La boite dans mes mains, je fonçais dans ma chambre. Je posais la boite sur ma commode près du lit et m'allongea pour réfléchir. C'était une fin de matinée bouleversante, tout se mélangeait dans ma tête: Julie partie. Anto... Son parfum, ses doigts. Jamais un cuni ne m'avait autant excité après être fini....Et pourquoi avait-il sauvé l'affaire? Lui avait-il dit une fois que j'étais partie, pour se foutre de moi? Qu'est-ce qui l'a poussé à ne pas nous balancer?... Et Ben?! Pourquoi il m'avait dit ça? Que je "comptais beaucoup pour lui", est-ce qu'il tenait à moi plus que je ne l'aurais imaginé? Il avait dit "comme une sœur"... mais j'avais le sentiment qu'il le disait plus pour se convaincre lui-même... ça chamboulait tout!! Ça voulait pas dire qu'il m'aimait ou me désirait, mais ça avait réveillé mon amour pour lui. Sa façon de me regarder... et quand il a détourné son regard... Je ne savais pas quoi penser. En tous cas, la seule chose à laquelle je devais me préparer, au plus vite, était la soirée de demain... Car maintenant il fallait que j'assure dans la cours des "grands", celle des hommes... Putain de bordel !!
Vingt minutes plus tard, j'entendais leur voiture qui partait. Je m'assoupis jusqu'en milieu d'après midi.

A trois heures, je me réveillais. J'étais vaseuse. Entre mes jambes c'était collé. J'avais envie d'une bonne douche. Je regardais autour de moi, le soleil entrait par la fenêtre, et éclairait une partie de mon lit et de ma commode. La boite était là.