Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Solenne et moi


Par : BeABadMan
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 7


Publié le 14/09/2011 à 18:39:15 par BeABadMan

Quiconque dans une pièce éloigné avec une fille magnifique et un lit aurait eu la pensée malsaine dont vous pensez. Mais pas là.
Elle se tenait devant moi, les mains derrière elle à gesticuler comme un petit garçon qui a fait une bêtise. On échangea quelques anecdotes, mais rien de concret. Je pense qu'elle aussi avait honte. J'avais peur.
"Tu m'as beaucoup manqué ..." j'ai murmuré. Je sais pas ce qu'il m'a pris. Ça avait rien à faire dans la discussion qu'on avait. Je relève les yeux et je la vois près de moi. Trop près.
Faut enfin que tu prennes ton courage à deux mains, mon garçon. Ça fait trois mois que t'attends ce moment. Trois mois, Thomas. Je descends de mon bureau et la serre très fort contre moi. Je lui est aussi glissé ce discret baiser dans le cou, comme la première fois.
Elle a relevé le cou et a respiré plus fort que normalement.
Puis en voulant l'embrasser sur la joue, ça a dérapé sur la bouche.
Enfin. J'ai frissonné de tout mon corps et mon âme à ce moment là. Elle m'attire vers le lit, se couche, et on continue de s'embrasser. Ce serait vous mentir que ces lèvres ou elle même sentait un parfum. Elle ne sentait ni la cerise, ni la fraise, ni la menthe comme on peut lire dans beaucoup d'histoires. Elle sentait son odeur, elle même. C'était génial. J'aurai pu rester des heures, de jours, des semaines comme ça.
- Je l'attendais, celui là ... me chuchota elle avant de continuer à m'embrasser.
Je souhaite à quiconque sur Terre d'avoir cette sensation de bien être que j'ai eu. C'est comme si tout mes soucis, tout mon malheur, cette boule que j'avais dans le ventre ... avaient disparu. Vous savez, assurer les notes, être présentable au lycée, paraître cool devant les potes, les filles, les relations avec les parents ... Tout ça vous créer une sensation de mal être, que vous le ressentez fort ou non. Cette boule, mes soucis quotidiens s'envolèrent.
Je ne sais pas non plus combien de temps ça a duré et je ne veux pas le savoir. Ca duré le temps qu'il fallait.
Je lui ai également enfin avoué que je l'aimais de tout mon être et que je n'avais jamais aimé quelqu'un autant.
Elle était sublime. Cette fois ci, elle avait un tee shirt blanc uni, un petit short en jean et des bottes marrons. Ça la mettait mal à l'aise, que je la dévisage comme ça et que je la fixe. Tant pis. On ne peut que regarder ce visage fin, ces deux yeux bleu magnifiques.
J'entends gratter et glousser à la porte. C'est forcemment ce crétin de Vincent et Lenny qui doivent rigoler de me voir allonger de cette manière avec Solenne.
Mais je m'en fou. Pour rien au monde je me lèverai pour leur dire de dégager, pour rien au monde je me lèverai tout simplement. Je suis si bien, comme ça. Même si on ne parle pas, je suis bien. Elle a sa tête posée sur mon torse, et on ne se dit rien. Je suis heureux, tellement heureux.


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