J'avançai. Plus je m'approchait d'elle, plus mon cœur battait fort.

Roxane était toujours aussi belle. Ses longs cheveux bruns flottait sur ses épaules. Ses yeux de la même couleur que ses cheveux me faisait penser à... une pluie de chocolat. Ses joues légèrement rougies par la chaleur étaient quelquefois illuminées par deux fossettes qui apparaissaient lors de ses magnifiques sourires qui dévoilaient des dents blanches allant jusqu'à nous éblouir plus fort que le soleil. Elle portait une chemise blanche qui mettait en valeur sa splendide poitrine qui en faisait fantasmer plus d'un. Son mini-short serré laissait à la vue de tous ses jambes qu'on eut dit taillées dans du marbre. Une paire de Converse blanche également clôturait sa tenue. On aurait dit un ange tombé du ciel.

Comme je sentais mon cœur battre de plus en plus fort, il me vint une idée. Je relâchai mes sentiments et les laissai libre. Je sentis une grande excitation monter en moi. Je voulais voir.
- Je veux ... que les lacets de ses chaussures se défassent.
Test concluant : les lacets de ses Converses se défirent. Et ça ne manqua pas, elle s'emmêla les pieds dedans et tomba. Elle se mit à genoux et commença à les refaire. Je m'approchai. En apercevant mes pieds, elle leva la tête et à la sienne, je sentis qu'elle m'avait reconnu.
- Josh... souffla-t-elle d'un air paniqué.
Je vis qu'elle inspirai fort comme pour se mettre à crier. J'eu juste le temps de plaquer ma main sur sa bouche et de souhaiter être téléporté au palais avec elle.

A notre matérialisation au palais, je retirai ma main de sa bouche. Ses yeux s'agrandirent. Elle inspira très fort et se mit à hurler.
- Du calme Roxane, du calme. soufflai-je.
Rien n'y fit elle hurlait toujours. Puis elle aperçut le fusil accroché au mur(je m'étais téléporté dans ma chambre). Elle arrêta son hurlement avant de se jeter vers le mur.
«Elle n'oserait pas ! » pensai-je.
Elle s'empara de l'arme. Mon stress était à un niveau extrêmement élevé.
- Je veux que cet arme soit déchargé ! criai-je.
Roxane pressa la détente. Rien ne se passa.
- C'est pas passé loin !
Ses mains se mirent à trembler. Puis elle lâcha l'arme et fondit en sanglots. Je tentai de m'approcher mais elle recula le plus longtemps possible avant de finir acculée contre le mur. Me raisonnant, je rebroussai chemin et m'assit dans un fauteuil. Elle pleura longtemps. Patient, j'attendais qu'elle se calme. Puis, enfin, relevant sa tête, les yeux rougis par sa crise de larmes, elle enchaîna :
- Qu'est-ce que tu me veux ? Où m'as-tu emmené ? Comment ? Pourquoi ?
- Je t'ai emmené dans mon palais souterrain en me téléportant avec toi parce que je me fais chier tout seul.
Elle était
Enhardi par le fait qu'elle m'écoutait, et par la récente acquisition de mes pouvoirs, je poursuivis.
- Mais c'est avant tout parce que je suis fou de toi que je t'ai emmené ici. Je t'aime Roxane.
Là, elle était carrément sonnée.
- Avant, j'étais un looser, je n'avais pas d'importance, je n'étais rien. J'étais une sous-merde, un vulgaire boulet que la vie traînait depuis ma naissance. Même mes parents me rejetaient, il préféraient ma sœur. Pas d'amis, jamais de petite amie, je ne comptais pour personne. Mais grâce au pouvoir que j'ai obtenu, j'ai enfin de l'importance. J'ai assez de pouvoir pour contrôler l'univers ! déclamai-je.
- Navré pour toi, mais je ne t'aime pas.
BAM ! Un râteau dans ma face ! J'étais furax. J'essayai de me contrôler mais je ne pouvais pas.
- Je... je...
- Maintenant, laisse-moi partir, assassin.
La police me recherchait donc pour suspicion de meurtre. OH ET MERDE !!!
- Je veux que tu sois folle de moi !
L'expression de mépris qui marquait le visage de Roxane disparut en un instant pour laisser place à un visage... amoureux je dirais. Elle se jeta sur moi et m'embrassa à pleine bouche. J'étais incroyablement surpris. Je lui rendis son baiser et l'entoura de mes bras.

Et, aussi incroyable que ça paraissait, elle commença à déboutonner sa chemise. Puis elle dégrafa son soutien-gorge. Puis elle enleva ce qui lui restait avant d'être complètement nue.
Elle me fit subir le même sort avant de m'entraîner vers le lit tout en m'embrassant.

Cette nuit-là je devins un homme. Je pensais ne plus être un looser. J'avais tort.

Les évènements qui suivraient me prouverait que j'étais toujours un looser.