Une fois connecté, on m'invita de suite à rejoindre un raid, chaud. J'acceptai l'invitation, le raid Naxx allait enfin commencer.

RavioliDeLaMort: Ah bah enfin, te voilà toi, t'es en retard, on avait RDV à Naxx ya 5 minutes déjà !
PaldinDuDestin: Fallait partir sans moi si vous étiez si pressés. (:
RaPeUrDeCaRoTtEs: Tu sais très bien qu'on peut pas faire le raid sans toi, aller go !

Bon, je vous raconterai pas ce raid passionnant où on a down une aile de Naxx hein... Ce que j'adorais dans ce jeu, c'est que j'étais indispensable à la guilde. RavioliDeLaMort et RaPeUrDeCaRoTtEs , c'était les persos de Cyril et Nicolas mes meilleures et seuls potes IRL. Un groupe de 40 personnes dépendait de moi, j'étais pas le chef, mais c'était tout comme. A défaut d'avoir réussi IRL, j'étais un god-like IG, maigre consolation j'en conviens, mais c'était déjà ça, si même IG j'étais pas capable de réussir un truc, j'avais plus qu'à me pendre...
Il était déjà 1H du matin, la rentrée c'était après demain, 'fin, demain puisqu'il était 1H, et pour rien vous cacher, je stressais un max... Encore une année à rien foutre, à me faire victimiser au bahut... Nicolas, Cyril et moi avions tous trois choisis la filière S, j'avais donc une chance sur deux de pas passer l'année seul... Sur cette réflexion pitoyable et hautement révélatrice de ma personnalité, j'éteignis mon PC, et allai me coucher, fallait quand même reprendre un minimum le rythme scolaire quoi.
Je vous passe les détails de mes rêves pornos et quelques branlette nocturne, pour vous dire que j'me suis réveillé le lendemain à... 8H ? WTF ?
Ma mère était entrée dans ma chambre et avait ouvert les volets en criant.

-Debout là d'dans !! Demain c'est la rentrée, il faut s'habituer à l'écoooooole !!
-Oh putain....
-Aller réveille toi marmotte, le p'tit dej t'attends dans la cuisine.

P'tit dej ? C'est quoi c'bordel, depuis quand on prenait le p'tit dej en famille l'matin ?
Je me levai, enfilai un survet (vous savez, le bas super large qu'on garde pour glander à la maison le WE) me lavai le visage et descendis dans la cuisine, retrouvant mes parents et ma grande soeur, à table.

-Woh, depuis quand on prend les p'tits dej en famille ici ?
-Je dirais depuis à peu près 4 ans, mais faut croire que ta fâcheuse tendance à passer ta vie dans ta chambre t'as empêcher de t'en rendre compte, sous être !

C'était Cassandra, ma soeur ainée qui avait parlé. Elle avait 18 ans, était plus grande que moi, un petit mètre soixante-cinq, et nous ne ressemblions pas du tout, à part les yeux. Elle avait de longs cheveux noirs corbeau qui lui arrivait au bas des seins, des grands yeux bleus foncés, une taille de guêpe et une assez grosse poitrine, elle faisait un bon 95C. Je vous arrête tout de suite, n'allez pas vous imaginer que je me branlais sur ma soeur, j'avoue que ça m'étais arrivé une ou deux fois de le faire ou de la mater entrain de se changer en matant par le trou de la serrure... Enfin ça, je l'ai fait une seule fois, et j'ai pas recommencé, le moment ou elle avait ouvert la porte en me fracassant une bouteille de parfum en verre de 2 litres sur le crane était gravé dans ma mémoire (ainsi que le 7 points de sutures qui en ont résulté).

-Cassandra, tu pourrais être un peu plus sympa avec ton frère, déjà que tu pars ce soir jusqu'aux prochaines vacances...
-Ah oui, c'est vrai ça, tu pourrais arrêter de faire TA SALOPE au moins une journée dans ta vie
- (">

Ohoh... Cassandra se mis debout, me leva de ma chaise et commença à enchainer les tartes, me plaquant au sol avec une clé de bras, sans que je puisse réagir. J'avais oublié de préciser que depuis tout petit, elle me martyrisait avec ses copines, et son passage en université militaire avait pas arranger les choses...

-J'espère que ça t'a suffit pour cette fois, ça m'avait manqué, 4 jours sans te taper, j'me disais qu'il manquait un truc pour égayer mes journées...
-Bon aller Maxime, relève toi, déjà que tu cherches ta soeur, tu pourrais au moins rester digne après la branlée que tu viens d'te prendre...

Ca c'était Jean-Michel, mon père. 39 ans, j'étais son portrait craché, à la différence prêt qu'il faisait 15 centimètres et 30 kilos de plus que moi... Nous nous ressemblions trait pour trait, il avait juste une légère calvitie sur le crane que je n'avais pas encore, et c'était tant mieux...

-BON, quand vous aurez fini votre bordel, vous pourrez peut-être penser à manger, ça va refroidir !

Et pour finir voici, Marina, ma mère, Cassandra lui ressemblait autant que je ressemblais à notre père. Elle faisait la même taille, le même poids, elles avaient la même coupe, on aurait dis des jumelles, surtout que ma mère faisait plutôt jeune, elle ne paraissait pas du tout 38 ans.
Le petit déjeuner se passa dans un silence total, j'osai même pas regarder Cassandra dans les yeux, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole...

-Bizarre, pour une fois que Max vient prendre le p'tit dej avec nous, c'est silencieux et sans ambiance...
-Ouais, j'crois que t'as raison, d'ailleurs, j'vais m'casser et vous laisser entre yes-life.
-Fais donc chéri...

Je sorti de la cuisine d'un seul coup, montant dans ma chambre en claquant la porte. Quelle salope, je commençais vraiment à en avoir marre d'elle... Heureusement qu'elle se casse ce soir bordel... Je décidai de me branler pour me changer les idées, baissant mon froc et mon caleçon, attrapant un mouchoir et commençant mon affaire. J'étais sur un petit nuage, seul au monde, le seul moment où j'étais tranquille. Yen avais c'était en fumant, d'autre en buvant ou en jouant d'un instrument, on pouvait dire que je magnais le mien comme un virtuose m'voyez
Je me tortillai sur mon lit, le faisant grincer, 3, 2, 1... Aaaaaaah
Je venais de lâcher la sauce, j'étais ultra détendu.

-Wouaaah putain, ça fait du bien...
-Ouais j'imagine... Enfin, j'voulais pas t'interrompre, mais maintenant que t'as fini de baiser ta main droite, Papa et Maman veulent te voir en bas, ils ont quelque chose à te dire...

...........
Pas possible... Cassandra m'avait regarder entrain de m'astiquer le manche, j'avais touché le fond du fond, je pouvais pas être plus pitoyable... En état de choc, je remontai mon caleçon et mon pantalon, descendant dans le salon, qu'est ce qu'ils pouvaient bien me vouloir ces deux là... ?