Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le Tombeau de Pandore ( premier jet )


Par : Strabisme
Genre : Fantastique, Horreur
Statut : Abandonnée



Chapitre 7 : Interlude ( dernier chapitre )


Publié le 29/03/2015 à 21:57:57 par Strabisme

10h20.
Tous ces événements m’ont tués, je n’arrive même pas à garder mes yeux ouverts. Je me lève et me dirige vers ma fenêtre pour ouvrir les volets, la lumière du soleil brûle mes yeux fatigués et me fait remémorer ce qui s’est passé : la succube qui a envahi mon sommeil et m’a prévenu de ce qui pourrais se passera dans la « réalité ». Je me dirige vers la salle de bain, comme toujours pour me rincer le visage et me regarder, j’ai la tête d’un mort-vivant. J’entends un bruit sur la fenêtre mais je n’y prête pas attention, le bruit recommence quelques minutes plus tard et brise la fenêtre, je n’y prête pas plus d’attention qu’avant et me dirige vers la cuisine en descendant les escaliers, j’allume la télé en mettant le volume minimum tout en me dirigeant vers le grille-pain. Je met du pain à griller et, en attendant, je vais chercher de l’aspirine dans l’armoire à pharmacie. Je cherche partout, derrière les flacons, en haut, jusqu’au « clic » du grille-pain, je n’ai pourtant rien trouvé.
Je me dirige à nouveau vers le grille-pain, prend le pain grillé, du beurre et me met au boulot pour me faire un petit déj’, il faut bien manger après tout. Je me demande toutefois ce qui s’est passé réellement dans ma tête, cette nuit, pourquoi j’étais dans ces ruines et qui étais cette succube ? ça aurait pu être un simple rêve si elle ne serais pas apparu après ce simple rêve. Je finis de manger mes tartines et m’allonge sur le canapé, le sommeil s’écrase sur moi, mes insomnies me fatiguent tellement que je m’endors en quelques secondes.

Je me sent reposé comme je ne l’ai jamais été, une bonne nuit sans cauchemar, sans succube, le bonheur, même si ce n’était que le temps d’une sieste. Malgré cela, je ressent la même pression que lors de la dernière fois, lorsque cette chose s’était posé sur moi… mais en redressant ma tête je vois un chat, un simple chat au pelage roux roulé en boule et endormi sur mon ventre, je me souviens de lui, c’est un jeune chat qui a bu de la bière étant chaton, alors on l’a appelé « Malt ». Je me lève doucement et le réveille, j’imagine qu’il est entré par une fenêtre ouverte, il connaît toutes les maisons du quartier, il saura se débrouiller. Pendant qu’il trace sa route vers son destin, j’aperçois un bout de papier dans la cuisine, ce doit sûrement être mes parents qui s’absentent un moment, je le regarde et bingo, ils reviendront après-demain avec un avertissement dans le cas où je laisserais maison dans un état catastrophique. Je prends mon téléphone et envoie un SMS à Léandre, Sophie et Alexandre pour leur dire de venir ici à 17h, ce qui me laisse quelques heures pour me faire une sieste, à peu près trois ou quatre ou même moins. Je m’en vais vers mon lit improvisé pour surprendre Malt à dormir une nouvelle fois dessus. Tampis, je le décale un chouïa et me fais une place dans le canapé tout en plaçant quelques coussins sous ma tête pour finalement aller faire un tour chez Morphée en la compagnie de Malt


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