Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Ma cousine, une bombe


Par : Bay
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 86


Publié le 16/10/2012 à 22:37:38 par Bay

Chapitre 85

J'étais rassuré. J'avais un sourire béat pendant qu'elle parlait, tout en gardant une tête chien battu, mais j'étais vraiment content au fond de moi de ce qu'elle venait de me dire. C’était vraiment la meilleure, je ne méritais pas de l'avoir auprès de moi. Au moment où j'ai réalisé que j'étais dans sa chambre, elle vint se blottir contre moi, ses bras autour de ma taille. Cet excès d'affection n'était pas dans ses habitudes, elle qui n'était pas des plus tactiles, mais je mis ça sur le fait qu'elle souhaitait me montrer qu'elle ne m'en voulait pas et que tout allait bien entre nous. Cette explication me suffit, et je lui renvoyais la pareille. Après plusieurs secondes dans cette position, sans bouger, elle me dit "Tu comptes beaucoup pour moi, toi aussi".

Etant un peu pris sur le fait, je ne savais pas quoi lui répondre. Ca m'avait un peu troublé, j'acquiesçais simplement avant de lui renvoyer ces gentils mots "Bah toi aussi attends, tu le sais très bien en plus". Je restais dans cette position, les yeux regardant la fenêtre en face de moi, sourcils froncés, à frotter légèrement son dos comme signe d'affection. On se décrochait l'un de l'autre, collé au millimètre, puis après un léger sourire forcé, je lui fis comprendre que j'allais partir.

- Bon il va falloir que j'y aille moi, je vais pas t'embêter plus longtemps j'étais juste passé pour discuter un peu avec toi de ça. Je suis content qu'on ait pu parler un peu :)
- Fallait pas t'en faire pour si peu tu sais... c'est pas parce que tu fais des erreurs que je vais t'effacer de ma vie. Mais bon c'est sûr que ça me fait un peu de peine quand je pense à Mélanie.
- Il faut que j'arrange tout avec elle... c'est vraiment pas ce que je voulais :( Elle est super comme fille.

Je n'aimais pas parler de ça. Je n'ai jamais aimé parler de mes problèmes, et en parlant de ça, surtout avec Laura, je me rendais compte à quel point mes erreurs avaient pu faire du mal autour de moi. J'avais fait un gros effort de venir voir Laura et de reconnaitre mes fautes devant elle, mais c'était indispensable. Là encore, je souhaitais passer à autre chose le plus vite possible, et lui fit un signe gêné que j'y allais.

- Hmmmmm t'as des choses à faire là ? :(
- Pas particulièrement, en cours on fait plus rien, c'était bientôt la fin t'façon... y'a juste le bac que je dois réviser mais je vais sûrement pas en faire ce soir. Mais bon j'étais juste venu te dire ça, je vais pas t'embêter plus longtemps, surtout que c'était pas prévu :-p
- Tu m'embêtes pas tu sais... tu veux passer la soirée là ? Ce serait drôle, ça fait longtemps ! Je crois que c'était à noël chez la famille la dernière fois... qu'est-ce qu'on avait pu rigoler. Je crois que c'est parcequ'on s'était pas vu depuis...
- T'es sûr que ça te dérange pas ? Tu n'as rien de particulier à faire toi ? :peur:
- Si je te le propose ! ^^ Enfin comme toi mais bon le bac attendra :-p

Après avoir prévenu ma mère que je ne reviendrai pas, Laura en fit de mêmes pour demander l'autorisation à ses parents qui , bien sûr, acceptèrent. Nous passons donc la soirée à faire les cons sur internet avec Youtube, regarder des films, et même jouer un peu à la console. Mais ce n'était pas le plus important. Ce qui importait était ce que tout cela représentait, à savoir la complicité que nous retrouvions peu à peu. C'est vrai qu'on ne se voyait actuellement plus qu'au cours des mois précédents, et ça nous avait semble t'il manqué à tous les deux.

Assis avec Mélanie, toujours sans rien dire devant son immeuble, le temps me paraissait de plus en plus long. Cela ne semblait pas lui proposer de problème et devait apprécier le temps avec moi, même sans rien dire. Je me sentais mal. Mal parce que je savais que je n'aurais pas le courage de lui dire la vérité, celle que je n'étais plus amoureux d'elle, mais je ne voulais pas la faire souffrir, elle avait déjà assez donné ces jours-ci. Je la pris une nouvelle fois dans mes bras, avant de l'embrasser langoureusement.


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