Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Les Zombies n'existent pas : Partie I


Par : 17XX
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 35 : Fuite².


Publié le 11/06/2011 à 04:02:36 par 17XX

-Laissez tomber Capitaine, dis-je, on les attrapera un jour ou l'autre.

-A part si on y passe tous, grogna Lukas.

-Ce genre de phrase tu peux te les garder Soldat !

-Oui mon Capitaine.

Nous continuons notre marche vers la petite ville, en direction du dépôt. Cette petite ville perdue au milieu des forêts avoisinantes n'y a pas rechapée non plus... Le même paysage s'offre à nous, voitures abandonées et accidentées, le même paysage d'apocalypse que nous cotoyons depuis des jours.

-Le dépôt n'est plus très loin, annonça Verdugo.

J'espère bien, ma jambe n'est pas totalement remise, et les traces violettes entourant la plaie ne m'inspirent rien qui vaille...

Le dépôt est en vue. Comme indiqué par Verdugo, plusieurs bus sont stationnés ici. Il y en a de plusieurs tailles, il vaut mieux prendre un minibus, pas besoin d'un monstre de 50 places.

-Les clés ne sont jamais loin, Lukas, va voir dans ce bâtiment.

-Compris chef.

Lukas se dirige arme en joue en direction du petit bâtiment, ouvre délicatement la porte et s'engouffre dans l'obscurité.

-On va prendre celui là, 27 places ce sera largement suffisant.

Un bus tout ce qu'il y a de plus banal, blanc, le problème c'est que nous avons perdu la tourelle...

Quelques minutes plus tard Lukas ressorti du bâtiment un trousseau à la main.

-Je l'ai Capitaine ! S'exclama-t-il le sourire au lèvres. Mais son visage se décomposa rapidement. Quelque chose ne va pas. Un filet de sang coula le long de sa bouche... Non...

-Bon sang qu'est-ce que ?! Fit Mika semblant deviner tout comme moi ce qu'il se produit.

Une sorte de... lame s'enfonça encore plus profond, transperçant son ventre et le soulevant du sol.
Il fut jeté à terre, laissant apercevoir une créature horrible, semblable aux infectés mais avec une sorte de longue pointe ressemblant à une lame greffée à ce qu'il reste des mains... Le reste du corps de la créature n'est pas beau à voir, il n'a plus de peau, laissant voir les muscles et les os, dégoulinants de sang et de vicères...

Il suffit d'une seconde pour que le Capitaine lui logea une balle dans la tête. Sans un mot, mais le regard fulgurant, il s'approcha du corps de Lukas... Le pauvre se vide de son sang, je ne crois pas qu'il va s'en sortir. Il réussit quand bien même à balbutier :

-Cap...Capitaine...Promettez moi d'y arriver... Sauver ces gens et menez les en sécurité...

-Je te le promet Lukas. Ce fut un honneur de t'avoir sous mes ordres...

-Je...Je me suis pas engagé pour ça chef...

Il lâcha son dernier souffle, son visage se figea, à jamais.
Le Capitaine arracha ses plaques, comme il l'a fait avec Alexandre. Sans dire un mot, il récupéra le trousseau de clé, et ouvrit le bus. Silencieux, nous montons, et le Capitaine démarre le bus. Nous dirigeant vers le manoir.

Mais merde quand tout cela va-t-il s'arrêter ?! Tout les gens meurent autour de moi, presque jour nous avons une mort sur la conscience, un survivant de moins, une vie de moins et une histoire de moins... De tout le trajet le Capitaine ne dit un mot.

Arrivés au manoir il se dirigea toujours sans rien dire, sans un regard, en direction d'une petite pièce isolée. Ses hommes lui demandèrent où est passé Lukas, mais il ne répondit pas. Quant à Nathan et moi, nous n'avons plus qu'à expliquer à tout le groupe, comment est parti un si jeune soldat, qui ne méritait pas ça.

22h. Le moral du groupe est au plus bas. Surtout les hommes du Secteur 7, qui ne sont plus qu'au nombre de cinq, en comptant le Capitaine. La plupart du groupe est déjà couché, nous avons préféré allonger le séjour, afin de nous reposer avant de reprendre la route. Michael qui a quelques notions de mécanique à amélioré un petit peu le bus, se servant de matériaux trouvé au garage et sur la voiture de Verdugo. Il a ajouté quelques pare-chocs, des glissières et à découpé un trou sur le toit, afin d'y fixer une tourelle qu'on trouvera plus tard.

Mes yeux se fermèrent aux alentours de 23h, ma dernière vision fut celle du Capitaine, assis sous la trappe, éclairé par la lumière de la lune, le visage triste et pensif. Ses allures de vétéran son renforcées par sa barbe en train de repousser et son visage creusé par la fatigue et les combats sanglants qu'il a du mener pour tous nous sortir de là.

Je fut réveillé par un grondement sourd. Mes yeux se rouvrent et je peux mieux distinguer le son, qui est en fait un bruit sourd lent mais régulier, ça me fait penser à des pas de titans. Croyant que c'est un mauvais rêve, je me rendors.

-BASTIEN ! BASTIEN ! Réveille toi putain ! Vite il faut y'aller !

-Il n'est plus très loin mon Capitaine ! Je ne peux pas encore voir ce que c'est ! Cria Michael du haut de la trappe.

-Allez, on se dépêche et on rentre dans le bus ! Ordonna le Capitaine.

Les derniers dormeurs comme moi se précipitèrent et sortirent en trombe de l'abri.

-Allez allez ! Montez dans le bus !

Michael resta dehors quelques secondes, lorsque son visage se pétrifia.

-Putain de...

Il courut alors jusqu'au bus en hurlant au Capitaine :

-ROULEZ ROULEZ CHEF !

Mais qu'est-ce qu'il se passe ?! C'est quoi ce putain de bruit ??

Le bus alluma ses phares, éclairant brusquement quelques chose que je n'ai jamais vu, à quelques mètres, face au bus se tient une créature... Incroyablement massive, les muscles surgonflés et mesurant au moins deux mètres cinquante de haut, sa peau est névrosée et ses yeux rouges sang, deux cornes surplombent son crâne déformé, faisant penser à un taureau ou une vache ayant été infectée. Il tapa sur le sol avant de charger le bus, qui l'évita de justesse, mais il est beaucoup plus rapide que nous le pensions, malgré sa carrure il n'a pas de mal à rattraper le bus, ralenti par le chemin en terre rejoignant l'autoroute.

Michael s'extirpa par le trou du toit et tira quelques balles, sans surprise le monstre ne broncha pas, mais pire, il fut vite rejoint par d'autres du même type, voilà l'origine de ces bruits sourds effrayants. Le bus atteint enfin l'autoroute, prenant de la vitesse et finissant finalement par les distancer.
Encore une fois, c'était moins une.


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