu'est-ce que je fous ici, c'est pas vrai c'est un cauchemar, putain ! Des larmes me montèrent aux yeux.

- C'est pas en pleurnichant que tu te sortiras d'ici, intervint le type, moi c'est Mike au faite. Y'a 2 autres personnes avec moi, allez suis moi.

Nous traversâmes le couloir pour arriver dans la salle principale. Deux filles se trouvaient ici, aucune trace de mes amis.

- Stan je te présente Marie et Léa. Les filles, ils vient d'arriver ici, il est rescapé comme nous.
- Enchanté, dirent les deux filles.

Elles étaient pâles et avaient les traces de maquillages qui montraient qu'elles avaient versées plus d'une larme. Elles assises sur des chaises un verre à la main. La salle était sombre, il n'y avait que 3 ou 4 bougies allumées et une petite lampe posée sur une table.

- Tu veux quelque chose à boire ou à manger ? Intervint Mike.
- Je veux bien un verre d'eau s'il te plait.

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'un hurlement provenant de l'extérieur surgit soudainement. De nombreuses voix et paroles dans la même langue inconnue que tout à l'heure suivirent le cri.

- Eteignez la lumière !! Chuchota Mike. Il se rapprocha rapidement d'une fenêtre pour observer à travers les volets. Je fis de même. Ils étaient là, juste devant, impossible de dire le nombre, 7, 8 peut-être 10. Et quelques mètres devant eux se trouvait un homme, par terre, qui fondait en larme sur son sort...


Commentaires