Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La Faction


Par : julichou
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6


Publié le 29/12/2009 à 22:22:49 par julichou

Jeff ne s'est rendu compte de rien, il voyait pourtant la totalité de la pièce dans son viseur. Sa vision si performante ne lui a pas fais défaut: il n'a vraiment rien vu. La photo a dû être prise par un appareil portable, Jeff ne voit pas d'autre solution. Mais il n'est pas l'heure de s'inquiéter de ça, quelqu'un a déposé ces photos et sait donc l'emplacement du notre tueur.
Il ne doit pas rester ici, Jeff enfile un costume et se prépare à partir lorsqu'un lourd grincemen l'interromps. Il regarde à travers la fenêtre et il voit une gigantesque grue arrivé dans gereusement sur l'hôtel. Le killer ne voit aucune sortit possible, il ne peut compter que sur la chance, le tueur se baisse donc et attend l'impact de la machine sur l'établissement. Il se couvre la tête avec ses mains, le bruit se rapproche de plus en plus, BOUM!!!!!


…. Un tas de débris recouvre maintenant l'étage, la grue à tout arrachée sur son passage, l'immeuble a désormais une vue imprenable sur l'extérieur. Quelques fils électriques pendent du plafond et créent des étincelles. Fort heureusement l'hôtel était plutôt vide, mais où est Jeff? La grue l'a surement emporté et traînée jusqu'à l'extérieur en l'aplatissant comme une vulgaire crêpe.

Des débris se mettent à bouger, une silhouette d'homme sort des décombres. C'est Jeff. Il semble atteint, et très remonté. Il sort de l'établissement en boitant, les secours sont déjà là, il les repoussent d'une main et continu sa route. Il marche dans la rue sombre de ce petit village et il disparaît dans l'ombre.

On le retrouve quelques minutes plus tard dans un supermarché, il attrape des objets au passage en sachant exactement se qu'il veut. Il va payer ses articles, la caissière, en voyant ses blessures, lui demande si tout va bien, le tueur répond par un oui forcé. Il lui demande en même temps si il y a des toilettes par ici, elle lui indique le chemin que Jeff s'empresse de prendre.

Il s'assied sur la cuvette, vérifie que la porte soit bien verrouillé, puis il sort un couteau, un briquet et un aimant. Ces outils ne semblent servir à rien ensemble, et pourtant. Jeff enlève son pantalon prend l'aimant et le passe à la surface de la peau de sa cuisse. Après quelques secondes, un objet semble être apparu sous sa peau. Le killer se munit de son couteau le fait chauffé avec son briquet et le plante légèrement dans sa cuisse, à l'endroit précis ou l'objet est apparu. Il fait une incision de quelques centimètres tout en poussant un petit cri. Il met la pointe de son couteau dans le cuisse afin de s'en servir pour sortir la puce. Il prend l'objet ensanglanté de quelques centimètre dans sa main et l'inspecte. Le tueur range la capsule dans un mini compartiment de sa montre et sort des toilettes. Jeff sort du magasin à la recherche d'un abri pour pouvoir y passer la nuit.

Cela fait quelques heures que le killer cherche mais toujours rien. Juste une ville sombre, mais Jeff voit au loin un feu, il n'arrive pas encore à voir la présence d'homme autour de ce feu. Il décide donc de s'avancer pour voir. Au bout de quelques instants il se rend compte qu'un groupe de clochards avait décidé de réquisitionné le baril pour se réchauffer. Les mendiants ne savent pas encore que le killer est là, Jeff en profite donc pour trouer ses vêtements et se frotter le visage avec de la terre. Le killer arrive vers les SDF en boitant légèrement, ces derniers l'accueille sans problème en voyant dans quel état il était.

Les trois clochards parlent entre eux de tout et de rien, Jeff ne dit pas un mot. Les mendiants ne cherche pas à savoir qui il est car cela leur importe peu. Le plus jeune des trois SDF se décide à lui adresser la parole.

SDF 1: Je t'ai jamais vu dans le coin. T'es pas d'ici toi, je me trompe?

SDF 2: Laisse le! Tu vois bien qu'il a pas envie de parler.

Jeff: Non je ne suis pas d'ici, et je préfère vous écoutez plutôt que d'user ma salive. De toutes façon pour se que j'ai à raconter...

SDF 3: Nous aussi on aime bien écouté, et tu sera pas jugé pour se que tu dis. Tu sais nous les clochards, on se contente de peu, même si c'est pas intéressant, ça nous suffit. Tout nous suffit.

Jeff: Vous êtes bien indulgent. Il n'y a pourtant pas de quoi. Est-ce que vous savez où est-ce qu'il y a un abris tranquille où je pourrais passer la nuit.

SDF 1: Sous le pont dans ce qu'on pourrait appeler un parc. Là-bas t'y sera pas embêté il n'y a jamais personne.

Notre héros les salut et s'en va à la recherche de ce fameux pont. D'habitude les mendiant sont plutôt aigris, mais cela n'était pas comme les autres, pensait Jeff. Le killer arrive enfin à ce pont, enfin, à ces bouts de bois soutenu en hauteur. Jeff se met en boule pour avoir chaud et s'endort.


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