Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Noeud papillon


Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 45 : On est jeunes!


Publié le 28/02/2014 à 21:57:33 par Tankyadesputes

-Oooh yeah... You're so sexy!

-Arf je comprend pas l'anglais mais ça me flatte!

-Gael... C'est toi que je préfère! Me dit-elle avec son american accent.

-Ouais je sais... Vas-y Stacy...

Et elle commence a déboutonner mon pantalon...

-Hoho! Mmm s'que t'es belle... Nooon! Me force pas a faire des trucs que je peux pas faire et.... Oh tant pis...

-Oui Gael... Gael...

-GAEL!

Soudain je vis une main posée sur ma table, une main qui vient tout juste de taper sur la table. Puis je vis une gueule terriblement moche froncer du sourcil devant moi.

-Debout la dedans!

-Putain ou est-ce que je suis? Ou est Stacy?

Puis, après avoir vu toute la classe morte de rire, je réalise enfin que je suis en cours et que je venais de faire une espèce de rêve érotique. Ouais, un rêve érotique en cours, je vous ai jamais dit que j'étais bizarre? :noel:
Dommage Stacy avait l'air belle. Et très ouverte. Mais bon, le temps d'emmerger la prof d'anglais me dit:

-On est en anglais, je te fais remarquer, donc peut-tu nous rappeler ou on en est ou bien ton sommeil est trop profond?

-On es en anglais?! M'égayai-je, trop cool! Hello my name is Gael! I live in chez Tonton Louis!

-Très interressent tu pourras passer en CE2 mon petit, lache la prof d'un ton très sarcastique, so...


Comment dire... Même si c'est la rentrée, cette journée est plutôt pas mal. Pour l'instant, tout baigne et le calme règne sur le lycée. Dimi et Marie, le couple de stars du lycée s'est reformé, et sont a nouveau assis ensemble Fergus et Solène tiennent ensemble et ont l'air de s'aimer, se tenant bras dessus et bras dessous, bref...

-Et c'est la que Martin a gerbé au bout de cinq bières!

-Mais c'était juste ma pizza que j'ai mangé trop vite et...

-T'es dégueulasse, on ne veut pas de détail!

Au gymnase a la pause de midi. Les discussions vont bon train a propos du nouvel an que l'on vient de passer tous ensemble chez Martin, chez son père.

-Au fait Martin, demande Solène, ton père n'a rien vu de tout ça?

-Non, il est arrivé plus tard le lendemain, sans m'adresser un mot... Il était encore bourré...

-Ton père est un trou du cul de toute façon, souligne Tarek, et toi Weng t'en était ou avec l'autre petite?

-Bah elle s'est barré le lendemain, dit-il un peu triste, je voulais partager plus qu'un dodo moi...

-Une bonne partie de jambe en l'air? Dit Solène qui m'ôte les mots de la bouche.

-Eh! Merdeuh Solène j'allais le dire!

-Fallait être plus rapide!

-Non mais bon... ça me fait chier de penser qu'il n'y aura plus rien, mais après tout ce n'est pas elle la bonne...

-Oooh Weng Pitié! S'exclame Tarek, tu vas pas rencontrer la femme de ta vie a 16 ans!

-Peut-être que si...

J'ai même découvert une facette romantique dans la personnalité de Weng. Apparemment, il ne recherche que quelque chose de sérieux, et les histoires d'une nuit le font chier. Il se laisse aussi cependant un peu malmener par les femmes. Enfait, Tarek m'a raconté un truc a propos de cet été...

-Une salope de toute façon, assure Martin.

-Des salopes! Des salopes partout! Renchéris-je.

-Mais tu trouveras t'en fais pas Jackie, le rassure Tina.

-Mais tu peux aussi profiter, t'éclater et rencontrer pas mal de filles, lui dit Solène, éclate toi fait les jouir... Pas vrai mon chéri?

-Ah? Euh... Oui... T'as raison...

-Vous êtes le couple le plus bizarre que j'ai jamais vu, annonce Tina en regardant Fergus et Solène.

-Vous avez surement raison, merci d'être la les amis, nous dit le chinois.

Le calme et l'ordre est présent désormais, et l'heure n'est pas aux accrochages. Tout le monde semble apaisé. Oui, cette fameuse douleur que l'on a expulser...
Même si certaines choses persistent. Pendant la journée, j'ai malencontreusement insulté le prof de sport, Rudy Lecousin. Je vous explique:

-Toi la! Je t'ai dit combien de fois de ne pas frapper tes camarades avec ta raquette!

-Mais monsieur, me défendis-je en faisant tournoyer ma raquette de badminton, c'est pas méchant je ne les frappe pas vraiment!

-Oui ben moi aussi je vais prendre la raquette et ne pas te frapper vraiment, gronde le prof, mais de toute mes forces!

-Ouais ouais... ça vous plairai vous de vous prendre un gros coup de raquette dans le cul! :rire:

Alors que je m'attendais a une engueulade, ce qu'il a commencé a faire, il s'est tiré. Il est parti comme ça du cours, en jetant sa raquette et nous abandonnant. Eh merde, j'oubliais qu'il est vraiment gay...
Mais merde quoi, roux, gay et incompétent c'est trop quoi. A la fin du "cours" Dimi est quand même aller le voir. Oui, parce que même si c'en est pas un, Dimi fayotte toujours avec les profs de sport. D'après lui il "sympathise", mais moi j'appelle ça fayotter.
Bref voila comment ça s'est passé d'après lui:

*Récit de Dimi*

-Qu'est ce qui se passe vous pleurez? Demande Dimi.

-Non non, ça va, se défend-il en essuyant ses yeux.

-Ecoutez, Gael a pas dit ça méchamment, c'est dans sa nature il est comme ça, un peu insultant mais pas méchant.

-...

-Il ne l'a pas dit pour vous offenser.

-Ouais je me doute, répond le prof, après tout vous n'êtes que des enfants.... Comme on dit...

-Pourquoi vous vous faites tant de mouron? ça ne devrai plus vous gêner pourtant?

-Non, juste que je repense a mon père quand j'entend des choses comme ça... Il n'a jamais accepté le fait que je sois gay...

-C'est un con, affirme le colosse qui paraissait un peu maigrichon comparé au prof.

-Tu as raison....

*Fin du récit*

-Waouh... Je savais pas en fait...

-Ouais ben maitrise un peu tes paroles des fois! Me gronde Dimi.

-ça va ça va j'ai compris maman, me moquai-je.

-JE NE SUIS PAS TA MERE!

-Maman canne se fait du soucis?

-Quoi?

-Coin coin!

-Bouffon!

-Ha... Bande de cons, rit Tina.

-Bon alors mes petits lapins, commençai-je, ce soir je propose un bon apéro chez l'oncle Louis. ça tente quelqu'un? Gugusse?

-Nan, répond-il, je peux pas. Pas ce soir.

-Aaaah Tu vas voir ta copine en scred'?

-Non pas en scred', m'affirme-t-il, tout le monde le sait, on veut juste passer plus de temps ensemble...

-Ah je vois... Donc c'est mort pour Solène? Dimi?

-Non plus, j'ai entrainement et je vais voir Marie après.

-Aaah merdeuh! Y'en a plus que pour les gonzesses ici! Tina?

-On verra vendredi, d'accord? Propose-t-elle.

-Ma petite Claire? On t'a pas trop entendu toi aujourd'hui!

-Non... Me dit-elle de sa voix fluette.

-Quoi toi aussi t'as une meuf? Demandai-je, ou alors... Oh putain! Toi et Tina vous....?

-Pfiooouuuu, souffle Tina.

-J'ai juste mon cours de chant, assure-t-elle, je dois bien répéter et...

-Aaaah tu t'es remis au chant? Mouais, excuse pas terrible, dans mon ancien bahut une meuf a dit la même chose a sa mère pour venir chez moi. Trop... Vieille école comme excuse.

-Bon a demain les gens, je rentre, nous dit Tina en nous saluant.

-Ouaip!

Et c'est la fin de la journée. Nous rentrons tous chez nous, toujours... Content de tous bien s'amuser pendant la journée. Bref, tout est beau, tout est rose, tout est facile pour la petite bande de "La gueule par terre", l'amour brille sous les étoiles, the DJ got us fallin' love again, c'est bien, en ce moment. Même moi je me sens comme... Apaisé. Apaisé...



Mais j'ai ces rêves. Ces cauchemars. Cauchemars qui, chaque nuit, me réveillent en sursaut. En sueur. Apeuré... Dans ces rêves, rien n'est réel. Je sais. Tout n'est que pure fantaisie. Je suis comme... Une vie déja passée, une vie morte et enterrée...
Une vie ou... Ou je revois Benjamin Bondart, un pic e bois dans l'épaule, saignant abondamment, hurlant d'effroi, m'accusant de sa souffrance... Avant de mourir. Chose que je n'ai évidemment pas vu, mais qui s'est produit et qui me hante. Je revois Gérald, sa soeur... Et tout ce qui m'avait brisé jusqu'ici.

Je suis... Un gars normal. Joyeux. Bon vivant. Du moins comme j'ai appris a l'être. Heureux mais tourmenté. Tourmenté par la mort de Ben, et par les retrouvailles avec mon frère...

Et a l'avenir... J'allais apprendre que la paix intérieure est fragile et éphémère... Et que seul un grand combat de notre part pouvais la maintenir.


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