Note de la fic : Non notée

Dolof¾nos


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Une simple mission


Publié le 19/08/2013 à 01:17:38 par Pseudo supprimé

Une cigarette pendue au creux des lèvres, je l'allume avec un briquet et en inhale le poison qui en sort afin de mieux le recracher sous forme de fumée. La lune est pleine ce soir. Le vent caresse mon visage en cette douce nuit d'été. Je regarde ma montre, il est bientôt l'heure. Je n'ai pas envie de bouger. Je suis bien là, assis contre une paroi sur un muret, dans ce qui était auparavant le clocher d'une église. D'ici, j'ai une vue magnifique de la ville. Les lumières se dégageant des foyers réchauffent le ciel et l'atmosphère, c'est chaleureux. Cette ville est calme, c'est malheureux que je doive interrompre ce calme. Un autre vieux pourri à qui je dois faire la peau, j'espère que ce sera vite réglé. J'écrase ma cigarette par terre et me met à descendre les escaliers.Je sors un cadre de ma poche, j'appuie dessus et il s'allume. De multiples informations sont affichées dessus, mais la plus importante, ma cible, se met à apparaître de manière holographique.

Edgar Winston. Un homme qui a gravit les échelons et qui est devenu le parrain de la pègre anglaise et qui un jour, sur un coup de tête, tua ses plus proches alliés ainsi que sa compagne. Un malade comme il en court des millions d'autres dans les rues de nos jours, mais c'est pas n'importe quel malade. C'est un démon malade, et c'est là que j'interviens. Je suis un mercenaire, pour ne pas dire tueur à gages, et je suis spécialisé dans l'extermination de démons ou d'hommes devenus démons comme Edgar. Et ce cher Edgar va commencer sa promenade nocturne dans son jardin d'une dizaine d'hectares, entourés de ses molosses. Je marche en contemplant les constructions stylisées Neo-Renaissance, seul âme qui vive dans les rues, brisant le mutisme de la nuit par le bruit de mes pas. Je suis à une dizaine de mètres du manoir et repère les différentes sphères de télésurveillance qui survole la zone. J'en observe deux près de l'endroit où je suis et descend ma main le long de mon corps avant de repousser mon long manteau et de me mettre à tater ma ceinture. J'en tire deux couteaux de lancer que je cale entre mon pouce et mon index. J'inspire un grand coup et bloque ma respiration. J'envoie le premier qui fend l'air avant de se loger en plein dans l'objectif et la fait chuter. Le second transperce littéralement le globe volant qui s'écrase au fin fond d'un buisson. Je m'approche du mur d'une dizaine de mètres et cours contre celui-ci afin de passer de l'autre côté. J'atterris sur une haie et me couche à plat ventre. Je sors un monocle rectangulaire que je place sur mon oreille et appuie sur le bouton intérieur afin de l'activer. Je ferme un œil et me concentre sur la vision de mon œil droit. L'appareil me fournit une acuité visuelle supérieure ainsi qu'une vision thermique, me permettant de repérer une dizaine de personne à un peu plus d'un kilomètre de moi. Tous sont éloignés les uns des autres, mais celui qui m'intéresse est au milieu, Edgar. Je sors un de mes flingues et le pointe en sa direction. La lune reflète sa douce lumière sur mon arme au canon long, mettant toutes ses caractéristiques en valeur. D'une couleur argentée, ce pistolet est doté de multiples gravures dont un mot gravé sur l'un des côtés du canon...

Liona.

Une poignée douce, d'un métal pur et brillant, facilitant la prise en main et mon doigt effleurant la gâchette. Deux armes jumelles créées spécialement pour moi.

Je fixe ma cible et constate que plus aucun bruit n'arrive à mes oreilles, comme si la nature retenait son souffle en attendant que je presse la détente sous l’œil omniprésent de l'astre lunaire. Au moment où je me décide à l'exécuter, un des gardes du corps du parrain se place devant lui et lui communique je-ne-sais-quel information. Bouge, je ne tue pas les civils moi. J'attend qu'il bouge son énorme tête lorsque soudain, tout les molosses se regroupent autour de Winston et se mettent à marcher rapidement en direction du manoir. Je me redresse lorsque je vois toutes les lumières s'allumer et une en dessous de moi se met à clignoter à mon contact. Une sirène ne tarde pas à retentir, signalant ma présence à l'ensemble des personnes chargées de la sécurité de ce lieu. Je décide de ne pas continuer à me cacher et saute au sol afin d'augmenter ma liberté d'action. Je me met à avancer calmement en direction de ma cible mais des aboiements viennent troubler ma détermination. Je m'arrête afin de passer un coup d’œil aux alentours et vois une dizaine de canidés courir vers moi, lâchant d'immenses filets de bave à mesure qu'ils avancent.

Une meute de créatures modifiées génétiquement, des gros loups à poils marrons gonflés aux hormones. Des canines longues comme les couteaux que j'utilise et au moins aussi bien aiguisés. De longs et puissants membres se terminant par de grosses pattes. Grosses pattes pourvues de griffes qui déchireraient du métal sans trop de difficultés si elles en avaient l'occasion. De grands yeux rouges sang, preuve de la modification qu'ils ont subis. Ce sont des hybrides démoniaques qui ne vivront pas plus de deux ans. C'est le prix à payer pour avoir ce genre de bête pour qui tuer est une raison de vivre. Les canidés se rapprochent de moi alors que ma main se resserre autour de mon arme à feu. Mes armes possèdent des chargeurs de 13 balles perforantes, les deux sont pleins et j'en ai deux autres accrochés à ma ceinture dans mon dos. L'appareil sur mon œil se met à verrouiller les différentes bêtes au rythme où mon bras se lève. Les bêtes doivent être à une vingtaine de mètres lorsque mon doigt presse la gâchette. La première balle s'en va se loger entre les deux yeux d'un de ces loups modifiés qui tombe raide mort. Les animaux poursuivent leur route et mes balles continuent à se loger dans les crânes de ces ignobles créatures nées de la main de l'homme. Il ne reste que deux loups qui se sont mis à ralentir, comme si ils avaient compris ce qu'il se passait. Je baisse mon arme et contemple ces deux dangereux canidés qui se divisent et m'encerclent comme si j'allais leur servir de diner. Un des deux se jette sur moi et je lui tranche la gorge avant de lui enfoncer le couteau dans l'arrière de son cou au moment même où il touche le sol. Il s’écroule dans un bruit semblable à un gargarisme tandis que je me tourne et fais face à la dernière bête vivante. Elle se met à grogner envers moi et semble hésitante alors que je la fixe avec dédain et défiance. Elle saute afin de me planter ses crocs dans le cou, mais je lui met un coup de pied dans l'estomac avant de lui briser la nuque une fois celle-ci à terre. J'ai de la bave sur la main et l'essuie avec un mouchoir que je sors de ma poche.

Je me retourne en direction du manoir et vois qu'Edgar est dans un 4x4 blindé, prêt à démarrer, escorté par deux autres, conduits par ses gardes du corps. Il ne m'échappera pas. Les voitures se mettent en route et je me met à viser les automobiles présentes sur le parking. J'envoie une balle dans le pare-choc de la voiture fermant l'escorte, coupant ainsi la transmission entre les commandes et les roues, les empêchant d'avancer alors que les autres réussissent à se mettre hors de mon champ de vision. Je fais demi-tour et me met à courir le plus rapidement possible. J'enchaîne les pas et frôle les 70km/h. Mon long manteau noir et mes cheveux blonds sont fouettés par le vent. Je me met soudain à escalader le mur et à courir sur le rempart. Je jette un œil en arrière et contemple l'avance que j'ai. J'arrive à la fin du mur et atterris sur la route en faisant une roulade avant de me mettre à courir jusqu'à arriver en ville.

Je me met à monter sur les toits afin de passer inaperçu, aidé par la faible luminosité émise par les réverbères et me met à plat-ventre une nouvelle fois. Mon monocle zoome sur la voiture ouvrant l'escorte afin de me permettre d'ouvrir le feu, utilisant le même procédé que plus tôt pour me débarrasser de la voiture blindée qui va s'encastrer contre un arbre. Les gardes du corps sont assommés par la violence de l'impact mais les air-bags ont amortis le choc et sauvés leur vie. Il ne reste maintenant que la voiture d'Edgar, conduite par un de ses singes en costume. Il me reste trois balles et je fixe la voiture qui zigzague afin d'éviter mes balles potentielles. La voiture vient d'entrer en ville et je lui tire dessus, la balle s'en va traverser le système de transmission avant de perforer le sol. Elle part s'écraser contre un mur, les air-bags s'enclenchent.

Je range ma lunette et me met à courir à vitesse normale et arrive au niveau du véhicule après deux bonnes minutes. Je constate que les occupants de la voiture ont decampés, mais je remarque en observant la chaussée que l'un d'eux saigne. Je décide de remonter jusqu'à la source du saignement et les rattrape bien vite. Ils me voient venir et le vieux part tandis que les deux gorilles pointent leurs flingues vers moi avant de se mettre à tirer. Les balles dévient de ma trajectoire et une en direction de mon cortex frontal disparaît dans une étincelle blanche. Les deux hommes sont paniqués à ma vue et désormais désarmés, ce sont des enfants ayant fait une bêtise devant un adulte et s'apprêtant à recevoir leur punition. La ruelle est à peine éclairée par la lune à cause d'épais nuages et mes cheveux me retombent sur le visage, ils ne peuvent donc pas le voir, bien.

- T'es pas humain bordel ! Hurle l'un des deux.

Ils me jettent leurs armes dessus, que je repousse d'un revers de la main. Cette diversion avait pour but de créer une ouverture afin de pouvoir me rentrer dedans, mais c'est inutile. Le premier tente un crochet du droit, mais je lui saisi le poignet avant de le lui casser, ce qui le fait hurler sur la même tonalité que les loups de tout à l'heure. Edgar n'est vraiment entouré que de bêtes. Le second me fonce dessus en tentant un direct au visage mais je me protège avec son collègue qui se prend le coup en pleine face avant de le pousser pour placer un puissant coup au foie au second qui tombe sèchement. Je reviens vers le premier et lui met un bon coup de pied dans la mâchoire qui le couche, me donnant ainsi le champ totalement libre.

Je me lance à la poursuite du vieil homme en prenant relativement mon temps, il se vide de son flux de vie sur le goudron ce qui me permet de le suivre. J'échange mon chargeur avec un autre plein, dans un cliquetis propre à mon arme à feu. Je me passe la main dans les cheveux et les replace de façon à ce que qu'ils ne me gênent pas dans ma tâche. La trace rouge finie par tourner dans une ruelle et je peux voir une silhouette se mouvoir dans les ténèbres. Je m'y avance.

- Fuir ne sert à rien, rends-toi maintenant et je ferais ça suffisamment rapidement pour que tu ne souffres pas.

Aucune réponse. Je marche lentement et finis par le voir, caché par un conteneur poubelle. Il saigne de l'épaule et se la tient, en espérant réduire le saignement et la douleur. Adossé contre le mur, il me fixe dans les yeux. Ses yeux gris, usés et épuisés. Ses cheveux sont de la même couleur que ses pupilles, pas vraiment longs. Son visage, semblable à un fruit pourri et flétri est témoin du temps qui file. Vêtu d'un costume blanc cassé de très bonne facture, il dégage un certain charisme pour une personne de son age. Il continue de me fixer et je le vois, il a peur, tellement qu'il n'arrive pas à parler. Il a vu mon visage, mais cela ne me gêne pas, il sera mort d'ici quelques instants. Je pointe mon arme en direction de son crâne.

- Att... Attends ! Je peux te rendre riche ! Ce qu'on te propose pour me tuer, je te donne le double ! Non, le triple ! Et je t'engage pour ma protection personnelle, tu auras tout ce que tu veux ! Bafouille-t-il, accompagné d'un rire nerveux.

Je le regarde avec dédain.

- Je ne fais pas ça pour l'argent, lui répond-je froidement.

Il se met à paniquer et à gesticuler, essayant de raisonner.

- Peu importe ce que tu veux, je te le donnerais !

L'espace d'un instant, je réfléchis à sa proposition.

- Tu sais quelque chose sur le tueur à la rose noire ?

Il me regarde, désarmé, comprenant que dans sa réponse réside son potentiel salut.

- N-Non, mais j'ai un grand réseau d'information, je peux le trouver !

- Le contraire m'aurait étonné, soupirais-je. Une dernière volonté ?

Il se tait et soutient mon regard, il sait que les négociations sont closes. Je le vois grincer des dents, grogner.

- Merde, je peux pas mourir là... Murmure-t-il.

Sa main se crispe et se referme sur son pantalon. En l'espace d'une seconde, sa peau se met à changer. Elle devient rocailleuse et d'un rouge vermillon. Ses pupilles argentées sont remplacées par des disques d'or et les traits de son visages sont grossis. Il prend de la masse et ses habits craquent sous la pression. Ses cheveux poussent et tombent en arrière. Il force le passage en me poussant, il hurle. Je me tourne et le vois fuir à tout allure. Je me met à courir afin de ne pas le perdre de vue. Il est rapide et déjà loin. Une course-poursuite s'engage sur les toits et je le rattrape, lentement mais surement. Je sors mon flingue et lui tire une balle dans la cuisse, ce qui le fait ralentir. Il enfonce ses longs doigts pourvus de griffes dans sa chair et se débarrasse du projectile et grogne en me voyant. Un mince filet de lumière tombe sur lui et me permet de contempler la teneur de son immondicité. Il est incroyablement musclé, un mastodonte. Il ne lui reste qu'un lambeau de chemise sur le dos ainsi qu'un pantalon faisant désormais office de short à la manière de Hulk. Ses chaussures ont étés réduites en charpie et plus rien d'elles ne subsistent sur ses pieds. Il grogne, me laissant entrevoir ses imposantes canines, avant de se mettre en position.

Il se jette sur moi et tente de me lacérer le visage, mais j'ai le réflexe de sauter en retrait. Il poursuit son assaut et cherche à me découper en allant de plus en plus vite, me poussant à reculer plutôt qu'à attaquer afin de me permettre de ranger mon arme. Il tente de me percer le ventre, malheureusement pour lui, j'abaisse sa main contre le sol avec mon pied, la faisant s'enfoncer et me donnant ainsi la voie royale pour le frapper au visage. Je lui met un bon coup de pied au visage qui le fait reculer en arrière, le faisant emporter un bout du toit resté accroché à ses doigts. Il se relève et se prend aussitôt un coup de coude en plein dans le nez, mais il ne bouge pas, ses griffes aux pieds sont bien ancrées dans le sol. Il me balance son bout de toit qui explose contre mes avant-bras dans un éclat blanc. Il profite de cet instant pour me charger et me placer un coup à l'estomac que je réussi à contrer avec peine en utilisant mon coude. Je voltige à quelques mètres de hauteur et en profite pour sortir mon pistolet. Je tire une balle, il l'esquive, une deuxième, il l'évite aussi. Il prend appui sur ses jambes et fait preuve de la détente dont il est capable afin de me rejoindre là-haut. Il essaye de m'atteindre au visage mais je saisis son poignet et me met à glisser sur lui, jusqu'à arriver dans son dos et me servir de l'énergie cinétique afin de le projeter le plus loin possible. Je chute mais lui tire deux balles, une dans chaque jambe, au dessus du genou.

J’atterris à pas de velours tel un chat et entend ma cible tomber lourdement sur des poubelles. Je me met à courir et regarde l'endroit où est censé s'être écrasé Edgar, mais il n'y est pas. Je saute, arme à la main, placée le long du corps, et je tourne la tête. On n'y voit plus grand chose, la lune est toujours cachée par les nuages. Soudain je le sens repousser mon arme de ma main et me plaquer contre un mur avec son avant-bras.

- Sans ton pistolet, t'es rien de plus qu'une proie facile ! Dit-il d'une voix démente, expirant son haleine fétide directement sur mon visage.

Il arme son autre bras prêt à me transpercer avec ses griffes tandis qu'il me regarde toujours dans les yeux, un rictus hideux déformant son monstrueux faciès.

- Une dernière volonté ?! Ricane-t-il.

Une détonation retentie. Une balle lui traverse la cervelle et son sang m'éclabousse légèrement. Mon autre pistolet se trouve sous son menton et je l'enlève, le laissant s'écraser en avant sur moi, avant que je ne le repousse. Il tombe comme un pantin désarticulé. À voir l'expression sur son visage, il n'a probablement pas compris ce qui lui est arrivé et aura quitté ce monde dans l'incompréhension la plus totale. Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, rien n'est acquis. Je sors mon mouchoir et essuie mon visage avec, avant d'enlever le sang qui a souillé le canon. Je m'y prend précautionneusement et contemple la gravure faite sur le canon.

Selena.

Une foule de sentiments déferle en moi mais je reste impassible et ramasse mon autre arme avant de ranger les deux à ma ceinture. J'enfile un gant sur ma main droite et sors un de mes couteaux de lancer afin de déchirer les guenilles d'Edgar qui a récupéré sa forme humaine. Je lui ouvre la poitrine et y plonge ma main. Je tâte et sens ce qui lui sert de cœur, je l'arrache et le contemple. Un gros cristal de sang, semblable à un rubis dont certaines parties sont toujours faîtes de chair humaine. Je sors le cadre que j'avais sorti plus tôt et en sors une rose blanche que je coince entre mes dents avant d'y poser le cœur dessus. Le cadre se transforme en boite adaptée à la taille du cœur et rétrécie, jusqu'à pouvoir tenir dans ma poche. Je pose la rose sur la poitrine du défunt et me relève.

Je nettoie mon couteau couvert de sang avec mon mouchoir et brûle mon gant avec mon briquet avant de le laisser tomber au sol et de le regarder se consumer dans les flammes. Je lève le nez, les nuages ont disparus. Je me tourne et vois une personne, debout, me fixant. C'est un jeune homme, la vingtaine entamée, les cheveux noirs mi-longs et des yeux d'un bleu cobalt saisissant. Ses grands yeux expressifs n'expriment qu'une chose en ce moment. La peur, et à juste titre.

Il a vu mon visage.

Il a vu mon visage aussi clairement que je vois le sien, merde ! Je ne peux pas le tuer, je ne fais pas ça moi. Dans un éclair de lucidité, je lui fonce dessus et lui place un coup dans l'estomac suffisamment puissant pour qu'il s'évanouisse, en plaçant une main dans son dos afin qu'il ne s'envole pas. Je le place sur mon épaule et l'emporte avec moi, alors que je me repasse la scène dans ma tête, encore et encore.

Ce gamin a vu mon visage.


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