Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Nous étions beaux, tellement beaux!


Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 49 : Chapitre 46: Réglons ça en famille!


Publié le 08/10/2013 à 17:47:53 par Tankyadesputes

-Marie...?! T'as.. Tu t'es envoyé avec ce type?

-Non.. attends...

-Si si je me la suis tapé comme le montre la vidéo, annonçai-je, encore une fois, une fille qui se disait amoureuse de son mec dévoué a coucher avec... L'abruti de service! Celui qui pense qu'a baiser et traite les meufs comme des moins que rien! Parce qu'on gagne toujours! Toujours l'abruti hein? J'ai raison? J'ai raison ou j'ai pas raison?

La foule se concerte alors pour discuter de la nouvelle situation. Beaucoup discute, Weng et Dimi semblent avoir enfin compris, et les autres ne tardent pas non plus.

-Il a raison... Il a raison... entendis-je par vagues.

-Gael a raison putain! Intervint Fergus.

-Oui moi je le suis, approuva Tarek. Cette femme nous as manipuler...

Mais c'est alors que Mme Camélia se releva.

-Vos gueules! Vous allez approuver un garçon comme lui?

-Tu veux un deuxième coup de perforatrice? Demandai-je avec une tête digne d'un smiley très connu sur un forum très connu.

La porte s'ouvrit a son tour, Tina était revenu. A ses côtés il y avait un homme, la cinquantaine environ, avec de longs cheveux gris tirés en arrière, le teint usé par les années, un gros ventre surement plein de bières, habillés d'un simple t-shirt vert foncé taché et d'un short en jean usé.

-Tonton? What the...?

-J'ai pas trouvé mieux Gael, répondit Tina en haussant les épaules.

-Ecoutez le vieux schnock les jeunes, commença l'oncle. Ce que mon neveu dit est faux, mais au fond il a pas totalement tort. La dame non plus d'ailleurs. En fait je crois que... Pour vivre au mieux... Il faut mélanger leur deux points de vue.

Mon oncle Louis était maintenant le centre de l'attention. Je ne disais plus rien, car je me demandé tout de même ce qu'il foutait la. Et ce qu'il dit m'intrigue...

-Vous savez l'extrémisme n'est pas la solution, continu-t-il. Mais ça, le gamin et la tarée s'en rendront compte un jour. Il faut de tout pour faire un monde, mais au final le mieux est de se respecter entre nous. C'est vrai quoi! Soit les hommes prennent les meufs pour la frime et la baise, soit ils les aiment. Et c'est pareil pour les gonzesses. Y'a toute sorte de pensée dans la vie, et personne n'a le droit de faire changer ça.

-Mais... Dit un élève un peu réticent, si.. Un homme brise le coeur d'une fille ou l'inverse car ils ne pensent pas pareil?

-C'est comme ça faut s'y faire... Répondit Tonton. Rien n'est parfait dans le monde, et surement pas les humains. Parfois une fille bien va tomber sur un enfoiré et devenir une pétasse, ou l'inverse, mais ce sont des dommages collatéraux. Bref ce que je veux dire, c'est qu'un côté n'est pas mieux qu'un autre, il faut juste se mettre de celui qui nous convient le mieux en évitant au maximum de souffrir et de faire souffrir. C'est comme ça et on n'y peux rien, et si on y touche, la situation empire, comme la par exemple.

J'en revenais pas. Lui?? Tenir un discours comme ça? Lui l'alcoolo paumé qui tente de tringler tous ce qui bouge? C'est bien la première fois. J'ai même tendance a croire qu'il est déja bourré. En tout cas si c'est pas le cas chapeau, il gagnerait une partie de cache-cache contre Ben Laden.

Monsieur Faustère entre peu après dans la pièce, s'approche de l'infirmière après nous avoir dit:

-Merci Louis, merci Gael, c'était très bien.

-Monsieur? Vous avez tout entendu?

-Presque, et il s'avère que tu disais la vérité sur elle. J'ai eu du mal a te croire mais j'aurais du dès le début.

Il tourna la tête vers l'infirmière, maintenant debout, pour s'adresser a elle.

-Si vous... Etiez pas la... J'aurai tenu ma promesse...

-Elle devient cinglée? Demandai-je dans le vent.

-Clara Camélia... Dit le prof doucement, les mains dans le dos. ça y est je m'en souviens maintenant, vous êtes la lycéenne qui s'est faites violé par son petit copain en terminale? Je me disais bien que je vous avez déja vu... Bref, vous avez fraudé votre diplome d'infirmière et votre place dans l'établissement, et j'ai raconté a la police vos manigances. Elle va arriver bientôt.

Personne ne disait plus rien. Cette scène ressemblait a une véritable résolution de meurtre. Genre le détective Conan qui tire une flèche dans la gueule de son... Je ne sais quoi d'ailleurs fin bref, Monsieur Faustère se tourne vers les élèves et leur annonce:

-Après les évènements des dernières semaines, j'ai eu un mot a vous dire de la proviseure: Vous allez rentrer chez vous aujourd'hui, et on vous encadrera pour voir comment vous allez. Les cours ne seront plus assuré pendant quelque jours le temps que tout rentre dans l'ordre. Allez, rompez!

Et tout le monde se précipite dans le brouhaha pour quitter la salle. Même si on les a bien "guéri", c'est pas encore tout a fait le cas, et seul une thérapie et le temps pourront le faire. Pour Tina, Fergus et moi, c'était branlette ou touchette jusqu'a nouvel ordre. Seulement je reste un peu pour parler au prof:

-Monsieur, comment vous avez...

-Louis m'a téléphoné. Il m'a dit qu'il a croisé l'une de tes amie sur le chemin pas très loin du lycée, lui a expliqué la situation, et pensait qu'il devait intervenir.

-Dès que j'ai su ça, enchaina mon oncle, j'avais du mal a le croire évidemment, mais le regard de cette fille et sa façon de parler montraient que c'était pas une blague. Je me suis dit: Le gamin a des emmerdes! A l'attaque!

-Mais... Bredouillai-je, pourquoi?

-Pourquoi? Je suis ton oncle petit con, et ta mère m'a demandé de s'occuper de toi, alors je fais mon boulot, c'est tout. Tant que tu ne provoques pas toi-même ces emmerdes.

-Mmmh, hésitai-je. Ok.

-Allez viens, on rentre.

Alors que l'oncle partait, le prof me chuchota a l'oreille:

-Tu vois, je te l'avais dit, c'est une personne très bien au fond. Ses paroles sont sincères.

-Hum...

-Allez va. J'aurais du t'écouter au fond. Je pensais que t'agissais comme un gamin mais tu as agi en grande personne. T'as bien mérité un peu de repos.

Je pars alors avec mon oncle en direction de notre maison. Cette histoire m'a épuisé mentalement, mais tout n'est pas rentré dans l'ordre, et cela se fera bientôt.

A la mi-juin, alors que les cours doivent reprendre le lundi suivant, je fus interpellé par un type dans la rue qui avait l'air très en colère.


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