Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Julie et moi


Par : Ptite_Princess
Genre : Sayks
Statut : C'est compliqué



Chapitre 56


Publié le 05/10/2008 à 18:55:52 par Ptite_Princess

Après ce matin, ma peau brulais de douleur car je n'allais pas toucher Ben pendant de très longues semaines...
Quand il ferma la porte, je me suis sentie vide et terriblement triste.
Je m'habillais vite, et me glissa discrètement dans la chambre de Julie. En passant dans le couloir, j'entendais Ben et Julie qui discutaient en dessous des escaliers. Entendre sa voix me tourmenta un peu, j'étais stressé et contente à la fois. Elle voulais vite monter dans sa chambre et demandait à Ben s'il savait si j'étais rentrée chez moi. Je fermais la porte de sa chambre, cherchant une explication à ma présence ici. Mes cheveux étaient encore humide... Je pensais à Ben... Je ne savais plus quoi faire.

J'étais en train de regarder son lit fixement, et je repensais à tous nos moment privilégier. La revoir nue dans ma tête me titillait un peu, j'avoue. Je pensais à tout le plaisir qu'elle m'avait donné, et je commençais à sentir ma poitrine se gonfler. Je ne savais vraiment pas ce qu'il m'arrivait. Je venais de quitter Ben, je l'aimais et voulais être avec lui. Mais repenser à Julie, et me dire que je pourrais bientôt la toucher, la serrer et la gouter commençait à me faire languir de la voir. Je me disais que c'était peut être son absence qui m'avait fait tant idéaliser mon affection pour Ben... Puis je pensais à lui. A l'amour qu'il me donnais et me faisait... Mes sentiments n'avaient rien à voir. C'était différent, mais je ne savais plus qu'est-ce qui était vrai et le plus fort...
J'étais là, plantée comme une cruche, dos à la porte à regarder la pièce dans laquelle j'avais découvert le plaisir... mes désirs...ma Julie... Soudain dans mon dos :
"- ohhhhhhhh!!! C'est pas vrai ?!!!!!! Youhouuuuuuu!!!! Oh mon Dieu!! T'es làhahaha !!
Ma douce s'était jetée sur moi et avait entouré mes épaules de ses bras plein d'affection. J'étais là, raidie. Je fermais les yeux, et tenais ses bras serrés fort contre moi. Elle respirait mon parfum dans mon cou, et me caressait la nuque. Elle sanglotait et rigolait en même temps. Je me retournais au bout de quelques minute. Je la regardais. Elle avait une petite robe légère à fleur, elle était très belle. Quand je croisais son regard, je n'avais qu'une envie... l'embrasser! Nous avons échangé un langoureux baiser. Sentir sa langue dans ma bouche, son gout et ses mains autour de moi, ça me rassurait. C'était comme rentrer à la maison après de longues vacances. Je la caressais de partout, et glissais mes mains sur sa peau, ses épaules, son dos, puis je glissais mes mains sous sa jupe pour sentir ses jolies fesses.
"- Mmmm! T'es venue!! Ben m'a dit que tu n'étais pas encore rentrée, j'étais trop triste! Ah! Vous être trop con!! C'est trop gentil! Je suis trop contente !!
- Tu m'as manqué.
Je la serrais fort et respirais son odeur. Je la touchais et commençais à avoir envie d'elle et de son corps. Je me sentais bien. Je ne pensais pas à Ben...pas encore. Son parfum s'insinuait dans tout mon corps, je la serrais pour la sentir là, présente à côté de moi. J'étais heureuse de l'avoir près de moi. Je commençais à me demander ce qu'il m'avait pris pendant ces quelques jours... Ce que m'avait fait Anto, la façon dont il m'avait traité, je me disais que ça n'avait pas valu le coup. Et.. il y a eu l'image de Ben... là, par contre, mon ventre se serra, et des larmes montaient dans mes yeux à l'idée d'en être séparer... et en même temps j'étais comblée de l'avoir là. Je les voulais tous les deux... Est-ce que je pouvais? Je ne savais plus quoi penser... Puis elle m'arracha à mes pensées. Elle souriait de joie, et me dit d'un air curieux, intriguée et malicieux :
"- Alors? ...Tu m'as dit que tu avais pensé à moi... qu'est-ce que c'était...?
ANGOISSE! Je n'avais pas pensé à ramener la boite... Qu'est-ce qu'elle allait penser quand elle ne trouverait plus sa boite?! C'était SA boite, SES secrets... Comme je me trouvais conne ! J'avais passé presque trois jours toujours chez elle, et je n'ai pas pensé à la lui ramener... Comment j'allais faire? J'étais dans la merde... encore plus !


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