Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

[FIC] une année,une famille, moi...


Par : erman-ifique
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 58


Publié le 11/01/2009 à 17:46:36 par erman-ifique

-{ Chapitre 58 }-


Une bouffée d'air ne suffisait pas à me calmer. Faut me comprendre, je reçoit un SMS des plus inquiétants, et des plus imprécis aussi, de la part de ma soeur. Il est normal que je m'attende au pire... Et je pense que c'est le pire, je m'y suis déjà préparé, donc je ne pleure pas. J'attend de voir de toute façon.
Une courte et brève explication à Julie pour lui dire que je m'en vais. Elle me prend fort dans ses bras... C'est dans ces moments là que l'amour d'une fille est important aussi.

Le trajet pour rentrer chez moi moi est des plus désagréable. C'est très frustrant d'être pressé mais de devoir attendre ce foutu bus qui n'arrive pas. :(

Quand j'arrive chez moi, à ma grande surprise je ne tombe pas sur des larmes ou des lamentations... Mais sur le paillasson :noel: ... Je me suis cassé la gueule comme un noob :honte:
Non plus sérieusement, je ne vois rien qui laisserai penser le pire... Mais à peine rentré, ma mère me presse pour qu'on parte, c'est l'agitation générale... J'aimerais bien des explications moi...

Maman- Dépèche toi on dois y aller!
Moi- Où ça??
Maman- A l'hôpital.
Moi- Pourquoi?? Qu'est-ce qu'il s'est passé???
Maman- Rien, mais ton père est très affaibli et il a demandé à tous nous voir!

Ma mère emploie un ton assez énervé, mais c'est due à son inquiétude et son stress. Mes soeurs, mon petit frère, et moi partons tous en voiture direction l'hôpital. Je ne sais pas encore ce que je vais dire à mon père. Il est vrai que nos derniers rapport ont été plus que merdiques et violents.

Arrivé à l'hôpital, nous attendons dans la salle d'attente avec mes frangin et frangines car ma mère parle seule à seule avec mon père, dans la chambre d'hôpital.
Le temps commence à paraître long. Mes soeurs tirent la tête, on ne s'adresse pas un seul mot. Personne n'est d'humeur à discuter m'voyez.
Reflex culturel: je sors mon blackberry à moitié pété, mais que j'ai réussi à rafistoler ( :cool: ) pour essayer de capter un point Wifi dans tout ce bazar!
Maheureusement, c'est un hôpital, pas un Mac Do... :noel:

1h30 plus tard, et un ennuie de dingue, ma mère sors de la chambre de mon père, les larmes aux yeux, mais elle s'efforce de rester "forte" devant mon petit frère, qui lui ne se rend pas trop compte de toute la situation.

Maman- Vas-y Erman, ton père veut te voir toi d'abord.

Le moment tant attendu et en même temps redouté est arrivé... Je ne sais pas du tout ce que je vais lui dire, et puis voir mon père affaibli comme ça va surement me choquer...
Et c'est ce qui arrive...
En rentrant, voir mon père, allongé, à moitié somnolant, relié à des machines... Ca me fout d'entrée une boule à l'estomac...
Mon père me fait signe du doigt de m'approcher, il n'a que très peu d'énergie et ça se voit, il doit vouloir l'économiser au maximum.

Dans ces moments là, on se dit que la personne sur son lit d'hôpital va regretter tout ses sales agissements, et demander le pardon... C'est ce que j'attend en tout cas, et je lui pardonnerai.

Mon père- Erman... (d'une voix très affaiblie)
Moi- Oui papa?
Mon père- Ecoute moi bien... Je vais surement partir dans pas longtemps, si tu vois ... ce que je veux dire.
Moi- (tremblant) Oui...
Mon père- Quand je serais plus là... T'as interêt à pas emmerder ta mère, espèce de petit con, laisse tes soeurs aussi, ne les fait pas devenir des merdes comme toi.


Un sentiment de profonde déception et de dégout s'empare de moi. C'est inhumain de me dire ça sur son lit d'hôpital, il en a donc rien à foutre de moi?? Je tourne le dos à mon "père" et m'en vais. Désormais, mon "père" est mort pour moi. Je vais pouvoir continuer ma vie, sans remords...


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