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League Of Legends et les Reliques de la Mort


Par : MarianCross
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5 : L'Oeil du Destin


Publié le 30/12/2013 à 12:34:55 par MarianCross

- Tu penses vraiment, que je ne Lux Crownguard ? Pauvre imbécile, ricana l’Hérault des Machines en chargeant sa paume d'énergie.

Ezreal hurla si fort que son cri sembla retentir à travers tout Runeterra ...

Pendant ce temps-ci, Jayce et Caitlyn arrivèrent sur la grande place dominée par le siège de la compagnie Hextech. Plusieurs techno miliciens étaient déjà présent, armés de leurs pistolets à impulsions, parés de leurs long manteaux trois quarts en cuir marron et d’un casque intégral.
Le Shérif de Piltover s’approcha d’eux afin de les briefer tandis que Jayce levait la tête pour perdre son regard sur l’intense fumée qui s’échappait du dernier étage. Il aurait tout fait pour savoir ce que Viktor manigançait là-haut. Essayait-il d’arracher le secret de l’emplacement du Temple Solari à l’Explorateur Prodige ? Quoiqu’il en soit, le bâtiment était bouclé et Viktor n’avait aucune façon de s’en sortir sans devoir se battre.

Le Protecteur du Futur porta son regard sur les miliciens, stoïques, qui écoutaient attentivement Caitlyn, semblant boire chacune de ses paroles. Leurs casques ne pouvaient le laisser entrevoir leurs visages, mais il ne doutait pas que ceux-ci devaient être emplis d’une détermination à la hauteur de celle qui animait celui de leur interlocutrice. Une aura particulière entourait ses hommes et femmes.

Un vrombissement lointain se rapprocher petit à petit, jusqu’à finalement apercevoir un Overbike de la police, sirène hurlante qui fonçait dans leur direction. Le véhicule s’arrêta net devant le Shérif. Jayce lança un regard inquisiteur à cette femme aux cheveux roses qui passait la jambe par-dessus son engin afin d’en descendre. Un grain de malice, ou d’impudence, accompagnait son sourire effronté, et il ne pouvait déterminer si les yeux de cette femme étaient bleus ou violet. Mais il y avait sur laquelle ces yeux ne le trompait pas, ce tatouage sur sa joue gauche …

-Tu es en retard, s’agaça Caitlyn avec un ton absolutiste.
-Hé, calmes toi, y’a pas le feu, répondit l’inconnue qui jeta un coup d’œil au dernier étage du bâtiment, enfin peut-être que si finalement.

Le Marshall soupira longuement, l’impertinence de cette femme, lui faisait perdre tous ses moyens tant cela en était ridicule par moment. Jayce esquissa un sourire, puis s’attarda à nouveau sur ce qui ornait la joue de l’inconnue : Vi.

-Oserais-je te demander si tu as bien appliqué le protocole de confinement relatif aux attentats … ? Repris le Shérif, dépitée.
-Évidemment, les portes Nord, Est et Sud ont été scellée par nos techmaturges. Seule la porte Ouest reste ouverte, gardée par une trentaine de nos miliciens dont la Capitaine Marston à la charge, répondit Vi tandis qu’elle ouvrait le coffre de son véhicule.
-Excellent, nous allons donc pouvoir agir sans craindre une éventuelle attaque de l’extérieur, voici le plan …
-Pas besoin de plan, on entre, et on casse la gueule à ses terroristes, rétorqua la Cogne en activant d’énormes poings mécanique sui recouvrait désormais ses bras, un sourire satisfait dévorait ses lèvres.

Le Capitaine Marston grillait une cigarette sur le gigantesque corps de garde que constituait la porte Ouest de Piltover. C’était la plus grande et la plus ancienne des portes, maintes fois rénovées et remise au goût de la technologie afin de ne pas s’effondrer et pour correspondre aux exigences techniques qu’exigeait Caitlyn.

La structure qui encadrait la porte était suffisamment haute pour donner un magnifique panorama sur toute la vallée qui s’étendait sur plusieurs kilomètres en contrebas. Sur les murailles qui bordaient l’entrée de la ville, des dizaines et des dizaines de miliciens scrutaient attentivement l’horizon, à la recherche de la moindre silhouette suspecte. Un des gardiens apporta au Capitaine un parchemin que celui-ci s’empressa d’ouvrir.
C’était un rapport attestant que les trois autres portes de la ville avaient étés scellées avec succès.

-Parfait, restez donc attentifs soldats, car si un quelconque ennemi désire nous envahir, il passera par cette seule et unique porte, s’enhardit Marston, les traits durs.

L’officier se gratta le bouc qui ornait son menton, puis ajuste son cache-œil avant qu’un fait étrange ne l’interpelle. Au loin, deux tâches noires se dessinaient lentement. Le vent semblait se lever tandis qu’il quémanda une longue vue. Tandis qu’un milicien s’empressait de trouver l’objet désiré par son supérieur, une gigantesque aura orangée enveloppa les deux silhouette, puis s’élança dans le ciel avant d’esquisser ce qui ressemblait à un gigantesque œil dans les cieux.

-Capitaine Marston ! Tenez ! hurla un milicien en lui tendant une longue vue. Le cœur de l’officier se mît à battre de manière incontrôlée tandis qu’il plongeait l’œil qui lui restait dans la lunette.

Deux silhouettes encapuchonnées marchaient en direction de la ville, et l’aura ne s’échappait que de l’une d’entre elles. Soudain Marston se remémora un évènement qui était survenu quelques jours plus tôt.
C’était lors d’une de ses soirées à passer dans ses bars renommés de la ville à dépenser tout son argent aux jeux. Ce soir-là Marston s’était fait dépouiller par un type étrange et ce dernier l’avait rattrapé dans la rue lorsque l’officier avait pris congé de lui.

L’inconnu était affublé de favoris sur les joues et sa barbe continuait sur son menton, formant un épais collier, mais le fait étrange résidait dans son chapeau, abaissé de sort à ce qu’on ne puisse distinguer les traits de son visage. Une carte était attachée au couvre-chef, un as de pique.

L’homme apposa le bout de son index sur le front de Marston qui se retrouva paralysé, comme privé de ses membres, puis lui murmura avec un sourire sournois sur ses lèvres, ses quelques mots :

-Lorsque l’œil du Destin s’abattra sur cette misérable ville, assure toi de nettoyer le chemin qui fera l’objet de mon passage.

Les yeux écarquillés, Marston se souvint que l’inconnu lui glissa une carte dorée dans la poche de son manteau.

-Je te laisse l’une de mes cartes fétiches, afin que tu n’oublies pas ce que tu me dois. Prends en grand soin, je te la reprendrais en temps voulus, termina l’inconnu.

« Lorsque l’œil du Destin s’abattra sur cette misérable ville, assure-toi de nettoyer le chemin qui fera l’objet de mon passage. »
Cette phrase résonnait dans la tête de Marston qui avait le regard vide. Ce dernier posa la main sur son énorme Revolver 12 coups, puis dégaina sa fine lame Hextech de techno-officier …


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