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Welcome in the S.A.S.


Par : BluePuma
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 14 : Débriefing


Publié le 21/07/2010 à 05:43:01 par BluePuma

On nous renvoya au plus vite en Angleterre en utilisant des avions de chasse qui s’arrêtaient pour ravitaillement sur des bases aériennes alliées de l’Angleterre. Seul Hawk n’était pas avec nous car il était soigné à bord du HMS Ocean. Arrivés à la base, nous fûmes directement convoqués par le Colonel McCoal.
-Messieurs, vous savez surement pourquoi je vous ai convoqué. Il s’agit de faire un débriefing de cette mission qui ne s’est pas passée comme prévue visiblement.
Nous lui expliquâmes alors nos découvertes quant aux essais de la Station sur Shuri-Koma, la trahison de Snake, la blessure de Hawk puis le suicide de Movrìk.
-Nous avons donc été trahis, dit McCoal, songeur. Messieurs, j’aimerai vous apporter les dernières nouvelles. Nos équipes de « décontamination » comme on les appelle, chargées de récupérer toutes informations tout en « évacuant » tout personnel présent sur l’île a trouvé quelques informations sur un contact de Movrìk. Un Français, un vendeur d’armes mais les autorités ont jamais réussi à le coffrer, son nom Henri Jacquart mais il se surnomme lui-même Le Léopard.
-Quel rapport avec Movrìk ? demanda alors Shark.
-Il semblerait qu’il est fait l’intermédiaire entre le Général et le véritable fournisseur financier, d’après les notes de Movrìk en tout cas. Toutefois, avant que vous n’alliez « interroger » Le Léopard, vous allez devoir suivre certains examens …
-Du genre ?, questionna Lion.
-Des examens psychologiques : vous venez d’être trahis par un coéquipier, Movrìk s’est suicidé sous vos yeux et vous avez tué des hommes, ajouta-t-il en se tournant vers moi.
C’est ainsi que nous commençâmes par avoir des entretiens individuels avec des psychologues. Lors de mes consultations, nous abordions souvent le moment où j’avais tué pour la première fois. Je me sentais changé, plus sérieux, rien qu’à me regarder dans le miroir, je me donnais l’impression de n’être plus la même personne, mon propre regard me semblait plus froid, plus calculateur. J’en parlais souvent au psychologue qui ne sembla pas être étonné par ce genre de réactions. Je continuai toutefois de m’entraîner avec plus d’ardeur, toujours accompagné de Shark.
Trois semaines après notre retour à la base, Hawk revint. Nous l’accueillîmes comme un héros avec des confettis et des vuvuzelas, on se fit engueuler mais bon, il fallait l’accueillir dignement. Nous vivions vraiment comme une vraie équipe, soudés après tant d’épreuves alors que ce n’était que le début.
Un jour, en allant à l’entraînement, je remarquais une activité inhabituelle dans la base. Pendant mon entraînement sur le tapis roulant, je fus appelé par des haut-parleurs :
-L’unité 51 est appelée immédiatement dans la salle de conférence 3 où vous attend le Colonel McCoal.
J’arrêtai alors le tapis et me mis à courir vers la salle de conférence où j’arrivais à bout de souffle. Hawk, Shark et Lion m’attendaient déjà ainsi que McCoal et un homme en uniforme américain.
-Messieurs, je vous présente le Général Jason Connor, il est ici en urgence, il va vous exposer la situation, nous dit alors McCoal pendant que nous saluions le Général.
-Voici la situation, hier, trois agents secrets américains sont morts. Ils enquêtaient eux aussi sur le fournisseur de Movrìk. Un à Paris, le deuxième à Londres, le troisième au Kazakhstan. Les trois avaient trouvé la preuve qu’il y avait eu un embarquement de matériels, surement des bombes IEM produites dans la centrale. Ils avaient tous une piste différente mais ils sont malheureusement tous morts avant de nous avoir communiqué qui ils espionnaient. Puis ce matin, à 5 :00 AM, nous recevons un message sous forme audio, écoutez-le attentivement.
On entendit des grésillements, soudain la voix d’un homme à l’accent indéfinissable se détacha de ce bruit ambiant.
« Écoutez-moi bien, dans exactement 51 heures, une bombe explosera dans trois grandes villes occidentales. Nous vous laisserons un avant-goût de l’ampleur du désastre en tapant une ville russe dans cinq heures. Nous allons vous montrer que votre prétendue civilisation occidentale n’est rien qu’un virus, nous allons vous ruiner, vous anéantir. Adieu. »
-Comme vous l’avez entendu, c’est un groupe terroriste qui va taper trois pays, nos services secrets penchent pour les Etats-Unis, la France et l’Angleterre.
-Pourquoi pas l’Allemagne ?, demandai-je.
-Aucun contact de Movrìk dans ce pays. Nous avons contacté la Russie en leur montrant nos preuves, ils ne veulent rien croire. Ils ne veulent plus discuter avec nous depuis la mort de Movrìk qui est pour eux une attaque envers un ancien général de l’Armée Rouge. On va voir si la menace des terroristes est véridique à l’aide d’un satellite espion.
Soudain, l’écran s’alluma avec différentes vues de différentes villes russes. Je regardais vers Moscou qui, pour moi, semblait être la cible la plus évidente. Le compteur au bas de l’image défilait à toute allure. Il fut alors dix heures.
Rien ne se produisit, ne serait-ce qu’un peu d’interférences sur l’image. Puis un avion qui venait de s’envoler sembla soudain hors de contrôle, le pilote ne semblait plus rien contrôler, il s’écrasa alors sur le Kremlin. Il ne sembla plus y avoir d’électricité dans la ville. Soudain, il y eut un énorme flash, l’image fut brouillée. Et puis …
-Oh mon Dieu, s’exclama alors Connor.
Nous étions bouche bée, nous avions la vue d’une ville complètement détruite, les immeubles s’effondraient, il n’y avait pas eu de champignons atomiques et pourtant il semblait qu’une bombe nucléaire venait d’exploser au milieu de la capitale russe.
Soudain, l’interphone dans la salle de conférence grésilla :
-Colonel McCoal, les terroristes viennent d’envoyer un message. Je vous le mets :


« Nous ne mentons jamais. »


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