Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Julie et moi


Par : Ptite_Princess
Genre : Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 57


Publié le 16/10/2008 à 01:16:25 par Ptite_Princess

Je devais la lui remettre le soir même impérativement. Je pensais aux photos... je les avais faites pour elle. Mais est-ce que, l'ayant trahie, je devais les lui donner quand même? Pendant que j'y pensais, elle était allée fermer la porte. Puis nous nous étions assises sur le bord du lit et elle caressais ma cuisse droite. Je réalisais que j'aimais qu'elle me touche. J'aimais ses mains douces sur mon corps. Ses égards étaient légers et relaxant. Je me sentais bien. Je voulais qu'elle continue à m'effleurer du bout des doigts. Je commençais à l'imaginer nue, moi, caressant son corps de femme, ses seins, ses reins, ses chevilles fines. Elle était tout l'opposé de moi. Je pense, avec du recul, que je m'identifiais beaucoup à elle, surtout en lui faisant l'amour. Je me mélangeais à elle, si belle et si tendre. Sa main se baladait sur ma jambe et puis elle commença à se glisser sous ma jupe, que j'avais enfilé en quatrième vitesse. Elle m'excitait. Elle se pencha contre moi. Ses seins frollaient mon épaule et j'étais émoustillée par leur contact. Sous sa robe, elle n'avait pas de soutif. Elle en avait l'habitude, elle n'aimait pas en avoir. Mais je réalisais combien c'était stimulant de les sentir, libres, sur mon épaule. Elle me chuchota à l'oreille :
"- Dis moi...
Son souffle chaud sur ma nuque me donnait des sensations exquises. Je voulais qu'elle continue.
"- ... tu voudrais pas rester ce soir... je ... enfin... j'ai vraiment envie qu'on passe la nuit ensemble....
Elle s'était encore plus rapprochée de moi et je sentais ses seins se presser sur moi et sa main, dans mon dos, qui descendait sur mes reins... Je fermais les yeux. Elle était si séduisante.
"- ... on pourrait...
Elle glissa sa langue sur mon oreille. MMmmm... elle attisait mon désir pour elle! Je commençais à sentir des fourmis dans mon bas ventre.
Je voulais trop être près d'elle. Son retour m'avait plongée dans un grand désarroi. En son absence j'avais découvert des choses au fond de moi que je voulais savoir depuis longtemps. Et je savais à présent que j'aimais être avec un garçon. Et surtout que c'était avec Ben que je voulais faire l'amour plus que n'importe lequel des autres gars. Mais la voir...la toucher... la sentir... je me réveillais d'un long sommeil. Je voulais à nouveau la tenir fort contre moi et sentir sa peau. Je l'imaginais d'un coup, nue, sur son lit le soir venu. Je la couvrirais de baiser, la toucherais. J'irais boire à son eau comme j'ai toujours aimé faire.... J'en avais envie. Je mouillais déjà. Mes seins s'étaient tendus et je ne pouvais pas cacher mon désir. Je l'ai regardé intensément. Elle jubilais. Puis elle m'a embrassé très amoureuse. Je voulais plus.
Elle avait ses mains autour de moi. L'une était sur ma cuisse, l'autre sur mes reins. J'avais le dos tendu, et je voulais me cambrer pour lui faire comprendre ce que j'attendais. Elle avait deviné. Elle glissa sa main plus profondément sous ma jupe ... mais elle s'arrêta avant d'atteindre ma fontaine qui coulait à flot. J'étais frustrée! Elle se retira, et passa sur ma jupe. Remonta sur mon ventre et commença à palper mes seins. J'étais de plus en plus excitée ! Je la désirais tellement. Je me demandais comment j'avais pu désirer un homme. Face à tant de tendresse et de douceur, ils ne pouvaient pas faire le poids, non? Sa langue s'insinuait dans ma bouche, et je regoutais à sa saveur, son gout de fraise. Je me sentais très "disposé" à lui faire l'amour, là, maintenant, sur son lit qui nous avait tant attendu.
Alors, je lui rendis ses caresses. Je m'étais appuyé sur mon bras droite, et posa ma main gauche sur son visage. Ensuite je chatouillais ses gracieuses épaules, juste couvertes par les petites bretelles de sa robe. Sa nuque était toujours aussi charmante, et je la frôlais du bout de mes doigts. Je me rapprochais pour embrasser derrière son oreille. Ses cheveux sentaient la camomille. Ils étaient si doux. Elle respirait un peu plus fort et gémissait très doucement. J'avais envie de lui faire plaisir. Ma main sur son épaule descendait sur son bras qui frissonnait. Ses petits seins pointaient sous sa robe. Elle glissa sa jambe gauche sur la mienne, de façon à être plus près et complètement offerte à ma main. Je remontais sur sa gorge, puis d'un petit mouvement, je faisais glisser sa bretelle sur son épaule à droite... puis à gauche. Sa robe glissa sur sa peau et tomba sur ses hanches. Ses seins étaient nus. Elle se cambra pour me les présenter. Alors, je commençais à embrasser sa gorge, ses épaules en prenant au creux de ma main son sein tendu, et puis l'autre. Elle respirait un peu plus fort et mordait ses lèvres délicatement. Je l'ai regardé dans les yeux, elle avait envie. Je descendit sur sa poitrine en l'embrassant. Puis ma langue s'empara de son mamelon. Cette petite excroissance durcie et excitée me stimulait énormément. Je mouillais encore, et j'imaginais combien elle devait l'être aussi. Je léchais ses tétons, puis les suçais. C'était bon. Elle gémissait.
"- Mmmmm... ohhh... mmmm... dis-moi... mmmm .... t'as pas perdu la mMmmain....
C'était trop bon de la savoir excité. Je m'en donnais à cœur joie. Retrouver ses seins et stimuler ses désirs étaient vraiment enivrant! Puis, continuant à sucer ses tétons pointus, je descendais ma mains sur ses hanches puis glissa dans son dos. Elle se cambra plus et laissa sa tête en arrière. Puis j'allais frôler sur sa cuisses et je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si elle était humide.... Alors je remontais le long de sa cuisse, doucement pour l'exciter encore plus. Je suis revenu en arrière sans avoir atteint mon but pour la frustrer un peu. Et, enfin, je me suis plongé au creux de sa chatte mouillée. Elle portait un petit string. Ce fut donc facile de le mettre sur le coté et d'effleurer sa vulve gonflée et ... trempée! Elle respirait vite. J'étais en train de lui caresser le minou en léchant ses seins sur son lit... je retrouvais des anciennes sensations très, très, très excitante. Je commençais à la pousser un peu pour l'allonger sur les coussins, mais... on tapa à la porte.

Nous avons sursauté de peur que cette personne ouvre juste après avoir frappé, comme beaucoup le font. Mais on entendit un voix derrière la porte. Ben.
"- hum... les filles?... euh... Sophie, ton père est venu te demander.... euh.. et Julie, maman voudrais que tu l'aide à ranger la voiture et les affaires... euh.... vous avez... vous avez entendu....?
Sa voix était bizarre... je me suis dit qu'il devait penser que, soit nous nous étions retrouvées et que rien ne s'était passé - mais nous serions redescendues plus tôt, soit que nous avions... "fêter" nos retrouvailles... et a penser que la deuxième proposition était la bonne j'avais un peu honte de moi. Et j'imaginais la souffrance que j'allais... que j'avais imposé à Ben, et qui était la condition de son amour pour moi. Il avait toujours fait des compromis pour sa sœur... mais tant qu'il pensait que ses sentiments n'était pas réciproque... Et là, je me rendais compte que je prenais le risque de le perdre.
Julie s'était rembraillée. Elle avait vaguement répondu "oui!" à son frère et s'était levée devant moi.
"- Bon, dit-elle avec le sourire, quand penses-tu qu'on va pouvoir reprendre ça?
Je souris en me levant près d'elle. Je lui glissais mes mains autour de son beau visage et regardait ses yeux pétillants. Mmmm... elle était si belle! Je lui donnais un baiser et répondit :
"- Ce soir!...
Je laissais un temps... réfléchissant bien à ce que j'allais prononcer... "- Julie... Tu m'as vraiment manqué!
Elle me sourit franchement. Je me disais qu'après tout c'était vrai. Elle m'avait manqué, et sentir sa peau à nouveau, la voir près de moi, sa gentillesse, sa douceur, sa tendresse... j'étais contente d'être avec elle! La semaine avait changé une seule chose... mon cœur s'était révélé, et j'aimais deux personnes. Je savais qu'on ne peut pas rester comme ça et qu'il faut choisir... mais à ce moment là, je les aimais tous les deux. Differement certes. Mais je les désirais près de moi et je voulais leur donner du plaisir et de l'amour à tous les deux.

Puis quelque chose changea dans son regard. Elle s'approcha lentement de moi, presque hésitante. Elle pris mes deux mains dans les siennes. Et me dit d'un ton très sérieux :
"- Sophie... tu m'as trop manqué... je... j'ai cru que ... que ces quelques jours sans toi... c'était... c'était comme un exil... je voulais que tu sois près de moi, je voulais te toucher... je me suis rendue compte à quel point je t'aime.... Ne.... Ne me quitte pas...
Elle avait presque les larmes aux yeux. Se doutait-elle de quelque chose? Pensait-elle qu'il s'était passer quelque chose pendant son absence? Je ne pouvais pas le nier, car c'était la vérité... elle avait des doutes, mais de la à ce qu'elle en soit sur... Je pensais pas. Et puis de toutes façon, mon désir pour elle était revenu intact. Elle ne devait pas savoir. Je ferais attention à ce que je dirais, même si nous n'avions pas discuter d'une "version" commune avec Ben. De toutes façon, pourquoi, en son absence, j'aurais été chez elle?

Je suis rentrée chez moi en disant au revoir en coup de vent. J'ai évité Ben... ou il m'a évité... ?
A la maison, je préparais mon sac pour retourner chez Julie, que mes parents soient d'accord ou pas... Ils ne m'ont pas fait de remarques, sauf celle que je passais beaucoup de temps là bas et qu'ils aimeraient me voir plus souvent. Je leur promis de faire un effort, mais pas ce soir! En plus je devais absolument ramener sa boite au plus tôt et discrètement. J'espérais qu'elle s'absenterait pour aller sa douche ou aux toilettes, quand je serais là le soir. De cette façon, je pourrais ranger ses secrets. Et finalement j'étais très excitée à l'idée de mettre mes photos un peu partout dans sa chambre. Elle aurait sa jolie surprise !!


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