Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Nous étions beaux, tellement beaux!


Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 87 : Chapitre 72: Sur le fil du rasoir


Publié le 09/11/2013 à 15:51:37 par Tankyadesputes

-Aaah ouf j'ai cru qu'il parlait de moi...

-C'est toi la bas, ouais un nabot a tête de con avec un noeud papillon... , dit Gérald en me pointant avec sa petite batte de base-ball en bois.

-Nan moi c'est Bellamy mec, répondis-je en ne prenant pas vraiment conscience du danger, qui ce Gael Bellichi? Il a un noeud papillon? Qu'il se dénonce c'est mal ce qu'il a fait!

-Ta gueule, s'énerve-t-il, on va te réduire en miette, personne ne touche a ma famille!

-Héééé regarde Gérald, intervint l'un d'entre eux, a côté ce ne serai pas... Le frangin de Monsieur corvée de savonette? ça alors! Le duo Bella mes couilles la...!

Ben prit un peu mal cette remarque, même venant d'eux. Son grand frère est en prison et ça le touche, et beaucoup s'amuse a lui répéter ça.

-Il s'appelle Maxime enfoiré!

-On s'en fout, assure Gérald, on veut juste Gael, on va se faire plaisir crois moi... Les gars allez! Et si quelqu'un veut intervenir qu'il ne se gêne pas, il sait ce qui arrivera...

Et huit d'entre eux s'avance vers nous, menaçants. Putain, le duo Bella-Bond est réputé lui aussi pour être assez fort mais la... ça risque d'être un peu tendu.
Les autres jeunes sont eux, toujours aussi effrayé et personne n'ose bouger. Personne, a part cette bande de con qui me sert de potes... Mais ils n'interviennent pas.

Le combat s'engage a deux contre huit, pendant que les autres surveillent autour qu'il ne se passe rien. Quatre renois chacun, trop facile... :cool:
Ou pas.

-Et alors? Je suis le Gaeligator mec! Tu sais pas a qui t'as affaire!

Celui a ma droite me décolle donc une droite dans la joue, qui fut suivi par une autre de celui en face de lui. Je commence donc une baston acharnée et assénant comme je peux quelques coups de poings bien placés, dans une bouche, dans un nez, un oeil, tout en les reprenant. Ils sont balèzes quand même, je me demande comment se demmerde Ben...

Puis j'esquive un direct qui fini par atterrir dans le nez d'un type d'en face, qui fut donné involontairement avant de donner un coup de tête a l'expéditeur de la pêche. Je réussi a le mettre a terre en enchainant de coups de poings violents, mais c'était sans compter les autres qui, sur les côtés, me frappaient a coups de pieds, puis je reçu un coup de batte dans les côtes, ce qui me paralysa.

Une chose me sauva la vie: un type qui accoure pour hurler:

-Les flics! Y'a les flics! Tirez vous vite!

C'est la panique dans la salle, plus que tout a l'heure. J'ai la tronche en sang et le dos en compote, je peux même plus me relever. Alors que Marie, Fergus et Tina accourt pour m'aider alors que mes agresseurs battent en retraite, mais Gérald s'y avance, me met la batte sous le menton et commence a dire:

-Mon gars t'as une chance de fou. Je compter te démolir mais la on peut plus.

-Bah alors... Dis-je difficilement en toussotant, qu'est ce t'attends connard? Tue moi vas-y!

-Fais pas le malin! S'écrie-t-il, je te laisse une chance si avant trois jours tu me dégotte cent mille balles. On te foutra la paix a toi et a ton pote. Et achète nous une batte neuve, aussi.

-Pff, riais-je, suce moi la bite on verra après!

-T'es comme on me l'a dit, t'as du cran petit con, continue-t-il, mais ça suffira pas.

Et la... Paf! Retournement de situation! Gérald attrape Marie par le bras avant de la retenir près de lui en cravate.

-Gnn Lache moi enfoiré! Lache... Aaah!

Marie se tut après un coup de Gérald dans le ventre. Celui ci enchaine:

-Sinon je butte ta copine, et toi juste après.

Et Gérald parti en courant vers la sortie, en criant "dégagez!" avec Marie sous le bras qui se débat en vain. Putain, il enlève une fille maintenant?

C'est la débandade. Tout le monde vide la salle peu a peu en partant en courant grace aux issues de secours. Je me relève difficilement malgré la situation, et trouve Ben avant la sortie.

-On parlera après, dit-il avant que je puisse placer un mot, il faut partir aller!

Et finalement, en pétant une fenêtre, on put tous sortir du batiment, et nous courons maintenant dehors, dans le champ derrière le club comme des dératés, cherchant une cachette. Le festival "La gueule par terre", c'était fini maintenant. En queue de poisson.
La course, surtout dans notre état fut longue, mais on réussi a se planquer derrière quelques buissons afin de s'y poser, et d'appeler tout le monde au fur et a mesure qu'il passait. Ben interrogea a un moment:

-Tout le monde est la? Vous allez bien?


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