Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

La Peau


Par : julichou
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 13


Publié le 20/08/2009 à 00:59:00 par julichou

Il faut que j'arrive à vaincre ma peur du vide. Autant que je choisisse le plus impressionnant. Je vais donc sur internet chercher le plus proche aérodrome pratiquant des apprentissage pour saut en parachute. Il y a un numéro de téléphone. Je téléphone donc et je tombe sur un homme qui me demande:

«-Quand est-ce que vous voulez votre initiation?
-Le plus rapidement possible.
-Fin de semaine, séance à 9h ça dure jusqu'à 13h et vous mangez avec les informateurs et peut-être des pilotes. Tout cela coûte 300 euros et vous avez une formation de 1h de théorie, 1h de pratique, un saut, plus le déjeuner.
-Okay, je prends.»

Voilà, le jour-j est arrivé. J'ai le trac. Je vais à l'aérodrome, un homme m'accueille, il m'envoie vers l'informateur, il m'accueille et m'annonce se que l'on va faire. Il m'explique qu'est-ce qui va se passer quand je serais en haut. Nous sauterons de 4200m, nous irons à environ 200km/h et nous ouvrirons notre parachute vers 1500m se qui fait en tout 50 secondes de chut libre.Il me demande pourquoi je fais ça, je lui dis que c'est pour vaincre mon vertige:

«-C'est un peu violent pour vaincre le vertige je vous préviens.
-Je sais, s'est pas seulement pour ça que je le fais. On m'a dit de le faire, je le fais pour mes enfants.
-Alors si s'est pour eux, je peux pas vous en empêchez.»

L'homme continu son instruction. Après m'avoir parlé de l'histoire du parachute, il m'emmène dans un hangar. La pratique est arrivée, et le moment des petites planches à roulettes aussi. Voilà se que j'attendais, les petites planches à roulettes. J'ai vu des personnes en faire, sa avait l'air drôle. Je mets donc sur la planche, un autre homme nous a rejoint. L'un d'eux se met avec moi sur un planche l'autre reste debout. L'homme sur la planche, me montre la position à prendre pour que tout se passe bien. Il fait un démonstration de se qui se passera si je ne suis pas ses instructions à la règle. L'homme debout, jusqu'à maintenant inactif, pose le pieds sur ma planche, l'autre me demande de bouger légèrement le bras, je m'exécute, on m'envoie au fond du hangar, je glisse sur environ 20 mètres. L'instructeur note que se sera beaucoup plus violent en l'air. Il prend soin de me dire, même si je le savais déjà, que le vol se feras en binôme, se n'était pas pour autant à l'instructeur de faire tout le boulot.
C'est bon, l'heure est arrivé de se préparer. J'enfile une combinaison, je mets le casque, les lunettes, l'altimètre. J'enfile des sangles auxquelles s'accrochera mon partenaire lors de la montée de l'avion. Je suis surpris aussi de la taille de l'avion, je croyais que s'était les gros avions qui larguaient les militaires par l'arrière, en même temps les soldats sont une trentaine à sauter, moi je suis tout seul. S'est donc dans ce tout petit avion que j'embraque. Le pilota prend de la vitesse, se décroche du sol, entame sa montée. Pendant ce temps-là, l'instructeur s'attache à moi, le stress commence à monter, je regarde par le hublot. Ouf!! s'est haut. Je regarde mon altimètre: 4000m. Ah oui quand même!! 3 minutes passent, le pilote nous annonce que l'altitude est atteinte. Un homme ouvre la porte, une grosse bouffée d'air frais comme on pourrais dire. Nous nous approchons du vide. Mon partenaire me montre ses doigts. 3...2...1... Sa y est, nous sommes en chute libre. J'ai les yeux fermé, j'arrive enfin à les ouvrir. Wouahou!! les paysage est à couper le souffle. Il faut que j'en profite, je scrute l'horizon, je reconnais certains endroits. La peau de mon visage est déformé par le vitesse, j'ouvre la bouche toutes l'air rentre dedans, sa fait bizarre. Mon partenaire me tapote sur le casque, s'était le signal pour me prévenir de la sortit du parachute, il paraît que s'est violent. (J'ai pas d'onomatopée pour le parachute) Ah oui! En effet. Wouaou! S'était génial, mais s'est pas encore finit, cette fois-ci s'est lentement que je regarde la ville et ces alentours. C'est vachement reposant, on entend juste le bruit du parachute stoppant notre parachute, l'air est incroyablement pur, j'en profite d'ailleurs, je remplit mais poumons de cette air «vierge» de toutes présence humaine. Ah! Nous approchons de ma terre il faut se préparer. Le moniteur nous guide à l'aide de la voile, nous nous rétamons stupidement sur le sol. Je ne regrette pas du tout d'avoir fait ça, sa m'a véritablement régénéré.


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