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Saveurs de l'été


Par : Tankyadesputes
Genre : Action, Horreur
Statut : Abandonnée



Chapitre 4


Publié le 03/09/2014 à 01:32:21 par Tankyadesputes

Je me réveille donc dans mon lit, celui de la résidence. Je ne me souvenais plus de ce qu'il s'est passé après la piscine... Après vingt bonnes minutes pour emmerger, je remarque que Yoann et Max ne sont pas dans leur lit, qui est défait... Ils sont donc repassés ici après la soirée. Et Clarisse n'est pas la non plus. Donc je n'ai pas réussi pour ce soir... Max va me charrier, je le connais.

Je me lève, j'ai mal au crâne... Je prend un doliprane de la trousse a pharmacie, et me met a la table du petit déjeuner, en remarquant encore une fois que Yoann et Max sont déjà passé par la. Des bols et des miettes de pains sont visibles sur la table, avec un reste de café, des bouts de brioche, une brique de jus d'orange et la boite de céréales ouvertes.
Je me sers donc une tasse de café pour virer cette gueule de bois qui me touche. Je mange un peu de brioche aussi... Une fois bien réveillé, je regarde mon téléphone, il est onze heures : Yoann et Max ont du se planquer pour me faire une farce.

Je les cherche donc partout dans la maison, mais n'y trouve rien, même pas l'ombre d'une blague qu'ils auraient pu me faire. Il sont sortis, en conclu-je.
Je me douche et m'habille légèrement en vue de la chaleur annoncé. Je sors de la maison, et je vois un paquet de cigarettes pas entamé devant la porte. Ça doit être mon jour de chance aujourd'hui. Je ne fume pas habituellement, mais la je suis en vacances, et je n'ai pas a le payer. Alors pourquoi pas...

Je l'ouvre et sorti une cigarette pour la mettre dans ma bouche. Un détail : Je n'ai pas de briquet non plus. Bon, je vais aller au bureau de tabac le plus proche...
Je décide ensuite d'appeler Yoann sur son téléphone. Il répond pas et je tombe direct sur sa messagerie. Putain, il a éteint son portable...

J'essaye Max, et pareil, il ne répond pas, le téléphone ne sonne même pas. Putain mais... Aucun des deux ne répond, ils l'auraient tous les deux éteint ? Surtout, Max qui ne répond pas a son téléphone, ça c'est rare, ça signifie souvent que c'est mauvais signe. Mais ils l'ont peut-être perdu hier soir...

En avançant dans la rue, je remarque une seule chose : Le village est désert. Il n'y a rien, rien du tout, ni personne, ni aucun commerce ou restaurant d'ouvert, ni passant dans la rue, rien du tout. On entend presque le vent souffler sous cette chaleur elle aussi désertique. Un papier voltige dans tous les sens, lui aussi...
En m'avançant, je parcours presque un kilomètre sur la place du village, et encore une fois, rien du tout, le même désert que tout a l'heure. Un vrai village fantôme... Je veux bien croire qu'on est dimanche, mais quand même...

Je continue en réessayant d'appeler Yoann et Max, sans plus de succés. Je commence alors a angoissé sévèrement...

Surtout lorsque je vois dans l'état que sont les maisons et autres batiments : délabrés, vide. Des vitres sont cassées sur l'un, des poubelles sont reversés, des volets arrachés, bref, comme si une tornade était passée par la. Mais un détail me fit sursauter : Une énorme tache rouge attire mon attention au milieu de la petite route : On dirai... Du sang !

Du sans séché ! Au point qu'on dirait qu'il a fusionné au goudron. Mais un peu plus loin, je peux voir cette fois... Du sang bel et bien frais. Encore rouge écarlate, avec un petit bout de chair noircie qui baigne dedans. Dégueulasse...

Et enfin, a l'angle d'une rue, je pus voir une forme allongée, par terre. Craignant de ce que je pensais, je décide, affolé, d'aller voir a toute vitesse.
C'est bien un homme, un garçon plutôt, d'environ l'âge de Max, qui est par terre, dans une marre de sang. Il ne bouge plus, j'en déduis qu'il est mort.

Je faillis déglutir. C'est la première fois que je vois un mort en vrai, qui plus est un mort certainement récent, puisque cette fois encore le sang est frais. Retenant mon dégout et prenant mon courage a deux mains, j'attrapai mon téléphone pour appeler la police mais... Aucun réseaux. Même si les numéros d'urgence fonctionne en toute circonstances, cette fois, vraiment aucun réseau. Même la police ne répondrai pas. Elle ne répond pas d'ailleurs, après trois appels, impossible de joindre le moindre poste de police.

Donc je décide de faire autre chose : me bouchant le nez avec mon t-shirt, je retourne le corps et... Constate avec effroi que c'était un adolescent que j'avais vu hier soir :

-Théo ! Lâchai-je dépité, Théo bordel de...

A première vue, il s'est fait poignarder. Une plaie très profonde est bien visible sur son abdomen, dont le sang ne giclait plus, celui ci s'étant déversé au dehors de son ventre. Son bras gauche était en dessous de son buste au moment ou je l'ai vu, et la je peux voir que sa main, toute ensanglantée, était posée au niveau de sa blessure.

Il a subi aussi de nombreux coups, comme je peux le voir : Un coup de couteau a l'épaule, un autre sur son téton droit, qui avait par la même occasion déchiré son t-shirt, et ses lèvres sont toutes fissurés, baignant dans du sang, tout comme son nez qui est quant a lui tordu.

Ça ne peut pas être un accident, pensai-je, oui, quelqu'un l'a tué...

-Hééé ! Hurlai-je ! Au secours ! Quelqu'un ! Un jeune garçon est mort ! Aidez moi ! A l'aide !
Mais mon appel désespéré n'eut d'autres réponses que le vent.

-Au secours ! Réésayai-je.

Et juste a ce moment la, par surprise, une fille bondit de nul part pour se jeter sur moi. Surpris, je m'écarta alors pour l'éviter. Une fille blonde, plutot jolie elle aussi, vêtu d'une mini jupe rose et d'un débardeur blanc.
Et a ma grande stupeur... Elle tenait un couteau a la main ! Un couteau, oui ! Et pas un couteau a découper le beurre non, un vrai couteau, qu'elle avait ouvert d'une simple pression sur un bouton ! La lame devait bien dépasser douze centimètres, la taille légale d'un couteau, taille qui pouvait en plus atteindre le cœur...

-Mais t'es folle ! M'écriai-je malgré la peur, ça va pas !

-Alors chéri, on s'est perdu ? Me demande-t-elle sournoisement.

-T'es t'es t'es... T'es complètement folle c'est toi qui... C'est toi qui l'a tué ? Bégayai-je.

-Tu comprend vite chéri, répond-elle en souriant.

-Mais... mais mais mais... Pourquoi ? Pus-je seulement dire.

-C'est comme ça, me répondit-elle avec le même sourire, et maintenant c'est ton tour...

-Quoi ? Mais ça va pas ! T'es complètement malade !

Au moment ou elle s'avança, quelque chose fendit l'air et traversa sa joue gauche et transperça la joue droite. Après analyse visuelle je vis que c'est... Une flèche !

Elle hurla de douleur, tandis que le sang qu'elle ne pouvait cracher dégoulina le long de ses lèvres. Une flèche l'avait transpercé des deux joues. Encore une fois, je dû lutter pour ne pas rejeter mon petit déjeuner.

-Aaaaaaaah !

Elle se tourna en direction de la flèche. Je la suivis seulement du regard, car trop affolé pour bouger. Un garçon, d'environ vingt-cinq ans, plutôt grand, qui devait faire ma taille, aux cheveux noirs comme la nuit, courts et mal coiffés, vêtu d'un simple t-shirt en col V noir, et d'un bermuda a carreaux verdâtre, tout usé. Il tenait dans ses mains un arc ! Un arc, comme au moyen age ! Et dans son dos se trouvait un carquois rempli d'une vingtaine de flèches environ. Il venait de lui tirer dessus ! C'est quoi ce village de fou !

La fille, au lieu de s'enfuir, tenta désespérément de se défendre en donnant des coups de couteau dans le vide. Mais sans mot dire, le garçon attrapa une flèche de son carquois, l'encocha, la brandit, et tira à bout portant pile dans le cœur de la demoiselle, qui tomba, raide morte.

Trop effayé par ce type pour ne bouger ne serait-ce qu'un ongle, il se tourna vers moi, et me demanda d'une voix très sombre :

-T'es nouveau ici toi non ?

Je ne répondis pas.

-Je t'ai posé une question.

-euh euh euh... Oui ! Oui oui, je suis arrivé hier, et je crois que je me suis perdu...

-On dirai bien oui, dit-il en esquissant un sourire.

Une idée me vint en tête. Et soudain, la peur s'en alla aussi vite qu'elle n'était apparu.

-Ahhh euh... Aaaaaah ok les mecs ! C'est bon j'ai compris ! Yoann, Maxime, sortez de la tout de suite, les autres gens aussi ! C'est bon je me suis bien fait avoir je l'admet ! Elle est ou la caméra !

-De quoi parle-tu ? Me demanda le jeune homme.

-La caméra caché ! L'attrape-touriste bien sur ! J'avoue que pour me faire peur vous avez fait fort la ! Le village désert, le faux sang façon cinéma... Et puis vous êtes vachement bon comédien !

Il sorti une nouvelle flèche de son carquois, et cette fois encore, l'encocha, la brandit dans ma direction, et tira... dans le mur cette fois.

-Tais toi ! Ce n'est pas une caméra cachée !

-Quoi ?

-Tu vois ça ? Dit-il en s'avançant, c'est une vraie flèche, vraiment pointu ! Et ces deux personnes la sont vraiment mortes ! Et le sang et bien vrai... Tu devrai le sentir non ?

-Alors... Alors c'est pas des histoires ?

-Non... Dit-il simplement.

-Mais mais... Pourquoi Théo est-il mort ? Et pourquoi cette fille a-t-elle voulu me tuer ? Et... Pourquoi toi t'as un arc et pourquoi tu l'a tuée ?

Il rencocha une flèche et en rebrandit une autre . Un sourire se dessina sur son visage taciturne.

-Game on, m'annonça-t-il simplement.

-Attend... Quoi ?

-Tu vas mourir, me dit-il.

-P... Pourquoi ? Et tu me sauve la vie pour me tuer après ?!

-Hahaha, rit-il, je ne t'ai pas sauvé, du moins je ne l'ai pas fait exprès. J'ai juste saisi l'occasion idéale pour la tuer...

-Mais... Pourquoi ?!

-Arrête avec tes pourquois, me menace-t-il d'une voix très taciturne, change de disque un peu, sinon tu le regretteras.

-euh...

-Je te laisse très exactement cinq secondes pour t'en aller, puisque t'es nouveau. T'as interet a courir vite.
-Mais je...

-Cinq...

Sans discuter plus, je décide donc de prendre mes jambes a mon cou. Inutile de chercher a se défendre ou de jouer les héros : Il est armé, et même si ce n'est qu'un arc, il reste dangereux, voir mortel.

Tandis que je continue a courir pour ma vie tout en jetant des regards derrière moi pour voir ou en était cet espèce de taré a l'arc, je le vois en train de tirer une flèche sur moi. Les cinq secondes sont donc passées, et je plonge a ce moment la pour éviter la flèche, qui part a toute allure pour se retrouver dans une poubelle.

Au tac-au-tac, je me relève et continue a courir de plus bel, jusqu'à ce qu'il soit hors de portée de moi.
Ouf, je peux enfin souffler un peu. Cette course m'a épuisé. Mais que se passe-t-il donc ici ? Pourquoi il n'y avait personne a part eux dehors ? Et surtout POURQUOI EST-CE QUE THEO ETAIT MORT !? Pourquoi cette fille !? Et pourquoi ce mec chelou... !!?

Mais peu de temps m'est donné pour réfléchir, que je peux enfin voir deux autres habitants, mais pas dans de meilleures circonstances : Sur le seuil d'une maison, je peux voir une fille, blonde elle aussi, mais naturelle cette fois, qui est allongée et qui se débat contre un homme, noir de peau, chauve, habillé d'un marcel gris taché de sang et d'un jean tombant en bas de ses fesses. Mais... Il est en train de tabasser la fille !

-Naaan... Lâche moi enfoiré ! Cria la fille.

Difficile de voir de la ou je suis … La curiosité primant sur la peur, je me rapproche du seuil de la maison, la ou se passait l'action.

Je me cacha derrière une grosse jardinière en pierre pour observer la scène, et a ce moment là, la fille assena un violent coup dans les parties intimes du jeune homme, qui le fit défaillir.

-Aaahou...

Mais il répliqua directement d'un coup de poing dans le visage de la fille. Puis recommença son œuvre : Il était en train de la battre a mort !
Choqué par la scène et surmontant ma peur, je décide d'intervenir :

-Hé ! Ça va pas laisse la tranquille !

Il lâcha donc la fille en jetant sa tête qu'il tenait dans les mains comme un vulgaire caillou. Il avait l'air agressif, Il avait une barbe noire bien poussée reliant ses deux oreilles, il portant une boucle d'oreille en or, et était plutot grand et costaud... Et armé de poings américains sur ses mains !

-T'as un problème toi ?

-N... Non non... Gentil le monsieur, gentil...

-C'est toi que je vais butter en premier alors !S'énerve-t-il comme s'il vomissait ses paroles.

Mais tandis qu'il s'avançait, je vis la fille bondir dans le dos de l'homme en lui mordant l'oreille droite. L'homme grogna, et se retrouva en position de victime, en se débattant pour arracher la blonde de son dos. La fille quant a elle, un vrai animal : Elle grogna comme un chien qui mordille un os pour arracher l'oreille du jeune homme. Une sauvage. "C'est des malades", pensai-je.
Puis la jeune fille tira sur sa mâchoire d'un coup sec et arracha un bout de chair tellement ensanglantée qu'il était noir. Après avoir recraché ce bout de chair, et se « décala » et attrapa a pleine dents la gorge de l'homme... Qui hurlai de plus bel.

Mes yeux s'écarquillèrent, tant l'horreur était au rendez-vous. Bouche-bée et choqué par la sauvagerie de la scène, je ne pus m'empêcher de crier quand la fille découpa - réduit en bouillie- la pauvre gorge de l'homme dans une giclée de sang qui faillit m'éclabousser. Elle descendit de son dos, et l'homme tomba a la renverse comme une vulgaire pierre. La fille s'adressa alors a moi :

-Tais toi bordel, me prévint-elle en crachant le sang et autre bout de peau et de gorge de l'homme, tu vas attirer du monde !

-Mais tu... Tu as...

-Ouais je viens de le butter, dit-elle d'un ton désinvolte en crachant le dernier caillot de sang, un peu a la dure mais bon...

-Mais vous... Vous êtes malade...

-Non réaliste... Ce mec m'a violée plusieurs fois, il a eu que ce qu'il méritait je trouve.

Elle se contenta de me regarder dans le blancs des yeux comme si rien de s'était passé. Tout le tour de sa bouche ainsi que ses dents étaient barbouillés de sang, c'est vraiment horrible... Elle vient de tuer cet homme en lui tranchant la gorge avec ses dents. Cette fois c'est bon, mon petit-déjeuner fait demi tour et me sort par la bouche.

-Oooh, se plaint-elle, t'es dégueulasse !

Dégueulasse moi ? Après ce que tu viens de faire ? Tu peux parler ! Bordel je nage en plein délire la … Que se passe-t-il ici ?

-Tu ferais mieux de t'en aller, me prévint-elle, regarde derrière toi.

Je m'exécute donc et vois en effet trois personnes, dont je ne parvins pas a distinguer les traits, arrive, l'air menaçant, Poignard au poing. Encore des gens armés... Cette ville n'est décidément pas normale... Il se passe quelque chose... j'ai vu suffisement de film de zombie pour savoir que ce n'en est pas. Ils sont humains, autant que moi. Quoique... Une chose est sur, des gens s'entre-tuent en ce moment dans cette ville. Et devant ces trois personnes, toutes ma réflexion part en fumée lorsque l'un d'eux me lance sa machette, qui rebondis sur un lampadaire non loin de moi. Je poussa un cri avant de réfléchir au nouveau plan : Sauve qui peut !

-Haaaaa ! Criai-je tandis que je courais a toute vitesse.
-C'est bon, laisse ce trouillard partir, entendis-je de l'un d'eux.

-Mais c'est des malades ! Hurlai-je de plus bel comme dans un vieux film français des années 90, C'est des malades ! Des malades !


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