Chapitre 49 : La menace Suprême

Walberg marchait lentement dans les rues de New York, son imper noir au col relevé cachait une bonne partie de son visage, les mains dans les poches, son regard sombre semblait perdu.

Walberg se dirigea vers Central Park, sortant d?une petite ruelle, un homme massif, d?une force que nul ne semblait pouvoir égaler, un mastodonte.

La mastodonte marchait au côté de Walberg

- Vous ne l?avez pas eu ? demanda Walberg sans regarder le géant
- Non, les acolytes de Neriat l?ont eu avant... J?ai eu un autre problème aussi... 2 filles... La voix du géant était grave, sombre, inquiétante, menaçante.
- Les alliées des Programs... Ils commencent à nous causer de sérieux problème...

Walberg commença a traverser Central Park, son acolyte toujours à ses côtés, Walberg se dirigea vers un banc où était assis un homme qui semblait stressé, inquiet.

- Monsieur Tunik... Je suis ravis de vous voir... Vous n?avez pas oublié notre accord n?est ce pas ? Orland, montre lui...

Orland passa sa main massive dans la poche de son épais manteau et en sortit un ordinateur portable, Walberg le prit et le posa sur ses genoux, il montra l?écran Tunik

- Vous voyez... ils sont en vie, votre femme et votre fille...

Des larmes commençaient à couler sur les joues de Tunik. L?écran affichait sa femme et sa fille, attaché toute les 2, 3 hommes les surveillaient

- Vous avez ce que je veux ? N?oubliez pas, je suis un homme de parole, vous me donnez la carte et je vous laisse, vous et votre famille.. Orland reprit l?ordinateur pendant ce temps.

Tunik sortit une petite carte rectangulaire grise de sa poche et la donna a Walberg qui la donna a Orland, qui l?inséra dans une fente de l?ordinateur

- C?est bon, l?emplacement du second morceau de l?Arche est bien dessus... lâcha Orland au bout de quelques minutes

- Vous... vous allez les relâcher ? demanda Tunik en sanglotant
- Bien sûr ! Walberg abaissa sa main, Orland appuya sur le lob de son oreille où un petit microphone était greffé
- Allez-y... Orland tourna le PC en direction de Tunik, il vit alors sa femme se faire trancher la gorge et sa fille se faire abattre devant ses yeux. Tunik voulait hurler mais aucun son ne sortait de sa bouche, quelque chose de dur, de froid venait de le pénétrer.

- Vous voyez monsieur Tunik, le problème des attaches familial ? le problème que représente une famille ? Et vous voyez comment le destin peut être cruel ? a partir du moment où vous êtes devenu l?employé de Gorath, a partir de ce moment... tout était joué, vous n?auriez pas eu de famille, peut-être auriez vous réussit à vous en sortir même si la peur de la mort pousse souvent à faire n?importe quoi mais regardez, au final, vous avez tout perdu monsieur Tunik, vous n?allez pas vieillir avec votre femme et votre fille, votre petite fille de 12 ans ne grandira jamais, ne connaîtra pas une merveilleuse vie de famille, tout est terminé...

Du sang coula de la bouche de Tunik alors que la lame s?enfonçait un peu plus, il tourna lentement la tête vers Walberg

- Cre...crevez en enfer...

Walberg lâcha le manche du couteau, Tunik s?effondra sur le banc

- Malheureusement monsieur Tunik, que je crève en enfer ou pas, il y aura toujours des pourritures comme moi...

Walberg sortit une cigarette, la porta à sa bouche, l?alluma, il resta un moment, les yeux fermé a tirer sur sa cigarette avant de partir, les mains dans les poches, Orland le suivant de près.