Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le Tombeau de Pandore ( premier jet )


Par : Strabisme
Genre : Fantastique, Horreur
Statut : Abandonnée



Chapitre 4 : << Descente >>


Publié le 29/03/2015 à 21:39:10 par Strabisme

14h15.
Cet écran me donnera toujours des frissons rien qu’en le regardant. Ça doit faire deux ou trois bonnes heures que j’ai quitté le lycée… à vrai dire je ne m’en souviens presque plus, j’ai tellement reçu d’hallucinations morbides que mon esprit ne reçoit plus les informations à l’endroit. J’ai même l’impression que des spectres vont revenir pour me hanter ou m’éviscérer, je préférerai encore la seconde option, plus rapide que celle de supporter l’angoisse pour plusieurs années jusqu’à mon suicide. Je pense tellement à ces choses que mon lit est rempli de transpiration.
Coupant court à mes angoisses, la porte de ma chambre s’ouvre à mon père qui se surprend de mon état. Il est vrai que ce n’est pas tous les jours que votre fils est à moitié nu dans son lit rempli de sueur pendant qu’il vous fixe d’une façon étrange comme si vous étiez un de ces fantômes mortels.
- Qu’est-ce qui t’est arrivé, il s’est passé quoi à l’infirmerie du lycée ? J’entends tellement de rumeur à ton propos, c’est encore à cause de Ronan ?
Ronan ? Non, lui c’est le cadet de mes soucis.
- Si tu savais les conneries que j’ai vu aujourd’hui tu deviendrais alcoolique jusqu’à oublier le nombre de doigts sur tes mains.
Il s’étonne évidemment de ce que je lui rétorque, et à vrai dire je m’étonne moi-même. Est-ce que je tombe dans cette folie ? Dorian m’a bien prévenu qu’il fallait l’éviter à tout prix, et ça pourrait ne m’être que bénéfique, car mon père éviterait de me prendre pour un taré qu’il faut à tout prix envoyer à l’asile.
- Essaie de te reposer, et de me prévenir si tu compte mettre une ceinture autour de ton cou, on pourra en discuter autour d’un somnifère.
Sa plus grande peur est de me trouver sans vie dans ma chambre, il en a déjà fait la malheureuse expérience avec un de ces amis, trouvé sans vie dans son appartement. Apparemment ça aurait été dû à une overdose.
Après tout, le sommeil me reposera mieux qu’une centaine d’heures de réflexion, ainsi je ferme la fenêtre de ma chambre et me lance dans un sommeil de plusieurs heures.

20h19, le bip incessant de mon portable a fini par me réveiller, j’aurai du songer à l’éteindre. Maintenant réveillé, autant lire ce qu’il y a d’écrit : « sa va ? », « ques ki T arivé ? ».
Il fallait le prévoir, des messages pleins de fautes d’orthographes réalisés à la hâte et remplit de curiosité et d’hypocrisie. Je ne réponds qu’à ceux de Léandre et de Sophie, les autres n’ont pas besoin d’avoir mon attention.
Suite à cela, je me résous à descendre de l’étage pour aller me rafraichir les idées et pour dîner, mon estomac ne peut supporter d’être vide.


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