Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Ma nouvelle vie de dealer


Par : HousseDeRocket
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 30


Publié le 28/12/2008 à 17:16:49 par HousseDeRocket

[ Bref, l'après midi passa, il était déjà 20h00, le temps d'aller chez Marianne, pour profiter d'une soirée « normale », sans morts, sans drogues, et sans deals. ]



Marianne habitait pas très loin de chez Carl, et donc de mon ancien ami Tom. Ca faisait déjà 3 semaines qu'était passée la fameuse soirée durant laquelle je dealai pour la première fois. La soirée organisée par Carl, celle où ma vie entière a basculée. Mais bon, ce soir, je devais faire abstraction de tout ça. Car elle était bel et bien fini cette vie de dealer.


Arrivé chez Marianne vers 20h30, je m'empressais de dire bonjour à tout le monde. Aurore était déjà là, je devais donc la rejoindre.
Elle était assise avec ses copines, qui pourtant, ne pouvaient pas se sentir d'après ce que j'évais entendu. C'est dingue comme les gens qui paraissent s'apprécier sont capables des pires vacheries et de la plus grand hypocrisie vis à vis d'entre eux.  « Ne dis pas du mal de toi, tes meilleurs amis en diront déjà assez ».Cette attitude est d'autant plus courante dans les milieux « aisés » où les filles (surtout les filles j'entends), qui se font la bise le matin, et se compliment mutuellement, ne sont en fait attiré que par leur propre personne, et leur propre reflet dans le miroir.
J'avais compris maintenant, ce milieu que je tentais d'intégrer était loin de mes espérances.

Bref, j'ai du passer deux bonnes heures en compagnie d'Aurore, à l'écouter parler d'elle, de ses meilleures amies, de leurs beautés, et de ceux qu'elles considèrent comme « stylé ».

Puis enfin, les files décidèrent de monter à l'étage, pour se remaquiller, et enfin la soirée allait commencer.

Je rejoignis un groupe de mec, qui préparait des joints et sortait quelques bières. Il y avait Simon, Kévin, Carl, Bastien et j'en passe...
Je discutai avec eux, et je fumais le premier joint de la soirée.
Simon raconta à tout le monde ce que je j'avais fait après avoir gobé de LSD. Tout le monde rigola, moi aussi.

Les filles redescendirent après quelques minutes, et la soirée commença donc.

La sono était à fond, les gens dansaient un peu partout dans la salle, un peu éméchés par l'alcool et la fumette. C'était sympa du moins, ça faisait si longtemps que je ne mettais pas autant amuser à une soirée.

Bref la soirée battait son plein quand un nouveau groupe d'invité arriva: il était au moins 6 ou 7. Quasiment que des filles. J'en avais rencontré à la soirée de Simon déjà. Mais surtout, parmis elles, il y avait Alisson. Ma douce Alisson était là, et j'étais content de la revoir, à quelques heures seulement de son départ.

J'allais donc lui dire bonjour, et je sautai sur l'occasion pour lui parler :

« Salut ça ?
- Yes, ça va bien et toi ?
- Oui, un peu fatigué mais ça va. »

J'attendis que les gens autour de nous partirent pour lui dire enfin ce que je pensais d'elle.

« Alors tu pars bientôt c'est ça ?
- Oui, à 14h00 je décolle :) .
- Tu sais, tu vas beaucoup nous manquer ici...
- Hum, merci, ça me fait très plaisir, toi aussi tu vas me manquer...
- Ah ouais ? Merci :)
- Bon, bah je vais danser tu viens ?
- Ouais j'arrive »

Puis elle alla sur la « piste » de danse, et augmenta le volume de la sono. J'oubliais tous les gens autour de nous. De toute façon il n'y avait plus grand monde, certains étaient partis à l'étage, et d'autres étaient dans la jardin.


J'avais attendu ce moment depuis si longtemps.

Alisson était devant moi, et elle me regardait.

Ce soir là, elle était vêtu d'une magnifique robe blanche, aux imprimés colorés et chatoyants : des formes et des tâches de couleurs rouges, vertes, oranges et jaunes sur un léger tissu soyeux et légèrement plissés aux niveau de la jupe, le tout ceinturé par une étroite bande de cuir souple qui affinait la taille, et rendait plus sublimes encore ses formes. Dieu qu'elle était belle. Ses longues et fines jambes, le galbe de ses hanches voluptueuses, son buste et sa carrure élancée, sa poitrine ferme et légère et son cou fragile et gracieux. Tout cela était trop de beauté pour une seule et unique femme. Dieu avait ici crée un être si parfait et si sublime, qu'il ne pouvait qu'attirer l'amour le plus pur.
Et je ne vous parle pas de son visage : de ses boucles noirs, tombantes en cascade sur ses épaules, de ses yeux bleus, si pur et si profond, de son nez retroussé, de ses lèvres purpurines, délicates et charnelles. Tout son visage était un modèle de beauté. Et son corps tout entier se mariait parfaitement avec celui-ci.

En un seul mot : parfaite.

Après l'avoir contemplé pendant de longue minutes, je m'approchais d'elle.
C'était comme la première fois que nous nous sommes rencontré. Nous nous mîmes à danser. Je sentais son doux parfum. J'entendais aussi son souffle, et son coeur battait sur ma peau.
Je touchai son visage, dans une caresse aussi maladroite que spontané. J'aspirais ses soupirs, et lui rendais après.

Les secondes passaient comme des semaines, ses yeux dans les miens, sa bouche sur la mienne, j'espérais que cela ne finisse jamais.

Puis enfin, nous montâmes dans une chambre à coucher. Et nous fîmes l'amour le plus bellement possible.



La soirée n'était pas fini, Alisson repartit au rez de chaussé après s'être douchée rapidement. Moi je restais encore dans le lit.


Mais il fallu descendre, alors je descendis.

« Où est Alisson ? Demandais-je
- Elle est en haut je crois. Répondis Bastien.
- Qu'est-ce qu'elle fait là haut ?
- Elle est avec Simon je crois...
- Qu'est-ce qu'elle fout avec Simon ?
- Bah ils sortent ensemble maintenant... »


De quoi ? Qu'est-ce que je viens d'entendre ? Simon et Alisson sortent ensemble ? Comment était-ce possible alors que quelques minutes auparavant nous étions en train de faire l'amour ?

« Depuis quand ?
- Depuis ce soir mec ! Elle vient de descendre et elle lui a dit qu'elle le trouvait beau gosse et tout... »

Impossible. Je devais monter, pour aller vérifier si Bastien avait raison.

Je grimpai donc les escaliers. Je traversai le couloir et m'arrêtai devant la porte d'une chambre où j'entendais du bruit. Cette porte n'était pas fermée, je la poussais donc discrètement.
Un grand frisson parcouru mon corps, je crois que mon coeur s'arrêta un instant : Alisson et Simon était en train de faire l'amour.

Je descendis les escaliers, abasourdis par cette nouvelle. Comment avait-elle pu me faire ça ? Pourquoi l'avait elle fait surtout, alors que nous nous étions embrassé quelques minutes avant ? Mais aussi, qu'allais-je faire maintenant que même celle que j'aime me trahissait ?


Commentaires