Espérance

Je suis le seul être prés de ce noir à-pic
Car ce que j’ai devant moi, est fantomatique.
Derrière ce sombre heaume, pas de visage ;
Son obscur peau était dénuée de tout âge.

Des cendres jaillissaient derrière son passage,
Et alors, la lave coulait dans son sillage.
Me regardant de ses yeux blancs, il se moquait.
Il avait gagné, et à mort j’étais blessé.

Les étoiles partirent et le ciel s’assombrit.
Et dans mon dos, mon grand palais, lui, tressaillit.
Les ténèbres devenaient le nouveau royaume.

Je me relevai à la manière d’un môme
Et puis je tonnai très fort malgré les boursoufles :
« Démon ! Je me battrai… jusqu’à mon dernier souffle ! »